Donald Trump à l’ONU : un discours offensif contre l’immigration, le climat et la diplomatie multilatérale
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Donald Trump à l’ONU : un discours offensif contre l’immigration, le climat et la diplomatie multilatérale
NESSMA
Mardi 23 Septembre 2025 - 18:00
International
Lors de son intervention à l’Assemblée générale des Nations Unies, le président américain Donald Trump a livré un discours de près d’une heure, largement au-delà des 15 minutes allouées, dans lequel il a multiplié les critiques contre l’ONU, l’Europe, les politiques migratoires et environnementales, tout en vantant les réussites de son second mandat.
Dès les premières minutes, Trump a dénoncé ce qu’il appelle « l’expérience ratée des frontières ouvertes », accusant l’ONU de faciliter une « invasion » des pays occidentaux. Il a pointé du doigt l’Europe, qu’il juge en « grave difficulté » en raison de la migration, et a critiqué son incapacité à couper les importations énergétiques russes, qualifiant cette dépendance d’« embarrassante ».
Le président américain a qualifié le changement climatique de « plus grande arnaque de tous les temps », affirmant que les prédictions de l’ONU étaient « erronées ». Il a défendu les sources d’énergie traditionnelles et fustigé le coût élevé des énergies renouvelables, qu’il considère comme une menace pour les pays « qui chérissent la liberté ».
Trump a affirmé avoir mis fin à « sept guerres » depuis son retour à la Maison Blanche, sans en préciser les détails. Concernant les conflits en cours, il a estimé que la guerre en Ukraine serait « la plus facile à résoudre ». Sur Gaza, il a appelé à un cessez-le-feu immédiat et à la libération des otages.
Il a vivement critiqué la reconnaissance récente de l’État palestinien par plusieurs pays occidentaux, y voyant une « récompense pour les terribles atrocités » commises par le Hamas.
Dans la seconde partie de son discours, Trump a vanté les performances économiques des États-Unis : investissements massifs, faible inflation, prix bas de l’essence et signature d’« accords commerciaux historiques » après l’introduction de droits de douane mondiaux. Il a affirmé que l’Amérique vivait son « âge d’or » et qu’elle était « le pays le plus chaud du monde » — une formule qu’il a utilisée pour souligner son attractivité économique.
Le discours a débuté par une plaisanterie sur un prompteur défectueux : « Celui qui utilise ce prompteur est en grande difficulté », a-t-il lancé. Fidèle à son style, Trump a mêlé humour, attaques frontales et affirmations controversées, concluant par un appel à « des frontières fortes et des sources d’énergie traditionnelles » pour « redevenir grands ».
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