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-====== Le Monde – Drogues : sur les applications de messagerie, les points de deal numériques se démocratisent ====== 
- https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/08/04/drogues-sur-les-applications-de-messagerie-les-points-de-deal-numeriques-se-democratisent_6626440_3224.html 
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-Société 
-Drogues : sur les applications de messagerie, les points de deal numériques se démocratisent 
-Une note de police, datée du 30 juillet, souligne que les groupes criminels ont investi « les nouvelles technologies, outils désormais incontournables du commerce illicite des drogues ». Snapchat, WhatsApp, Signal, Telegram… Les vendeurs s’appuient sur les canaux les plus populaires pour toucher leur clientèle. 
-Par Thomas Saintourens 
-Par Thomas Saintourens 
-Par Thomas Saintourens 
-Article réservé aux abonnés 
-C’était un plan réservé aux initiés, un marché caché que seuls les consommateurs de drogues les plus aguerris en informatique savaient arpenter. Il fallait maîtriser le dark Net, qu’une poignée de trafiquants précurseurs avait investi pour y vendre l’interdit hors de tout contrôle. 
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-Ces « places de marché », écloses dans les années 2010, ont peu à voir avec le panorama actuel de la vente à distance de stupéfiants que dépeint une note de police datée du 30 juillet, soulignant que « les groupes criminels se sont adaptés en recourant massivement à la livraison » et en investissant pour cela « les nouvelles technologies, outils désormais incontournables du commerce illicite des drogues ». Selon les enquêteurs spécialisés, les points de deal numériques connaissent une popularité inédite : ils comptabilisent « entre 100 000 et 300 000 membres actifs sur l’ensemble des réseaux de vente de stupéfiants ». 
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-La numérisation du trafic – un phénomène aussi appelé « ubershit » – a pris de l’ampleur avec la période du Covid-19 et des confinements. Outre qu’il permettait de contrecarrer les limitations de déplacements, le système de livraisons à domicile s’est imposé comme une façon de déjouer les contrôles de police et d’éviter les tensions sur les points de deal traditionnels, tout en proposant de nouveaux services à une clientèle élargie, et connectée. 
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-Cette numérisation accompagne la baisse du nombre de points de vente physiques, aujourd’hui établis à 2 729 – soit 32 % de moins qu’en 2022. Les vendeurs s’appuient sur les applications des messageries les plus populaires pour toucher leur clientèle : Snapchat, considéré comme une « vitrine », mais aussi WhatsApp, Signal et Telegram. 
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-Usage des cryptomonnaies 
-A défaut des « choufs » (veilleurs) et de « charbonneurs » (vendeurs), indispensables sur le terrain, les réseaux passés au numérique emploient des « centres d’appels » permettant de gérer les commandes, des flottes de livreurs – embauchés pour attirer le moins possible l’attention – ainsi que des créatifs, chargés du design et du marketing. 
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-Certains des « fours » (lieux de vente de stupéfiants) les plus populaires ont aussi développé leur déclinaison numérique. C’est le cas de « Mistral 38 », un point de vente du quartier Mistral, à Grenoble, fort d’une offre en ligne particulièrement bien approvisionnée, dont certains sachets comportent un QR code renvoyant vers l’adresse du point de deal physique du réseau. 
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-Ces offres cousues main, pensées pour assurer des transactions fluides, surfent aussi sur la démocratisation de l’usage des cryptomonnaies. Le recours à ce moyen de paiement, de plus en plus usuel, est facilité par des applications mobiles dédiées, mais aussi des distributeurs automatiques présents dans certains commerces de quartiers. 
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-Ainsi, Telegram ayant rehaussé les contrôles et renforcé sa coopération avec les autorités depuis l’arrestation à l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis) en août 2024 de Pavel Durov, son fondateur, certains trafiquants ont migré vers d’autres applis plus confidentielles, comme « Potato Chat » et « Luffa », associant les profils des clients à leur portefeuille de crypto-actifs. 
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-En 2024, 675 signalements ont été émis, essentiellement par des particuliers, via la plateforme Pharos, pour dénoncer des sites ou comptes versés dans la vente de produits stupéfiants. Depuis le 13 juin 2025, et l’entrée en vigueur de la loi « narcotrafic », les compétences de Pharos ont été étendues pour rendre inaccessibles les sites hors-la-loi de vente de produits stupéfiants. Le point de départ attendu d’une nouvelle stratégie, déplaçant le « pilonnage » des points de deal vers le terrain numérique. 
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-Thomas Saintourens 
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