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-~~NOCACHE~~ 
-#ip# 
-~~NOTOC~~   
-====== C'est Nicolas Qui Paye ====== 
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-https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/07/25/quand-la-droite-et-l-extreme-droite-s-approprient-les-coleres-de-nicolas_6623634_823448.html 
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-https://www.franceinfo.fr/economie/impots/video-qui-se-cache-derriere-nicolas-qui-paie_7493491.html 
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-https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-l-etranger-c-est-nicolas-qui-paie-la-figure-contestataire-anti-impots-qui-inquiete-l-elysee_233929 
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-https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/07/25/quand-la-droite-et-l-extreme-droite-s-approprient-les-coleres-de-nicolas_6623634_823448.html 
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-++++ Le Monde | 
-« C’est Nicolas qui paie » : comment la droite et l’extrême droite s’approprient une colère anti-fiscale 
-Censé incarner le trentenaire urbain et diplômé, sacrifié économiquement au profit des étrangers et des « boomeurs », le phénomène numérique de « Nicolas qui paie » est repris par plusieurs responsables politiques. 
-Par Corentin Lesueur et Alexandre Pedro 
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-Publié le 25 juillet 2025 à 06h00, modifié le 25 juillet 2025 à 13h43  
-Temps deLecture 3 min. 
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-Laurent Wauquiez, à Anet (Eure-et-Loir), le 11 juillet 2025. ALAIN JOCARD/AFP 
-Personne n’a jamais vu Nicolas. Mais, le 29 avril, Nicolas est monté à la tribune de l’Assemblée nationale. « Chaque mois, c’est Nicolas qui paie », a martelé le député (Union des droites pour la République, UDR) Gérault Verny, à l’adresse de la ministre du budget, Amélie de Montchalin. Et l’élu ciottiste de défendre dans l’Hémicycle ce « Nicolas », personnage fictif, qui sagement paierait ses impôts, ses taxes, ses charges et se laisserait « spolier » en silence par l’Etat. 
- 
-L’élu des Bouches-du-Rhône ne s’est pas contenté d’inviter cet homme « harcelé fiscalement » au Parlement : une des sociétés dont il est actionnaire, Artefakt, a déposé, le 20 juin, la marque « C’est Nicolas qui paie » auprès de l’Institut national de la propriété industrielle. 
- 
-Erik Tegner, président d’Artefakt et directeur de la rédaction du média d’extrême droite Frontières (dont Gérault Verny est actionnaire), explique ne pas vouloir exploiter commercialement la marque. Il veut la « sanctuariser face à des trolls gauchistes », et la mettre à disposition des deux « comptes [sur X] “Nicolas qui paie” et “Bouli” ». 
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-Car « Nicolas qui paie » est avant tout un « mème » – un contenu (expression, image) massivement relayé sur les réseaux sociaux à des fins souvent parodiques – lancé en novembre 2022 par « Bouli », une page d’extrême droite. Depuis novembre 2024, il fait l’objet d’un compte sur X (au gérant toujours secret). Pour résumer, ce « Nicolas » se veut l’archétype du trentenaire urbain et diplômé, sacrifié économiquement par un système étatiste au détriment de deux catégories de profiteurs : les étrangers (« Karim ») et les retraités ou « boomeurs » (« Bernard et Chantal »). 
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-Pas question de braquer les retraités 
-Sorti de sa bulle Internet, « Nicolas » pourrait – sans le versant raciste promu par ceux qui l’ont créé ou le relaient – incarner le sentiment d’une partie des jeunes actifs de souffrir d’un déséquilibre démographique et d’une détérioration des conditions de vie par comparaison aux générations précédentes. « Pour la première fois de l’histoire, le niveau de vie des actifs est inférieur à celui des retraités, confirme Maxime Sbaihi, économiste et directeur du collectif d’entreprises Club Landoy. Il y a une prise de conscience qui provoque un sentiment d’injustice et de frustration. C’est très concret au quotidien. On le voit dans la question du logement. L’âge d’accès au premier achat ne cesse de reculer. » 
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-Les orientations budgétaires annoncées le 15 juillet par le premier ministre, François Bayrou, pour résorber le déficit public ont offert à « Nicolas » l’occasion de s’appesantir sur les efforts financiers qui lui étaient à nouveau réclamés. Le tout relayé par une presse particulièrement marquée à droite (Valeurs actuelles, Le Figaro Magazine). 
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-Lire le décryptage | Article réservé à nos abonnés Comment l’extrême droite s’est approprié la culture mème, ces détournements humoristiques repris en masse sur Internet 
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-Mais les responsables politiques, désireux de surfer sur le phénomène numérique, ont bien pris soin de ne conserver que le volet fiscal et – surtout – anti-immigration de son exaspération, omettant soigneusement de dénoncer les privilèges dont bénéficieraient certains retraités. 
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-« Le côté anti-immigration, forcément, ça nous plaît. Mais je ne vois pas l’intérêt, côté “boomeurs” , d’ouvrir une guerre générationnelle », distingue Matthias Renault, député (Rassemblement national, RN) de la Somme. Pour le parti de Jordan Bardella, comme pour l’ensemble des partis de droite (Les Républicains, LR) ou d’extrême droite (Reconquête !, UDR) s’arrogeant partiellement « Nicolas », pas question de braquer les retraités, au poids électoral déterminant et croissant. 
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-Mais le phénomène « Nicolas » est tel – même réservé à une petite minorité connectée – qu’il est tentant de s’approprier à peu de frais ses colères. Ainsi, LR a aussi fini par voler à son secours. Le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, l’a évoqué pour la première fois dans un entretien au Figaro, samedi 19 juillet. Plus rapide, son rival malheureux à la présidence du parti en parlait dès le 25 juin : « On arrête l’assistanat, et l’argent qu’on économise, on le rend à Nicolas », lançait Laurent Wauquiez sur Instagram. Pourfendeur de « l’assistanat », le patron des députés LR voit en « Nicolas » ce travailleur « pour qui le travail ne paie plus ». En cause, les prélèvements des charges sociales sur son salaire, qui iraient vers des familles vivant de l’assistanat. 
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-« Gagner la bataille de l’humour » 
-Le discours n’a rien de nouveau à droite, mais « Nicolas » permet de lui donner une viralité numérique inédite. « Avec Nicolas, la droite entre dans la bataille de l’humour et des mèmes sur Internet », se réjouit Jonas Haddad. Nouveau porte-parole de LR, le vice-président de la région Normandie a été le premier dans son parti à parler de « Nicolas » dès le printemps. « Je sentais que c’était le cri de ralliement d’une génération rackettée, poursuit ce trentenaire, avocat de profession. Autour de moi, j’entendais beaucoup de jeunes Français qui se [demandaient] si ça valait encore le coup de rester en France. » 
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-Et, comme l’extrême droite, la droite préfère jeter un voile pudique sur la rancœur de « Nicolas » à l’égard de « Bernard et Chantal », dont il financerait les croisières à l’autre bout du monde. Le coût électoral risquerait d’annihiler les bénéfices tirés de la récupération numérique. Laurent Wauquiez, qui donne facilement du « nos retraités », évite soigneusement d’aller sur ce terrain. « Je ne suis pas anti-boomeur, assure Jonas Haddad de son côté. Il faut éviter la guerre des générations, et donc prendre des mesures. » Et de plaider – comme d’autres chez LR – pour la retraite par capitalisation afin de soulager « Nicolas ». 
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-« S’il n’était pas aussi matraqué par les charges, il ne regarderait pas les autres générations avec ce sentiment de frustration », poursuit le porte-parole, qui veut mettre son parti à la page sur les formats numériques. « On doit aussi gagner la bataille de l’humour, et mettre les rieurs de son côté », ajoute-t-il. A commencer par « Nicolas » donc. Un prénom qui renvoie à l’adolescence pour les trentenaires, quand Nicolas Sarkozy et la droite étaient encore au pouvoir. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Marine Le Pen recevait encore 5 000 euros par mois du RN deux ans après avoir quitté définitivement la présidence du parti 
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-++++ Courrier international | 
-Un homme blanc d’environ 35 ans vêtu d’un costume-cravate bleu se prend la tête entre les mains, visiblement désespéré. Quel souci accable donc ce jeune actif en “col blanc”, symbole de la classe moyenne française ? Et bien, c’est “lui qui paie”. Tout. Du voyage en croisière de “Chantal et Bernard”, couple de retraités, aux prestations sociales de “Karim”, 25 ans. 
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-Tel est le triste sort de “Nicolas”, personnage fictif du compte @NicolasQuiPaie, né à partir d’un mème Internet publié en 2020 pour dénoncer un système fiscal qui accablerait toujours la même frange de population : la classe moyenne. Ce compte sur le réseau X, particulièrement suivi en 2025 – près 503 000 tweets sur le sujet ont été recensés cette année, avec une activité en forte hausse depuis juin, selon les données de l’agence de veille Visibrain –, exprime “le ras-le-bol d’une génération de Français qui s’estime sacrifiée par un État dépensier et désorganisé”, décrit Le Temps. 
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-“Les craintes de ‘Nicolas’ sont profondes, poursuit le quotidien suisse : la peur de vivre moins bien que les générations précédentes, l’ascenseur social bloqué, l’accès à la propriété devenu quasiment impossible. Et surtout, le sentiment de payer trop d’impôts.” Des allocations familiales à l’audiovisuel public, en passant par les Jeux olym 
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-++++ France Info | 
-Vous l'avez peut-être lu cet été sur les réseaux sociaux : un mot d'ordre qui cristallise la colère anti-impôt, "c'est Nicolas qui paie". L'Oeil du 20h a cherché à savoir qui se cache derrière ce pseudonyme. 
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-Jeune actif, en chemise-cravate, la tête entre les mains, comme accablé par le poids des impôts... C'est ainsi que se représente "Nicolas", un contribuable fictif qui incarne désormais le ras-le-bol fiscal sur les réseaux sociaux. L'Oeil du 20h a échangé avec la personne qui anime ce compte sur X. Elle souhaite rester anonyme. 
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-"Nicolas" se présente comme un trentenaire, salarié du privé, issu de la classe moyenne qui n'a pour autre objectif, dit-il, que "d'informer de façon souvent satirique sur le poids du système de retraite par répartition, les aides sociales très nombreuses et les conséquences d'une immigration incontrôlée". 
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-A grand renfort d'images générées par intelligence artificielle, il pointe ceux qui, à ses yeux, incarnent ce qu'il présente comme des "profiteurs" : des retraités, Bernard et Chantal, qui partiraient en croisière grâce à ses impôts, et Karim, un immigré qui vivrait des aides sociales. Nicolas affirme ne soutenir aucun parti politique, mais il précise quand même : "Javier Milei, est probablement la personne la plus proche de mes idées", en référence au président argentin ultralibéral qui veut tronçonner les dépenses de l'Etat. 
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-Une influence encore limitée 
-A ce jour, "Nicolas qui paie" représente près de 700 000 tweets sur le réseau social X, ce qui reste marginal par rapport à d'autres mouvements comme les "gilets jaunes" qui comptabilisaient 20 millions de tweets la première année du mouvement. Mais à partir de cet été, il y a eu un bond dans la popularité du compte "Nicolas qui paie" sur X, comme le montre cette courbe basée sur des données Visibrain, l'outil de veille des réseaux sociaux. 
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-L'œil du 20h (L'OEIL DU 20 HEURES / FRANCE 2) 
-{{https://www.franceinfo.fr/pictures/sT52Tnp7-6yuM415yfNJkmf4OyA/0x53:2482x984/fit-in/720x/filters:format(avif):quality(50)/2025/09/15/timeline-nicolasquipaie-68c811ee58ccf858599671.jpg}} 
-A droite de l'échiquier politique, ce personnage viral de Nicolas a vite été récupéré. Laurent Wauquiez par exemple a déclaré sur son compte Tiktok : "On arrête l'assistanat et l'argent qu'on économise, on le rend à Nicolas". Le profil et les positions de Nicolas plaisent aussi aux alliés du Rassemblement national, comme Eric Ciotti, qui ironise sur les dépenses publiques liées aux Jeux olympiques (Nouvelle fenêtre): "C'est pas grave c'est Nicolas qui paye !" 
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