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-====== Le Monde – Le spectre d’une dissolution de l’Assemblée projette son ombre sur les députés ====== 
- https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/09/16/les-deputes-face-a-la-menace-d-une-nouvelle-dissolution-de-l-assemblee-nationale-nous-devons-etre-en-campagne-permanente_6641325_823448.html 
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-Politique 
-Le spectre d’une dissolution de l’Assemblée projette son ombre sur les députés 
-Le blocage institutionnel, un Hémicycle morcelé et le risque d’une censure du prochain gouvernement incitent la plupart des élus du Palais-Bourbon à préparer un éventuel retour aux urnes. 
-Par Robin Richardot 
-Par Robin Richardot 
-Par Robin Richardot 
-Article réservé aux abonnés 
-La présidente du groupe Rassemblement national, Marine Le Pen, au Palais-Bourbon, à Paris, le 8 septembre 2025. 
-La présidente du groupe Rassemblement national, Marine Le Pen, au Palais-Bourbon, à Paris, le 8 septembre 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » 
-Il est de retour. Planant au-dessus des têtes des députés, le spectre de la dissolution de l’Assemblée nationale s’est remis à projeter son ombre sur le Palais-Bourbon après la démission du gouvernement de François Bayrou, défait lors du vote du 8 septembre. 
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-Cette éventualité avait déjà refait son apparition le 8 juillet, quand le président de la République avait retrouvé son pouvoir constitutionnel, un an après les élections législatives anticipées de 2024. Et si Emmanuel Macron a plutôt écarté cette option dans un entretien accordé à Paris Match, en août, la menace reste d’actualité. De quoi pousser la plupart des députés à prendre cet été de courtes vacances, jamais loin de leur circonscription, et à profiter de l’activité parlementaire réduite au quasi-néant ces prochains jours pour multiplier les déplacements sur le terrain. 
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-La nomination de Sébastien Lecornu comme premier ministre, mardi 9 septembre, n’a fait que renforcer cette crainte. Certains redoutent le scénario suivant : un nouveau chef de gouvernement macroniste incapable de convaincre sur un budget qui subirait une censure rapidement, ce qui déboucherait sur une dissolution. 
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-« Si Emmanuel Macron refuse de nommer un premier ministre de gauche, il faudra revenir au peuple si on veut dénouer la crise : soit par la démission du président, soit par le référendum, soit par la dissolution », prédit le communiste Stéphane Peu, président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine à l’Assemblée nationale. L’appréhension est particulièrement forte chez les députés Renaissance, qui se savent vulnérables et comptables de l’action du chef de l’Etat, quand bien même ils seraient en désaccord sur ses choix stratégiques depuis 2022. 
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-Eviter la « gueule de bois » de 2024 
-Pour le député (Parti socialiste, PS) de Paris Emmanuel Grégoire, la dissolution n’est pas une menace à court terme, du moins pas avant « le vote d’un budget au forceps ». Candidat à la Mairie de Paris, il veut croire que les délais constitutionnels imposés pour l’adoption d’un projet de loi de finances avant la fin de l’année protègent pour le moment les députés. D’autant qu’une dissolution serait « la dernière cartouche du chef de l’Etat, estime-t-il, après la pression sera trop forte sur lui ». 
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-« C’est une menace au sabre de bois, car une dissolution mettrait en difficulté le président de la République. Mais, le trouillomètre étant l’un des organes les mieux développés chez les parlementaires, c’est une menace quand même efficace », s’amuse Harold Huwart, député centriste d’Eure-et-Loir, membre du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires. 
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-C’est justement pour faire pression sur Emmanuel Macron que le Rassemblement national (RN) plaide, lui, pour une dissolution dans les plus brefs délais, même après la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon. « La dissolution n’est pas un caprice, c’est un levier institutionnel pour sortir des blocages et permettre le fonctionnement démocratique. La dissolution pour [le président] n’est pas une option, mais une obligation », exhortait la cheffe du groupe, Marine Le Pen, à la tribune de l’Assemblée nationale, le 8 septembre. 
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-Dans une semaine, dans trois mois ou jamais : peu importe quand aura lieu, ou non, la prochaine dissolution, tous les députés s’y préparent pour éviter la « gueule de bois » de juin 2024. « La précédente dissolution a laissé des traces chez les parlementaires. C’était brutal et difficile pour les députés, mais surtout pour leurs collaborateurs et leurs équipes, qui perdent leur emploi du jour au lendemain », témoigne la présidente (Renaissance) de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui assure ne pas avoir mentionné le sujet lors de son entretien avec le président de la République, le 8 septembre. 
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-La décision d’Emmanuel Macron, le 9 juin 2024, au soir des élections européennes, avait surpris les 577 élus de la XVIe législature, obligés de se remobiliser de façon express et imprévue. « Il y a un rapport au mandat qui a changé. Nous devons être en campagne permanente », reconnaît Mélanie Thomin, députée (PS) du Finistère. « On va sur le terrain en se disant qu’une dissolution pourrait arriver la semaine prochaine. Et, en même temps, on travaille à Paris sur des projets qui ne se concrétiseront que dans plusieurs mois et qui impliquent qu’il n’y ait aucune dissolution pour être réalisés. C’est le paradoxe actuel », embraye Harold Huwart. 
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-« Mobiliser les militants » 
-Dans les différents partis, les « plans dissolution » sont déjà sur la table. Et les préparatifs pour un décollage en urgence se peaufinent : s’assurer d’avoir assez de papier auprès des imprimeurs pour les tracts, régler les formalités pour l’ouverture d’un compte bancaire de campagne dans les meilleurs délais. « La blague, dans les couloirs, c’est de dire “Tu as mis à jour ta profession de foi ?” J’ai l’avantage d’avoir été élu en 2025, je n’ai pas besoin de changer la date sur les affiches », plaisante Sébastien Martin (Les Républicains, LR), élu en mai lors de la législative partielle en Saône-et-Loire. 
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-Au-delà de l’administratif, le plus dur est peut-être de trouver des forces humaines et d’arriver à rallier des troupes sur un événement qui n’arrivera peut-être jamais. « C’est là aussi un travail quotidien d’implantation sur le terrain. Il faut en permanence faire adhérer les gens à vos convictions, mobiliser les militants, les élus locaux et vos électeurs », observe la députée (LR) de Maine-et-Loire Anne-Laure Blin. 
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-Difficile aussi de se mobiliser sur des législatives anticipées dont peu de groupes voient l’intérêt, hormis le RN et ses alliés. Selon les derniers sondages, le parti d’extrême droite sortirait en tête, mais sans nécessairement une majorité absolue, et l’Assemblée nationale resterait morcelée en trois blocs. « Le président a dit lui-même que la précédente dissolution avait été un échec et n’avait pas aidé à clarifier les choses. Tous ceux qui spéculent sur une nouvelle dissolution ne veulent que complexifier les choses encore plus », déclare l’élu (MoDem) d’Eure-et-Loir Philippe Vigier. 
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-L’analyse était partagée par l’ancien premier ministre (janvier 2024-septembre 2024) Gabriel Attal lors du vote de confiance du 8 septembre : « Ce n’est pas aux Français de régler les problèmes du Parlement, mais au Parlement de régler ses problèmes et les problèmes des Français », a défendu le secrétaire général de Renaissance. Et même à gauche, où si l’on explique, comme la députée (La France insoumise) de Seine-Saint-Denis Aurélie Trouvé, que « tout retour aux urnes sera une bonne chose », on estime aussi que la dissolution n’aura rien d’une panacée. 
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-Au Palais-Bourbon, on se dit surtout que, à défaut de clarifier les choses, une dissolution maintenant ne serait qu’une perte de temps, repoussant encore les nombreux dossiers en attente. Car, entre les discussions sur le budget 2026 cet automne, les vacances de Noël et les trois semaines de pause en mars 2026 pour les élections municipales, les semaines potentielles de débats législatifs s’amenuisent avant de parvenir aux 365 jours qui sépareront les députés de l’élection présidentielle, synonymes d’un Parlement en sous-régime. Alors, nombre de députés plaident pour ne pas traîner, trouver des consensus et essayer de faire tourner la machine autant que possible pendant dix-huit mois avec la composition actuelle. Avant de rebattre définitivement les cartes en 2027. 
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-Robin Richardot 
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