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Une entreprise souhaitait tester la semaine de quatre jours. Elle a fini par licencier un employé pour avoir cumulé deux emplois [ElseNews]

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Une entreprise souhaitait tester la semaine de quatre jours. Elle a fini par licencier un employé pour avoir cumulé deux emplois

Publié le 11/08/2025 à 06:40
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vaera - Journaliste jeuxvideo.com
À Barcelone, la société Metrickal, spécialisée dans le recrutement à distance, a voulu expérimenter la semaine de quatre jours. Dans cette quête d’efficacité, elle a découvert qu’un de ses employés travaillait également pour une autre entreprise.

Une entreprise souhaitait tester la semaine de quatre jours. Elle a fini par licencier un employé pour avoir cumulé deux emplois
Une expérimentation ambitieuse
Patrick Synge, cofondateur et directeur commercial de Metrickal, s’est lancé dans un projet innovant : adapter les rythmes de travail pour permettre à ses équipes de ne travailler que quatre jours par semaine, sans perdre en productivité. Pour y parvenir, il a demandé à ses salariés d’installer le logiciel DeskTime, un outil de suivi de l’activité numérique permettant d’identifier comment chacun utilise son temps sur son poste professionnel. Mais l’outil, censé favoriser l’optimisation des tâches, a révélé une tout autre réalité.

Un salarié… à double emploi
L’analyse des données de DeskTime a mis en évidence qu’un salarié en télétravail intégral, déjà sous surveillance pour baisse de performance, consacrait plus de la moitié de sa journée à des activités sans lien avec Metrickal. L’entreprise pour laquelle il semblait réellement œuvrer ? Une société américaine, identifiée dans les rapports générés automatiquement.

“'Il a probablement oublié que le logiciel tournait en arrière-plan'”, a expliqué Patrick Synge à Business Insider. “Je soupçonnais quelque chose, mais sans preuve, je ne voulais pas agir à la légère.” Cette fois, la preuve était irréfutable.

La goutte de trop
Outre la découverte du pluri-emploi non déclaré, c’est la charge de travail reportée sur les collègues qui a exaspéré la direction. “Ses retards ont pesé sur le reste de l’équipe. Ce n’était ni juste, ni respectueux”, déplore le dirigeant. Pour lui, la loyauté envers l’entreprise et ses collègues prime sur toute autre considération.

Ironie de l’histoire : Patrick Synge s’affiche régulièrement sur les réseaux comme un défenseur du “side hustle”, ces emplois secondaires permettant de compléter ses revenus. Il en a même fait un levier de recrutement externe pour ses propres produits. Sauf qu’ici, il considérait implicitement Metrickal comme l’emploi principal… sans imaginer qu’il puisse n’être que le second.

Si la situation du salarié barcelonais peut sembler marginale, elle illustre une tendance croissante : en Espagne, selon une étude d’Infojobs, 15% des travailleurs auraient au moins deux emplois, parfois en simultané. Pour 40% d’entre eux, il s’agit de pallier des revenus insuffisants, quand 32% recherchent un complément financier.

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