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| - | ====== Le Monde – Le spectre d’une dissolution de l’Assemblée projette son ombre sur les députés ====== | ||
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| - | Politique | ||
| - | Le spectre d’une dissolution de l’Assemblée projette son ombre sur les députés | ||
| - | Le blocage institutionnel, | ||
| - | Par Robin Richardot | ||
| - | Par Robin Richardot | ||
| - | Par Robin Richardot | ||
| - | Article réservé aux abonnés | ||
| - | La présidente du groupe Rassemblement national, Marine Le Pen, au Palais-Bourbon, | ||
| - | La présidente du groupe Rassemblement national, Marine Le Pen, au Palais-Bourbon, | ||
| - | Il est de retour. Planant au-dessus des têtes des députés, le spectre de la dissolution de l’Assemblée nationale s’est remis à projeter son ombre sur le Palais-Bourbon après la démission du gouvernement de François Bayrou, défait lors du vote du 8 septembre. | ||
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| - | Cette éventualité avait déjà refait son apparition le 8 juillet, quand le président de la République avait retrouvé son pouvoir constitutionnel, | ||
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| - | La nomination de Sébastien Lecornu comme premier ministre, mardi 9 septembre, n’a fait que renforcer cette crainte. Certains redoutent le scénario suivant : un nouveau chef de gouvernement macroniste incapable de convaincre sur un budget qui subirait une censure rapidement, ce qui déboucherait sur une dissolution. | ||
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| - | « Si Emmanuel Macron refuse de nommer un premier ministre de gauche, il faudra revenir au peuple si on veut dénouer la crise : soit par la démission du président, soit par le référendum, | ||
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| - | Eviter la « gueule de bois » de 2024 | ||
| - | Pour le député (Parti socialiste, PS) de Paris Emmanuel Grégoire, la dissolution n’est pas une menace à court terme, du moins pas avant « le vote d’un budget au forceps ». Candidat à la Mairie de Paris, il veut croire que les délais constitutionnels imposés pour l’adoption d’un projet de loi de finances avant la fin de l’année protègent pour le moment les députés. D’autant qu’une dissolution serait « la dernière cartouche du chef de l’Etat, estime-t-il, | ||
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| - | « C’est une menace au sabre de bois, car une dissolution mettrait en difficulté le président de la République. Mais, le trouillomètre étant l’un des organes les mieux développés chez les parlementaires, | ||
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| - | C’est justement pour faire pression sur Emmanuel Macron que le Rassemblement national (RN) plaide, lui, pour une dissolution dans les plus brefs délais, même après la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon. « La dissolution n’est pas un caprice, c’est un levier institutionnel pour sortir des blocages et permettre le fonctionnement démocratique. La dissolution pour [le président] n’est pas une option, mais une obligation », exhortait la cheffe du groupe, Marine Le Pen, à la tribune de l’Assemblée nationale, le 8 septembre. | ||
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| - | Dans une semaine, dans trois mois ou jamais : peu importe quand aura lieu, ou non, la prochaine dissolution, | ||
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| - | La décision d’Emmanuel Macron, le 9 juin 2024, au soir des élections européennes, | ||
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| - | « Mobiliser les militants » | ||
| - | Dans les différents partis, les « plans dissolution » sont déjà sur la table. Et les préparatifs pour un décollage en urgence se peaufinent : s’assurer d’avoir assez de papier auprès des imprimeurs pour les tracts, régler les formalités pour l’ouverture d’un compte bancaire de campagne dans les meilleurs délais. « La blague, dans les couloirs, c’est de dire “Tu as mis à jour ta profession de foi ?” J’ai l’avantage d’avoir été élu en 2025, je n’ai pas besoin de changer la date sur les affiches », plaisante Sébastien Martin (Les Républicains, | ||
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| - | Au-delà de l’administratif, | ||
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| - | Difficile aussi de se mobiliser sur des législatives anticipées dont peu de groupes voient l’intérêt, | ||
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| - | L’analyse était partagée par l’ancien premier ministre (janvier 2024-septembre 2024) Gabriel Attal lors du vote de confiance du 8 septembre : « Ce n’est pas aux Français de régler les problèmes du Parlement, mais au Parlement de régler ses problèmes et les problèmes des Français », a défendu le secrétaire général de Renaissance. Et même à gauche, où si l’on explique, comme la députée (La France insoumise) de Seine-Saint-Denis Aurélie Trouvé, que « tout retour aux urnes sera une bonne chose », on estime aussi que la dissolution n’aura rien d’une panacée. | ||
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| - | Au Palais-Bourbon, | ||
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| - | Robin Richardot | ||
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