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-====== Le Monde – Dans le porno, comment le piratage a mué pour s’attaquer aux actrices du X, victimes impuissantes de « leaks » ====== 
- https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2025/08/13/dans-le-porno-comment-le-piratage-a-mue-pour-s-attaquer-aux-actrices-du-x-victimes-impuissantes-de-leaks_6628853_3451060.html 
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-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
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-Séries d’été 
-Dans le porno, comment le piratage a mué pour s’attaquer aux actrices du X, victimes impuissantes de « leaks » 
-« Un monde de pirates » (3/5). Les pirates aspirent les contenus de professionnelles de l’érotisme ou de la pornographie pour les diffuser gratuitement. Un phénomène qui concerne parfois des vidéos non consenties. 
-Par Aurélien Defer et Florian Reynaud 
-Par Aurélien Defer et Florian Reynaud 
-Par Aurélien Defer et Florian Reynaud 
-Article réservé aux abonnés 
-Jean-Luc Navette 
-JEAN-LUC NAVETTE 
-Suivie par plus d’un demi-million d’abonnés sur Instagram, l’actrice pornographique Khalamité est l’une des Françaises les plus populaires du genre. Mais cette célébrité a un prix : en quelques clics, il est aujourd’hui possible de trouver sur Internet de nombreuses versions piratées, donc gratuites, de certaines de ses vidéos, à l’origine payantes. « Au début, j’étais saoulée de voir mes contenus fuiter, témoigne cette Lyonnaise de 27 ans. Ça a duré une semaine, jusqu’à ce que je me rende compte que c’était une lutte perdue d’avance. » 
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-Ces fuites – des « leaks » dans le jargon des initiés – trahissent une évolution importante du piratage dans le secteur très particulier du porno. Pour en décrypter les mécanismes, il faut commencer par s’attarder un instant sur le petit monde des créateurs indépendants, comme Khalamité. Ces dernières années, certaines femmes, et quelques hommes, ont monté leur propre structure de production de photos et de vidéos afin de contrôler leur diffusion, payante, sur des plateformes telles que OnlyFans ou MYM. 
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-Le principe est simple : l’internaute désireux d’accéder à ces contenus exclusifs doit s’acquitter d’un abonnement (généralement un minimum de 5 euros par mois) censé bénéficier à l’actrice ou à l’acteur en question. A la faveur des confinements liés à la pandémie de Covid-19 en 2020, ces plateformes sont devenues incontournables, et les créatrices telles que Khalamité, des personnalités très en vue. Un « business model » en somme. Mais pas pour autant une recette miracle… Le secteur étant soumis à une rude compétition, seule une infime minorité parvient à dégager des revenus corrects. 
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-Dans ce contexte financier tendu, le vol de contenus est un fléau lourd de conséquences. L’adversaire ? Des pirates, suiveurs acharnés des « indépendantes », prêts à tout pour récupérer ces images puis les diffuser, gratuitement cette fois, au plus grand nombre. 
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-Une des méthodes les plus répandues consiste à s’abonner à la page payante d’un modèle, le temps d’en aspirer les vidéos, et de le partager ensuite sur des sites Internet qui sont, eux, libres d’accès. Il en existe ainsi des centaines, comme les français VeryLeak’s et Leakimedia. Certains vont même jusqu’à proposer une organisation semi-professionnelle, un véritable catalogue aux centaines de pages, chacune étant consacrée à une actrice – très rarement à un acteur. Ces dernières, évidemment, ne perçoivent pas un centime sur les contenus ainsi mis à disposition. 
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-Un « jeu » très masculin 
-Interrogé par Le Monde, un administrateur de VeryLeak’s confirme l’ampleur du phénomène et l’interprète avant tout comme la conséquence du refus absolu des pirates de payer quoi que ce soit. « Beaucoup de gens sont habitués aux contenus gratuits et voient mal le fait de devoir payer pour du contenu personnalisé, explique-t-il. Ça devient un jeu, une “chasse au leak”. » 
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-Certains se prennent tant au « jeu » qu’ils finissent par former une sorte de confrérie, très largement masculine. « Il y a une vraie communauté d’entraide derrière [des sites comme VeryLeak’s] », confie un pirate, l’idée étant d’échanger des informations, des adresses, des astuces. Une affaire de camaraderie ? Pour Carmina, directrice du studio alternatif Carré Rose Films et victime de telles « fuites », c’est surtout une volonté, très masculine, de blâmer telle ou telle actrice sur le mode « Elle fait des camshows pour de l’argent et ce n’est pas normal ! ». 
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-A bien y regarder, ces sites ne présentent pas que des photos et vidéos volées de « travailleuses du sexe », de professionnelles de l’érotisme ou de la pornographie. Il arrive de plus en plus fréquemment que des célébrités, voire des anonymes, fassent l’objet de fils de discussion sur lesquels se retrouvent des photos d’elles en maillot de bain, volées sur Instagram. D’autres fois, les pirates s’organisent et mènent l’enquête, à l’affût d’hypothétiques images intimes. Madelaine Thomas, créatrice de contenus pour adultes, dénonce un côté « boys club ». « Une culture de la vantardise », résume-t-elle. Sur les forums, chacun veut être celui qui trouve ou apporte du contenu « pour les gars ». 
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-Dans ce contexte, la misogynie a libre cours. Le vocabulaire employé est souvent dégradant, certains utilisateurs se livrant à des cyberviolences sexistes, comme les « deepfakes » – des montages assistés par intelligence artificielle dans lesquels les visages de femmes, connues ou pas, sont incrustés dans des scènes pornographiques. 
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-Selon Madelaine Thomas, cette diffusion sauvage ne relève pas du banal piratage, mais plutôt d’une véritable violence. Ainsi « immortalisée » à son corps défendant, une ex-travailleuse du sexe qui souhaiterait faire disparaître tout ou partie de ses contenus ne pourrait pas le faire. Une façon de l’empêcher, pour l’éternité, de contrôler son image. 
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-Combat à armes inégales 
-Le phénomène est plus cruel encore quand les contenus gravés dans la mémoire du Web sont des vidéos non consenties. Ainsi, les femmes du studio GirlsDoPorn, abusées et menacées par un pornographe américain ayant récemment plaidé coupable, tentent depuis des années de faire disparaître les vidéos où elles apparaissent. D’autres fois, ce sont les images de victimes de trafic sexuel et de mineures – bien présentes sur OnlyFans, comme l’ont révélé plusieurs enquêtes – qui sont ainsi récupérées et « archivées » par les pirates. 
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-La lutte contre leurs manœuvres est d’autant plus complexe que les victimes se heurtent à un mur : les portails pirates, parfaitement conscients d’être dans l’illégalité, ignorent généralement les réclamations pour atteinte au droit d’auteur. Comme ils sont hébergés à l’étranger, la seule arme est bien souvent de demander à Google d’arrêter de référencer les sites concernés, une tâche qui peut aujourd’hui être sous-traitée à de grandes entreprises spécialisées. Mais ces démarches restent trop coûteuses pour bien des créatrices indépendantes. D’autant que le piratage prospère également sur une plateforme plus difficile encore à modérer : la messagerie Telegram, qui regorge, elle aussi, de canaux plus ou moins professionnels consacrés à la diffusion sauvage de photos et de vidéos pornographiques issues des plateformes payantes. « En tant que créatrice nous n’avons aucun contrôle là-dessus », s’indigne Carmina, de Carré Rose Films. 
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-Pour tenter de régler le problème, Madelaine Thomas a récemment lancé Image Angel, un outil numérique destiné à identifier les abonnés suspectés de diffuser illégalement du contenu de créatrices. Les plateformes qui permettent aux indépendantes de vendre leurs productions ont aussi un rôle à jouer dans ce combat – à armes inégales – contre les pirates. Sollicité par Le Monde, OnlyFans assure leur fournir une gamme de dispositifs antipiratage. MYM, de son côté, n’a pas donné suite. 
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-Dans la pratique, plusieurs des créatrices interrogées se sont résignées, comme Khalamité. « Il y aura tous les jours de nouveaux leakers, de nouveaux canaux Telegram », regrette la Lyonnaise. Tout en comprenant la détresse de ses consœurs moins en vue, qui peinent à dégager un revenu, elle se montre fataliste : « De toute façon, les gens qui vont consommer ces leaks ne sont pas ceux qui m’auraient donné de l’argent. » 
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-Aurélien Defer et Florian Reynaud 
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