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-====== Le Monde – Télétravail : « Pour le patronat français, la vie personnelle doit être assujettie aux exigences de l’entreprise » ====== 
- https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/08/11/teletravail-pour-le-patronat-francais-la-vie-personnelle-doit-etre-assujettie-aux-exigences-de-l-entreprise_6628043_3232.html 
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- Pixels 
-Pourquoi la généralisation du contrôle de l’âge inquiète les défenseurs des libertés numériques 
-Déployée au Royaume-Uni et sur certains sites pornographiques en France, la technologie controversée devrait également être mise en œuvre dans l’Union européenne. 
-Par Florian Reynaud 
-Par Florian Reynaud 
-Par Florian Reynaud 
-Article réservé aux abonnés 
-LE MONDE 
-LE MONDE 
-Depuis le 25 juillet, le Royaume-Uni teste à grande échelle la vérification d’âge. Tous les sites et services en ligne hébergeant du contenu réservé aux adultes doivent désormais s’assurer que des mineurs ne peuvent y accéder, en utilisant des services permettant d’estimer ou prouver qu’un internaute a bien plus de 18 ans. Dès les premiers jours de l’entrée en vigueur de cette nouvelle norme, quelque 5 millions de « vérifications » de ce type avaient lieu chaque jour au Royaume-Uni, selon les chiffres de l’Age Verification Providers Association (association des fournisseurs de vérification d’âge, AVPA), principal lobby de ce secteur en pleine croissance. 
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-Le texte de loi à l’origine de ce dispositif, l’Online Safety Act, voté en 2023, vise avant tout les principales industries pour adultes, et surtout la pornographie, habituée à laisser les internautes cliquer sur une simple déclaration sur l’honneur. Le problème de l’exposition des plus jeunes à des contenus pour adultes, aussi bien sur les réseaux sociaux que sur les plateformes pornographiques, est bien réel : en France, 2,3 millions de mineurs fréquentent des sites pornographiques chaque mois, selon l’Arcom. Au Royaume-Uni, les chiffres de l’Ofcom s’élèvent à 8 % des 8-14 ans. 
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-Dans la pratique, des acteurs très divers ont commencé à déployer la vérification d’âge sur le sol britannique, dont des réseaux sociaux comme Bluesky ou Reddit. De quoi inquiéter les organisations de défense de la vie privée et des libertés numériques, qui s’érigent depuis des années contre la progression de la vérification d’âge en ligne. Car la tendance dépasse le Royaume-Uni et pourrait, à terme, concerner l’Union européenne, les Etats-Unis (une vingtaine d’Etats ayant déjà légiféré en ce sens) et l’Australie. En France, deux lois successives ont entériné depuis 2020 la vérification d’âge. Une myriade d’entreprises spécialisées cherchent déjà à se positionner sur le marché. 
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-Des craintes pour la vie privée 
-Ces outils sont d’abord vus comme un danger pour la vie privée des utilisateurs. La vérification d’âge repose en effet sur le traitement de données parfois sensibles par des entreprises tierces, chargées de vérifier si un internaute a bien plus de 18 ans. Qu’il s’agisse de transmettre un document d’identité, de demander à sa banque ou son opérateur d’attester de son âge ou de fournir un « selfie » pour qu’une IA analyse les traits de son visage, ces systèmes ajoutent une nouvelle couche de collecte de données, quand bien même celle-ci est fermement encadrée et protégée par le droit. 
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-Pour Ella Jakubowska, responsable des politiques publiques pour le collectif European Digital Rights (EDRi), la généralisation de ce type de contrôle crée « des points de défaillance pour les pirates, qui chercheront des vulnérabilités ». Si bien qu’il y aura, selon elle, « inévitablement des personnes dont les données sensibles fuiteront, peu importe la solidité du système ». Un argument réfuté par Iain Corby, directeur exécutif de l’AVPA : pour lui, le secteur privé de la vérification d’âge bénéficie d’une décennie de maturité technologique et est aujourd’hui « le secteur technologique le plus surveillé en matière de vie privée ». 
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-Chercheurs, industriels et responsables politiques poussent pour des solutions dites de « double anonymat » : si un tiers de confiance (comme une banque ou un opérateur) fournit une preuve d’âge, celui-ci ne doit pas savoir quel site son client cherche à visiter, et ce site ne doit pas obtenir d’informations personnelles sur le visiteur. 
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-De nombreux observateurs craignent par ailleurs que les plateformes se montrent trop zélées, censurant ou cachant derrière la vérification d’âge des contenus légitimes et informatifs. Au Royaume-Uni, « il y a eu une course pour se mettre en conformité » et « les plateformes seront obligées de censurer certains contenus pour ne pas risquer leur responsabilité », avance Paige Collings, militante sur les questions de libertés d’expression et de vie privée pour l’Electronic Frontier Foundation (EFF), principale organisation non gouvernementale (ONG) américaine de défense des libertés numériques. « Déterminer qu’un contenu est blessant est subjectif et arbitraire. Et cela peut venir englober les discours pro-LGBT, les contenus informationnels et éducatifs sur le cancer du sein, la santé féminine ou les droits des personnes trans », ajoute-t-elle. 
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-Une efficacité remise en question 
-Nombre d’enfants et adolescents trouveront des solutions de contournement, remarquent également les ONG. Sur le réseau social Discord, qui a récemment mis en place un contrôle de l’âge, certains ont par exemple utilisé le visage d’un personnage de jeu vidéo pour authentifier leur compte comme celui d’un adulte. Quant aux VPN, les réseaux privés virtuels qui permettent de faire passer sa connexion Internet par un autre pays, ils connaissent une popularité record au Royaume-Uni, rapporte la BBC. 
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-Restent deux questions centrales : une vérification d’âge entièrement respectueuse de la vie privée est-elle possible, et peut-on réellement empêcher les mineurs d’accéder aux contenus pornographiques ? « Il pourrait y avoir une solution technique atteignant un palier suffisant de protection des données », estime Ella Jakubowska, en réponse à la première question, mais « nous n’y sommes pas encore ». En revanche, pour elle, chercher un outil infaillible à 100 % semble illusoire : « Il n’est pas difficile pour une personne relativement à l’aise avec le numérique d’échapper » aux contrôles. 
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-Aussi bien l’EFF que l’EDRi craignent que le contrôle de l’âge ait été vendu comme un « remède miracle » qui n’arrivera en réalité pas à rendre l’Internet plus sûr pour les mineurs. « Ce n’est pas un problème qui a une solution technologique », tranche Paige Collings, qui plaide pour « une meilleure éducation à l’école, une meilleure sensibilisation des parents », afin que les enfants « soient mieux équipés ». 
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-Florian Reynaud 
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