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-====== Le Monde.fr: Delphine Ernotte Cunci, présidente de France Télévisions : « La galaxie médiatique de Vincent Bolloré veut la peau de l’audiovisuel public » ====== 
- https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/09/18/delphine-ernotte-presidente-de-france-televisions-la-galaxie-mediatique-de-vincent-bollore-veut-la-peau-de-l-audiovisuel-public_6641605_3234.html 
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-https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/09/18/delphine-ernotte-presidente-de-france-televisions-la-galaxie-mediatique-de-vincent-bollore-veut-la-peau-de-l-audiovisuel-public_6641605_3234.html 
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-Delphine Ernotte Cunci, présidente de France Télévisions : « La galaxie médiatique de Vincent Bolloré veut la peau de l’audiovisuel public » 
-Après son audition par le régulateur, mercredi 17 septembre, la dirigeante appelle à « admettre que CNews est un média d’opinion » et une « chaîne d’extrême droite ». Dans un entretien au « Monde », elle plaide pour un véritable soutien politique et financier aux médias de service public. 
-Propos recueillis par Aude Dassonville et Brice Laemle 
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-Publié aujourd’hui à 05h25, modifié à 10h12  
-Temps deLecture 6 min. 
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-Delphine Ernotte-Cunci, présidente de France Télévisions, à Paris, le 3 juin 2025. DORIAN PROST/PASCO&CO 
-Si Radio France a essuyé l’essentiel de la tempête soulevée le 5 septembre par la publication, par le média d’extrême droite L’Incorrect, de vidéos volées des journalistes Patrick Cohen et Thomas Legrand (celui-ci déclarant notamment, à propos de la candidate à la Mairie de Paris Rachida Dati : « Nous, on fait ce qu’il faut pour Dati, Patrick [Cohen] et moi »), France Télévisions est, elle aussi, une cible privilégiée des médias du groupe Bolloré. Auditionnées par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), mercredi 17 septembre, les présidentes Sibyle Veil (Radio France) et Delphine Ernotte Cunci (France Télévisions) dénoncent de concert, dans un courrier public à l’Autorité, une « campagne de dénigrement systématique et quotidienne (…) sur la chaîne de télévision CNews et la station de radio Europe 1 ». 
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-Lire aussi | Le journaliste Thomas Legrand suspendu par France Inter pour des propos sur Rachida Dati dans une vidéo 
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-A quelques jours d’un rapport de la Cour des comptes sur sa gestion de l’entreprise, Delphine Ernotte Cunci appelle à un soutien plus affirmé des responsables politiques envers l’audiovisuel public. Une façon implicite de regretter les charges virulentes adressées, au printemps, par la ministre de la culture démissionnaire, Rachida Dati. Au Monde, la dirigeante explique également pourquoi, dans un contexte de fortes tensions internationales, le projet de réforme de la gouvernance porté par Mme Dati – qu’elle a toujours soutenu, contrairement à son homologue de Radio France – ne lui paraît plus opportun. 
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-L’Arcom a souhaité vous entendre, mercredi 17 septembre, dans le cadre de la polémique « Legrand-Cohen ». Radio France a choisi de suspendre Thomas Legrand de l’antenne. Pourquoi n’avez-vous pas sanctionné Patrick Cohen ? 
-L’audiovisuel public est solidaire face à une attaque sans précédent. De mon côté, ma position est simple : « soutien total ». D’autant que, je le rappelle, rien de ce qui est reproché aux uns ou aux autres ne s’est produit sur une antenne. J’ajoute que je suis là pour protéger la liberté des journalistes. La question n’est pas de savoir s’ils ont des opinions, mais d’établir s’ils font bien leur travail. Or, le comité d’éthique de France Télévisions a rendu un avis extrêmement clair à propos de Patrick Cohen – qui rejoint ma propre position. 
- 
-Faut-il, comme l’a fait Radio France, répondre publiquement à ces attaques ? 
-La galaxie médiatique de Vincent Bolloré veut la peau de l’audiovisuel public, réclame sa privatisation, et l’exprime avec violence. Avec nos obligations en matière de pluralisme, d’indépendance, et de garantie de la liberté d’expression, etc., nous lui posons problème. A un moment, il faut dire stop. On a besoin de toutes les bonnes volontés républicaines de ce pays pour s’élever contre cette violence verbale de nature presque politique. 
- 
-Diriez-vous qu’entre vos obligations d’un côté et le manque de pluralisme sur l’antenne de CNews se pose un problème d’équité ? 
-Il faut admettre que CNews est un média d’opinion. Qu’ils assument d’être une chaîne d’extrême droite ! 
- 
-La loi de 1986 sur l’audiovisuel ne permet pas ce cas de figure, puisque les chaînes sont tenues à des obligations de pluralisme… 
-Pardon, mais c’est pourtant le cas. Je ne sais pas ce qu’en pense l’Arcom, il faudrait le lui demander. Ce qui m’inquiète désormais, c’est qu’une partie du personnel politique prend pour argent comptant ce qui est affirmé, et repris sur les réseaux sociaux, sans vérifier ce qui s’est vraiment passé ; c’est ce qu’on appelle la post-vérité. Est-ce qu’on veut ressembler aux Etats-Unis, ou à certains pays européens ? S’il n’y a pas un soutien fort à l’audiovisuel public, à ce que nous représentons d’indépendance, de liberté d’expression, de liberté d’investiguer, alors que les réseaux sociaux se rangent de plus en plus à l’idéologie MAGA [Make America Great Again] et que des ingérences étrangères nous menacent, on va au-devant de graves problèmes. 
- 
-Estimez-vous que cet appui vous fait défaut ? 
-Je pose la question. Si ce soutien consiste à garantir l’indépendance de l’audiovisuel public, donc un financement pérenne, alors on ne l’a pas. Nous connaissons les difficultés économiques du pays. Mais cela fait dix ans que notre financement baisse – s’il n’a pas évolué en euros courants, nous avons absorbé 25 % d’inflation. Si je me réfère à ce qui se dessinait au début de l’été [une coupe de 70 millions d’euros pour Radio France et France Télévisions], cela aura d’importantes répercussions sur notre capacité à investir dans les programmes de flux, la fiction, le documentaire, l’animation. 
- 
-C’est un message au futur ministre de la culture ? 
-Pas seulement, mais au personnel politique dans son ensemble et aux Français. Lorsque je discute avec mes collègues européens, les seuls qui comprennent vraiment la situation sont la Suède et l’Ukraine. Volodymyr Zelensky, qui manque de tout, n’a pas coupé les crédits de l’audiovisuel public. En Suède, c’est le chef d’état-major lui-même qui s’est élevé publiquement, dans une tribune, pour qu’on ne s’attaque pas aux crédits de l’audiovisuel public. On débat à l’infini de la rencontre entre deux journalistes et deux responsables politiques, mais peut-on élever un peu le niveau ? Que se passe-t-il demain s’il y a la guerre en Europe ? Qui va défendre la position française ? Les chaînes d’opinion prorusses ? 
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-Jusqu’au début de l’été, vous défendiez le projet de réforme de la gouvernance de l’audiovisuel public. Pourquoi ne vous convient-il plus ? 
-J’ai toujours défendu l’union, mais il faudrait être aveugle pour ne pas voir que les conditions ont changé. L’urgence est de donner des garanties sur notre indépendance. Discuter du Meccano de gouvernance sans aucune visibilité sur nos prochains budgets n’a pas de sens… Il y a désormais une vraie contradiction entre l’ambition demandée à l’audiovisuel public et les moyens qui lui sont accordés. 
- 
-Cette question du financement, indépendant et pérenne, de l’audiovisuel public a longtemps été complètement absente du débat… 
-Fin 2023, nous avions arrêté, avec la ministre de la culture de l’époque [Rima Abdul Malak], un contrat d’objectifs et de moyens. L’instruction du financement de France Télévisions à horizon 2028 était faite. Avec le succès des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, l’audiovisuel public a fait la preuve de son utilité incontournable, et avec l’Etat, nous étions convenus d’accélérer dans ce sens. Mais, en quelques mois, le choix a été fait de baisses budgétaires aveugles et successives. Dans ce cadre-là, il est difficile d’envisager une réforme de l’audiovisuel public sans douter de la réelle et sincère volonté politique de le renforcer. 
- 
-La Cour des comptes présentera son rapport sur France Télévisions le 23 septembre : redoutez-vous ses conclusions, alors que les comptes sont dans le rouge ? 
-Depuis dix ans, France Télévisions a toujours tenu ses engagements budgétaires et présenté des comptes à l’équilibre – à l’exception du prévisionnel pour 2025. Oui, nous affrontons des contraintes très fortes, mais que nous gérons avec responsabilité. Ce rapport ne nous inspire donc aucune inquiétude. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Audiovisuel public : l’indépendance budgétaire menacée 
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-Certains ont vu dans votre revirement les conséquences de votre brouille avec Rachida Dati, qui aurait demandé, en juin, votre « scalp »… 
-La ministre de la culture a démenti cette phrase. L’important, ce n’est pas ma personne, c’est la force et l’indépendance de France Télévisions. Je ne lâcherai jamais cette bataille. 
- 
-Depuis la rentrée, Franceinfo accueille un débat entre deux anciens chroniqueurs de CNews, Paul Melun et Nathan Devers. Est-ce une forme de réponse aux accusations de manque de pluralisme sur les antennes publiques ? 
-Que des points de vue différents s’expriment sans invective sur un plateau, c’est au contraire typique du service public ! Nous n’avons pas de problème de pluralisme. Ce n’est pas parce que CNews le répète en boucle que c’est vrai. 
- 
-En confiant le « 20 heures » à Léa Salamé, qui est la compagne de Raphaël Glucksmann, probable candidat à la prochaine présidentielle, ne contribuez-vous pas à alimenter les procès en collusion entre les journalistes et les politiques, et donc la défiance des citoyens ? 
-Ne mettons pas tout le monde dans le même sac. Le niveau de confiance dans l’information de service public est de l’ordre de 75 %, quand celui des chaînes privées est de l’ordre de 60 % et celui des réseaux sociaux de 25 %. Et que se passe-t-il depuis la rentrée ? Les audiences remontent. Son journal a réuni plus de 4 millions de téléspectateurs les 1er, 8 et 10 septembre, ça ne lui était pas arrivé depuis six mois [il est passé sous les 3,5 millions mardi 16 septembre]. Si son compagnon devait être effectivement candidat, nous envisagerons les choses autrement. 
- 
-Vous avez commencé votre troisième mandat en dénonçant l’accord collectif en vigueur depuis 2013. Les syndicats y décèlent une recherche d’économies, par le biais d’une augmentation du temps de travail, d’une demande accrue de polyvalence, etc. 
-Cet accord est obsolète. Les métiers, les technologies ont changé. Il faut se remettre autour d’une table pour en discuter. Le prochain accord collectif, qui sera négocié avec les organisations syndicales, devra nous permettre de gagner en efficacité, afin de produire nos programmes à moindre coût. 
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-Aude Dassonville et Brice Laemle 
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