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| - | ====== Parler pour ne rien dire ====== | ||
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| - | ====== Ouest-France: | ||
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| - | Dans les villes, ces « balades urbaines et climatiques » permettent de lutter contre la surchauffe | ||
| - | www.ouest-france.fr | ||
| - | Lundi 4 août 2025 | ||
| - | Environnement | ||
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| - | Une opération de végétalisation avec les habitants de Saint-Michel-de-Lanès (Aude). (Photo : Georges Combes, Fourni par l’auteur) | ||
| - | Magazine | ||
| - | Par Élodie BRICHE, Coordinatrice R & D en Urbanisme Durable à Ademe (Agence de la transition écologique) et intrapreneure Plus fraîche ma ville. | ||
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| - | Les canicules, comme celle que la France a vécue entre le 19 juin et le 6 juillet 2025, sont appelées à se multiplier et à s’intensifier avec le changement climatique. Les villes tentent de s’adapter et les citoyens ont dans ce processus de nombreux leviers d’action. L’Agence de la transition écologique (Ademe) a créé un service numérique public gratuit, baptisé « Plus fraîche ma ville », qui peut être une source d’idées. Retour sur quelques expériences pratiques. | ||
| - | La France a été frappée fin juin et début juillet 2025 par une canicule qui a duré près de trois semaines. Et une nouvelle vague de chaleur se profile à partir de mercredi 6 août sur une grande partie de l’Hexagone. | ||
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| - | Ces épisodes successifs de canicule mettent en lumière l’inadaptation des villes françaises face aux températures extrêmes, malgré les efforts menés ces dernières années. À l’échelle nationale comme locale, des actions d’adaptation au changement climatique sont en cours. Par exemple : rénovation thermique des écoles, opérations de revégétalisation de l’espace public, de désimperméabilisation des sols urbains… | ||
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| - | Mais il n’existe pas de réponse unique à la chaleur. Pour être efficaces, ces mesures doivent être bien pensées en amont : la nature des solutions à engager dépend du contexte, du climat, de l’architecture (ou plus largement de la morphologie urbaine) et de la population de la ville. | ||
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| - | Lire aussi : Cinq solutions pour réduire la température en ville | ||
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| - | Le rôle des habitants | ||
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| - | C’est pourquoi les villes ont aussi besoin, pour mener leurs politiques d’adaptation, | ||
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| - | Nous n’en sommes pas toujours bien conscients, mais nous disposons de leviers pour nous réapproprier les espaces urbains et pour participer à les rendre plus vivables en période de fortes chaleurs. L’Agence de la transition écologique (Ademe) a ainsi créé un service numérique public gratuit, « Plus fraîche ma ville », consacré aux collectivités, | ||
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| - | En nous informant mieux pour prendre conscience de la situation particulière de notre ville, en participant à des concertations locales sur les projets d’aménagement, | ||
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| - | Lire aussi : Planter, débitumer, rendre l’accès à l’eau… contre la chaleur en ville, Rennes fait de la dentelle | ||
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| - | Des balades urbaines pour prendre conscience de son environnement | ||
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| - | Depuis quelques années, de plus en plus de communes proposent aux citoyens d’appréhender de façon plus concrète la façon dont leur environnement urbain surchauffe, par exemple à travers des « balades urbaines et climatiques ». | ||
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| - | Le principe est le suivant : citoyens, élus et experts techniques se réunissent pour suivre un parcours dans la ville à un moment où il fait chaud. De point en point, ils échangent sur leurs sensations dans les différents espaces – trottoirs goudronnés, | ||
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| - | Le premier but est d’objectiver l’aggravation de la chaleur estivale ressentie par l’effet d’îlot de chaleur urbain, ce phénomène qui se traduit par des températures plus élevées en ville qu’en zone rurale. Faire le constat partagé de cette surchauffe sur le terrain permet déjà aux participants de créer un consensus. Dans un second temps, l’idée est de créer du dialogue entre élus, techniciens et habitants pour favoriser un passage à l’action rapide et durable. | ||
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| - | C’est par exemple la démarche qui a été menée à Toulon et à la Seyne-sur-Mer, | ||
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| - | Lire aussi : Pourquoi fait-il toujours plus chaud en ville ? | ||
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| - | Participer aux programmes de sa commune | ||
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| - | Une fois le constat posé, comment agir ? Difficile de s’y retrouver dans la jungle des interlocuteurs et des programmes communaux. Il existe pourtant plusieurs façons de prendre part aux décisions et aux actions publiques menées pour adapter les villes à la chaleur. | ||
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| - | Cela passe par la participation à des concertations locales, par exemple pour concevoir une cour d’école, une place, un parc municipal… Ou, très concrètement, | ||
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| - | Saint-Michel-de-Lanès (Aude), qui a connu un tel projet il y a une dizaine d’années, | ||
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| - | À Elne, dans les Pyrénées-Orientales, | ||
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| - | Comment lancer un projet avec d’autres citoyens ? | ||
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| - | Parfois, attendre que les transformations viennent du haut peut être long et frustrant. De nombreux projets émergent des citoyens eux-mêmes, qui à partir des besoins qu’ils identifient, | ||
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| - | Il est tout à fait possible de rejoindre des collectifs citoyens existants, ou même, si vous avez une idée pour lutter contre la chaleur en ville près de chez vous, de fédérer d’autres citoyens pour agir avec vous. Quitte à demander ensuite à la ville de vous accompagner – financièrement, | ||
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| - | C’est ce qui s’est produit à la cascade des Aygalades, dans les quartiers nord de Marseille (Bouches-du-Rhône), | ||
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| - | « Permis de végétaliser » | ||
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| - | Il existe des façons plus individuelles de s’engager contre la surchauffe urbaine. De plus en plus de villes octroient par exemple des « permis de végétaliser » : il suffit de demander à la ville le droit de planter telles espèces à tel endroit. | ||
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| - | Certains citoyens prennent les devants et s’approprient les espaces délaissés, | ||
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| - | Plus simplement, nous avons tous un rôle à jouer sur le bien-être thermique collectif par nos comportements du quotidien. Cela passe par exemple par un usage raisonné de la climatisation : si celle-ci est, en bien des lieux, indispensable, | ||
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| - | D’autres pratiques existent pour rafraîchir le logement en évitant, dans bien des cas, le recours à la climatisation : fermer les volets et les stores, humidifier le logement (en faisant sécher une serviette ou un drap mouillé), placer des films anti-chaleur sur les vitres ou encore planter des arbres ou des haies au sud et à l’ouest de l’habitat. | ||
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| - | La version originale de cet article a été publiée dans The Conversation. | ||
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| - | The Conversation | ||
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