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-====== Aurillac : quel bilan pour le festival de théâtre de rue ? ====== 
-Publié : 26 août 2025 à 18h05 par La rédaction  
-L'édition 2025 du festival a été marquée par de violents affrontements dans les rues d'Aurillac en marge de la soirée d'ouverture. 
-Des dégradations dans les rues d'Aurillac pendant l'édition 2025 du festival de théâtre de rue. 
-Crédit : Fanny Paul / Totem 
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-C'est l'heure du bilan pour le festival international de théâtre de rue  
-d'Aurillac (Cantal). 201.000 festivaliers ont été comptabilisés sur les quatre jours. La population de la ville a été multipliée quasiment par neuf et les hôtels affichaient complet.      
-C'est toujours difficile de dire ce qu'il ne se passe pas. En tout cas, on a eu plusieurs actes préparatoires, on a eu beaucoup de tags. On a eu, on le sait, beaucoup de préparation aussi de la part de gens qui voulaient tester le dispositif de forces de l'ordre. Et donc grâce au renfort de deux compagnies de CRS supplémentaires dès le jeudi matin par le ministre de l'Intérieur, nous avons pu mettre en place un service d'ordre efficace qui a effectivement permis d'éviter beaucoup de choses.    
-À noter également, le renfort de gendarmes et de policiers sur le terrain. 1.000 dépistages alcool et stupéfiants 
- ont été réalisés sur les routes du Cantal lors du festival.   
-De son côté, le maire d'Aurillac Pierre Mathonier a indiqué qu’entre les tags dans la ville ou la casse lors du premier soir du festival, les dégâts sont estimés à 50.000 euros.     
-https://www.radiototem.net/aurillac 
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-https://www.lamontagne.fr/aurillac-15000/loisirs/nuance-forcee-pour-le-bilan-le-theatre-de-rue-le-festival-ne-menace-rien-nest-pas-un-probleme-il-est-une-respiration_14739005/ 
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-====== Nuance forcée pour le bilan du théâtre de rue à Aurillac : "Le festival ne menace rien, il est une respiration" ====== 
-Exercice classique rendu difficile par les violences de mercredi dernier, la conférence de presse de bilan du Festival a permis à l’État et à la Ville de réaffirmer leur soutien au théâtre de rue. 
-Article inclus dans votre abonnement 
- 
-Par Pierre Chambaud 
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-Publié le 27 août 2025 à 08h07 
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-12 commentaires 
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-La présence accrue de policiers, vendredi, n’aura pas enflammé le festival et a contribué à éteindre une tentative d’affrontements © Jérémie FULLERINGER 
-Écouter l'article 
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-Une conférence de presse peut tenir de l’exercice acrobatique que les circassiens au programme des compagnies de passage ne renieraient pas. Comment faire le bilan d’une édition du Festival de théâtre de rue réussie d’un côté, mais entachée d’un épisode de violence, mercredi, et d’une tentative de déstabilisation vendredi ? 
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-Philippe Loos, préfet du Cantal, Pierre Mathonier, maire (PS) d’Aurillac et Frédéric Remy, directeur d’Éclat, association qui organise le festival, ont fait des allers/retours. Pour dire, d’abord, que l’affluence a été importante : « 12.000 personnes pour Transe express, sur la place Michel-Crespin (fondateur du festival, ndlr), c’est un record », s’enorgueillit ce dernier. 
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-201.000 personnes 
-Le logiciel Flux Vision, de l’Office de tourisme, a compté 201.000 personnes en cumulé, en s’appuyant sur le décompte des téléphones. Si le mode de calcul a ses limites, il permet de comparer les années entre elles. 2023 est loin derrière, avec 159.000 personnes, et 2024, année record dopée par le 15 août au cœur de la fête, est approchée (232.000 spectateurs). 
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-Ce festival, c’est de l’attractivité. Quand les hôtels sont pleins à 98 %, cela génère quelque chose. Il y a tout un écosystème qui est mis en place. 
-Pierre Mathonier (Maire (PS) d'Aurillac) 
-Il résume : « C’est un moment d’effervescence populaire. Les gens sourient, les gens rient. C’est un espace de mixité sociale, avec une large palette de spectacles gratuits, pour tous les âges. » 
- 
-Et il y a cette tâche. Depuis le centre opérationnel départemental, Philippe Loos se souvient avoir vu « environ 200 personnes, même s’il est compliqué de discerner qui casse, qui soutient, qui filme pour les réseaux sociaux. Il y a eu un affrontement direct avec les CRS et j’ai trouvé le comportement des policiers très bon. » 
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-Le contact dure plus d’une heure, les répliques durent jusqu’à trois heures du matin et des vitrines sont cassées, tout autour du Square : 
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-J’ai une pensée pour les commerçants : l’État et les services publics seront là pour les accompagner et pour que cela ne soit qu’un mauvais souvenir 
-Philippe Loos (Préfet du Cantal) 
-La pensée est partagée par Pierre Mathonier, qui regrette que l’accent ait été mis uniquement sur « un espace de quelques centaines de mètres carrés et quelques vitrines, les mêmes images qui repassent en boucle, alors que les festivaliers qui étaient à l’Hôtel-de-Ville n’ont même rien vu. Je recevais des messages qui me disaient que tout Aurillac brûlait ! » 
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-Rumeurs 
-Cela donne un récit sans nuances où les extrêmes se montent dessus, alliés de circonstances pour créer du vacarme : d’un côté, des émeutiers « qui étaient là pour générer un événement médiatique et créer une révolte » ; de l’autre, des influenceurs « dont on comprend la volonté de vouloir faire la promotion d’idées radicales ». 
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-Loin des écrans de télé et des réseaux sociaux, le festival a continué à vivre. « La fréquentation n’a pas baissé, note Frédéric Remy. Ce qui a nui au festival, ce sont les événements, mais aussi l’instrumentalisation qui en a été faite. » Alors il répète : « Oui, des incidents isolés et violents ont eu lieu. Nous sommes solidaires des commerçants touchés, nous condamnons ces événements. » 
- 
-Il sourit. « Il y a eu beaucoup de rumeurs. Il a fallu les démentir… J’aurais été appelé par la ville de Toulouse, qui souhaiterait reprendre le festival, ainsi que par une organisation de chats qui voudrait reprendre la rue aux chiens, en disant : elle est à nous ! » Il redevient sérieux : 
- 
-Nous ne laisserons pas s’installer un récit travesti qui fait du festival un bouc émissaire. Le festival ne menace rien, il n’est pas un problème, il est une respiration. Il mérite d’être compris et je pense qu’il mérite d’être aimé et défendu. 
-Frédéric Remy (Directeur d'Eclat) 
-Vendredi, un nouvel épisode de violence a été tué dans l’œuf. « On a vu des personnes aller au contact, se rappelle le préfet. Il y a eu un bond offensif de la part des CRS, ce qui a provoqué une dislocation complète du regroupement. » Éteint par les renforts policiers arrivés le jeudi matin, ce petit groupe radical avait tenté de rallier le public du festival à sa cause. Sans succès. La présence policière accrue n’a pas été l’étincelle mettant le feu aux poudres. 
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-Changement 
-Le travail de médiation, entamé depuis plusieurs années et maintenu tout au long du festival, a aussi fonctionné. Le mouvement n’a pas fait tache d’huile, contrairement à l’attaque du tribunal, en 2023, ou quelques dizaines de manifestants à la mairie étaient devenus 1.000 au Palais de justice, au fil d’une déambulation. Mercredi, puis vendredi, « les émeutiers étaient là pour casser le festival, reprend Pierre Mathonier. Cela ne marchera pas, parce que les festivaliers ne sont pas prêts à casser une ville qui les accueille. » 
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-En l’état, il n’y a pas de raison qu’un festival qui n’a pas été annulé en cours de route ne se tienne pas l’an prochain. « Il y a des gens qui le critiquent et qui le critiqueront toujours, clôt Frédéric Remy. Nous continuerons à aller vers eux. » « Le référendum, on l’aura aux élections municipales, insiste Pierre Mathonier. Ceux qui sont contre le festival doivent le mettre dans leur programme. » 
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-Lire les 12 commentaires 
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-Hôtes pleins …. Oui peut être, mais combien de commerces sont fermés et ne peuvent pas travailler et combien cela coûte la collectivité ce genre de manifestation… coupons les subventions et on verra… Les auriaquois sont au moins tranquille un an. 
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-2,2 millions d euros de subventions pour 4 jours. Avant que les bénéfices des hôtels et autres commerces atteignent ce montant …. Stop à tous ces spectacles gratuits financés avec nos impôts 
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-====== Où est passé Oscar, un des deux cygnes emblématiques du square Vernemouze d'Aurillac ? ====== 
-Scarlett, 15 ans elle aussi, se retrouve seule dans le bassin du square Vernemouze. © Jérémie FULLERINGER 
-Le retour du couple emblématique à plumes blanches au square Vermenouze devait marquer la fin du Festival d’Aurillac. Et un retour à la normale après leur exfiltration jeudi 21 août, au matin, au lendemain des émeutes nocturnes qui ont entaché la première soirée du festival. Mais, hélas, il n’en est rien. 
-Car dans la nuit de vendredi 22 à samedi 23 août, le cygne Oscar, âgé d’une quinzaine d’années, comme sa compagne Scarlett, a été tué, sauvagement mordu au cou alors qu’il était cloîtré dans l’enceinte du chenil désaffecté du centre technique municipal (CTM), implanté rue Sistrières. 
-Une martre suspectée 
-Les deux cygnes blancs polonais « ont été installés jeudi 21 août au matin dans le chenil pour chiens vacants du CTM, anciennement affecté à la brigade cynophile de la police municipale. Ça représente 100 m² d’espace vert clôturé », explique Marc Delort, directeur du CTM.  
-« Les tôles qui entouraient le square avaient été arrachées la veille (par les émeutiers, ndlr) », précise Vincent Fournier. Le cygne Oscar « aurait été tué par une martre (de la même famille que les fouines, les mustélidés, ndlr) », suspecte le directeur de cabinet du maire d’Aurillac. Face à la prédation, l’oiseau n’a pas pu s’envoler, ayant subi auparavant une opération d’éjointage (qui consiste à couper une partie de l’aile). 
-Le directeur du CTM est aussi convaincu par la piste qui mène à la présence de la martre. Selon lui, les traces de l’attaque, des morsures uniquement au cou, supposent l’action malfaisante d’une d’entre elles. Alors qu’un renard l’aurait plutôt déchiqueté. Preuve supplémentaire, « un agent municipal a vu passer une martre à proximité du CTM quelques jours auparavant », ajoute Marc Delort. Mais à l’heure actuelle, le portrait-robot du « coupable » n’est donc pas définitivement dressé. 
-Série noire 
-Au lendemain de l’attaque fatale, survenue dans la nuit de vendredi 22 à samedi 23 août et après avoir retrouvé le corps inanimé d’Oscar, les services de la ville ont pris en charge la protection de Scarlett. Elle a été retirée et « installée avec une bassine d’eau et à manger dans le local attenant au chenil », poursuit Marc Delort. Et la veuve à plumage blanc a pu retrouver dès mardi 26 août au matin son cours d’eau du square Arsène-Vermenouze, sans son binôme. 
-Pour les cygnes blancs d’Aurillac, la saga familiale se dessine en noir… Le dernier-né de Scarlett et Oscar, le cygneau Éclat, avait, lui aussi, été retrouvé mort à l’automne 2022. Des témoins avaient aussi rapporté des vols d’œufs les années précédentes…  
-« On lui cherche un remplaçant », fait savoir Vincent Fournier, qui assure avoir pris contact avec la ferme de Beaumont, spécialisée notamment dans l’élevage de certains oiseaux d’ornement. Mais la question se pose. 
-« Quid de l’avenir de ces cygnes en plein centre-ville ?, s’interroge le directeur du centre technique, est-ce qu’on repart sur un couple en rachetant un mâle ou est-ce qu’on laisse Scarlett s’éteindre tranquillement ? » 
-A la une 
-https://www.lamontagne.fr/aurillac-15000/faits-divers/oscar-un-des-deux-cygnes-emblematiques-du-square-vernemouze-d-aurillac-tue-par-un-predateur_14739677/ 
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-====== La Montagne: Nuance forcée pour le bilan du théâtre de rue à Aurillac : "Le festival ne menace rien, il est une respiration" ====== 
- https://www.lamontagne.fr/aurillac-15000/loisirs/nuance-forcee-pour-le-bilan-le-theatre-de-rue-le-festival-ne-menace-rien-nest-pas-un-probleme-il-est-une-respiration_14739005/ 
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-Festival 
-Nuance forcée pour le bilan du théâtre de rue à Aurillac : "Le festival ne menace rien, il est une respiration" 
-Exercice classique rendu difficile par les violences de mercredi dernier, la conférence de presse de bilan du Festival a permis à l’État et à la Ville de réaffirmer leur soutien au théâtre de rue. 
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-Par Pierre Chambaud 
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-Publié le 27 août 2025 à 08h07 
-12 commentaires 
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-La présence accrue de policiers, vendredi, n’aura pas enflammé le festival et a contribué à éteindre une tentative d’affrontements © Jérémie FULLERINGER 
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-Une conférence de presse peut tenir de l’exercice acrobatique que les circassiens au programme des compagnies de passage ne renieraient pas. Comment faire le bilan d’une édition du Festival de théâtre de rue réussie d’un côté, mais entachée d’un épisode de violence, mercredi, et d’une tentative de déstabilisation vendredi ? 
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-Philippe Loos, préfet du Cantal, Pierre Mathonier, maire (PS) d’Aurillac et Frédéric Remy, directeur d’Éclat, association qui organise le festival, ont fait des allers/retours. Pour dire, d’abord, que l’affluence a été importante : « 12.000 personnes pour Transe express, sur la place Michel-Crespin (fondateur du festival, ndlr), c’est un record », s’enorgueillit ce dernier. 
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-201.000 personnes 
-Le logiciel Flux Vision, de l’Office de tourisme, a compté 201.000 personnes en cumulé, en s’appuyant sur le décompte des téléphones. Si le mode de calcul a ses limites, il permet de comparer les années entre elles. 2023 est loin derrière, avec 159.000 personnes, et 2024, année record dopée par le 15 août au cœur de la fête, est approchée (232.000 spectateurs). 
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-Ce festival, c’est de l’attractivité. Quand les hôtels sont pleins à 98 %, cela génère quelque chose. Il y a tout un écosystème qui est mis en place. 
-Pierre Mathonier (Maire (PS) d'Aurillac) 
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-Et il y a cette tâche. Depuis le centre opérationnel départemental, Philippe Loos se souvient avoir vu « environ 200 personnes, même s’il est compliqué de discerner qui casse, qui soutient, qui filme pour les réseaux sociaux. Il y a eu un affrontement direct avec les CRS et j’ai trouvé le comportement des policiers très bon. » 
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-J’ai une pensée pour les commerçants : l’État et les services publics seront là pour les accompagner et pour que cela ne soit qu’un mauvais souvenir 
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-La pensée est partagée par Pierre Mathonier, qui regrette que l’accent ait été mis uniquement sur « un espace de quelques centaines de mètres carrés et quelques vitrines, les mêmes images qui repassent en boucle, alors que les festivaliers qui étaient à l’Hôtel-de-Ville n’ont même rien vu. Je recevais des messages qui me disaient que tout Aurillac brûlait ! » 
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-Rumeurs 
-Cela donne un récit sans nuances où les extrêmes se montent dessus, alliés de circonstances pour créer du vacarme : d’un côté, des émeutiers « qui étaient là pour générer un événement médiatique et créer une révolte » ; de l’autre, des influenceurs « dont on comprend la volonté de vouloir faire la promotion d’idées radicales ». 
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-Loin des écrans de télé et des réseaux sociaux, le festival a continué à vivre. « La fréquentation n’a pas baissé, note Frédéric Remy. Ce qui a nui au festival, ce sont les événements, mais aussi l’instrumentalisation qui en a été faite. » Alors il répète : « Oui, des incidents isolés et violents ont eu lieu. Nous sommes solidaires des commerçants touchés, nous condamnons ces événements. » 
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-Il sourit. « Il y a eu beaucoup de rumeurs. Il a fallu les démentir… J’aurais été appelé par la ville de Toulouse, qui souhaiterait reprendre le festival, ainsi que par une organisation de chats qui voudrait reprendre la rue aux chiens, en disant : elle est à nous ! » Il redevient sérieux : 
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-En l’état, il n’y a pas de raison qu’un festival qui n’a pas été annulé en cours de route ne se tienne pas l’an prochain. « Il y a des gens qui le critiquent et qui le critiqueront toujours, clôt Frédéric Remy. Nous continuerons à aller vers eux. » « Le référendum, on l’aura aux élections municipales, insiste Pierre Mathonier. Ceux qui sont contre le festival doivent le mettre dans leur programme. » 
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-====== La Montagne: "Toute l’équipe bosse ensemble, ce qui est rare" : comment nettoyer la ville d'Aurillac après le Festival de théâtre de rue ====== 
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-  https://www.lamontagne.fr/aurillac-15000/actualites/comment-nettoyer-la-ville-d-aurillac-apres-le-festival-de-theatre-de-rue_14738971/ 
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-La Montagne 
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-Travaux - Urbanisme 
-"Toute l’équipe bosse ensemble, ce qui est rare" : comment nettoyer la ville d'Aurillac après le Festival de théâtre de rue ? 
-Sur le pont tous les matins du Festival de théâtre de rue, du mercredi 20 au samedi 23 août, les services techniques s’attaquent à leur mission la plus volumineuse : remettre le centre-ville dans le meilleur état de propreté possible. 
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-Par Mathis Lagrange 
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-Publié le 27 août 2025 à 12h23 
-11 commentaires 
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-Six agents sont dépêchés spécialement pour faire disparaître tous les graffitis du centre-ville. © Jérémie FULLERINGER 
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-«Tout devait être propre pour le début de Ruralitic (aujourd’hui, mercredi 27 août, ndlr). » L’objectif a été assuré par Christian Raoux et son équipe de nettoyage du centre-ville. Affiches à décrocher, lavage du sol, des parkings, poubelles à « benner » : dès le dimanche 24 août, premier jour post festival, les vingt-six agents de nettoyage de la ville se sont relayés pour remettre les rues comme neuves après le passage du Festival d’Aurillac. 
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-En priorité, les parkings. « C’est un des seuls moments durant l’année où il n’y a pas de voitures, explique Clément Gaillard, agent d’entretien. On peut repartir de zéro. » Ils ont fait en premier lieu le parking du Gravier, grandement sollicité par les stands alimentaires, dès la fin des festivités. Ce lundi 25 août, c’est la place Michel-Crespin qui est passée à la balayeuse et à la laveuse. 
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-« Depuis le Covid, on voit de gros efforts de la part des personnes sur les déchets » 
-Christian Raoux (chef d'équipe d'entretien de la ville) 
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-« Depuis le Covid, on voit de gros efforts de la part des personnes sur les déchets, reconnaît Christian Raoux. Même lorsque les poubelles sont pleines, ils mettent leurs ordures à côté de la corbeille et beaucoup moins n’importe où dans la rue. » Le chef d’équipe n’en est pas à son premier festival à Aurillac. Bien que le travail soit conséquent, « c’est une des meilleures semaines. Toute l’équipe bosse ensemble, ce qui est rare. » 
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-Sur les 26 agents, cinq conduisent les véhicules de nettoyage. © Jérémie Fulleringer 
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-Pendant de longues journées, les trois balayeuses et deux laveuses vont continuer de nettoyer l’hypercentre dans un premier temps, puis les quartiers en périphérie. 
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-Enlever les tags injurieux en priorité 
-« On en découvre de nouveaux chaque jour. » Gilles Lathière ne les compte même plus. Il est le chef de service responsable du « détaguage ». « On doit enlever en priorité les tags injurieux, ceux dans les écoles et tous les appels à la manifestation du 10 septembre. » 
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-© Jérémie Fulleringer 
-Deux méthodes. La première, la sableuse, intervient sur les surfaces comme de la pierre, ou du crépi. Un jet à forte pression projette du sable ultra-fin et fait partir le marquage. La seconde consiste à frotter avec un agent chimique sur les vitres, le métal ou notamment les blocs sanitaires. 
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-« Ça ne revient jamais réellement comme neuf mais si un particulier souhaite retrouver sa façade neuve, la solution est de passer un coup de peinture après notre intervention. » 
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-====== Arrêt sur images: "Violences à Aurillac" : le récit fait à la télé très contesté sur place ====== 
- https://www.arretsurimages.net/articles/violences-a-aurillac-le-recit-fait-a-la-tele-tres-conteste-sur-place 
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-"Violences à Aurillac" : le récit fait à la télé très contesté sur place 
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-enquête 
-"Violences à Aurillac" : le récit fait à la télé très contesté sur place 
-Un localier : "On a vu arriver BFM et CNews avec leurs caméras, venir chercher ce qu’ils voulaient : de l’audimat" 
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-Clara Barge  
-Clara Barge 
-28 août 2025 Maj: 28 août 2025 
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-Réservé à nos abonné.e.s 
-"Violences", "policiers blessés", "situation incontrôlable"… Voilà l’image qui a été donnée, à la télévision, du festival de théâtre de rue d’Aurillac (3000 artistes et 180000 spectateur·ices), notamment sur CNews et BFMTV. Des conclusions très affirmatives, fondées sur des sources parfois contestables. "Arrêt sur images" a eu accès à d’autres récits des évènements, très éloignés du chaos décrit par la télévision. Certains titres nationaux ont fait état de "300" casseurs. "Complètement faux", selon un journaliste local et plusieurs festivalier·es, qui en ont estimé… six fois moins. Un récit contradictoire absent à l'écran. 
-Entre deux spectacles de théâtre et de cirque, Louna, 24 ans, reçoit un message de sa grand-mère. "Tout va bien ma chérie ? J'ai vu les émeutes aux infos". Elle lève les yeux au ciel : elle était présente à Aurillac, cette nuit du 20 au 21 août, au festival d'art de rues. Un rendez-vous sur quatre jours, réunissant cette année 3000 artistes et 180000 spectateur·ices, où, selon la presse, "300 personnes, dont 60 cagoulées et masquées, s'en sont pris aux forces de l'ordre et aux commerces à Aurillac" (BFM), voyant "des affrontements entre des casseurs et deux compagnies de CRS" (L'Express). Loin de la "scène de guérilla" dont parlait le 20 heures sur France 2, Louna et plusieurs témoins sur place rapportent à Arrêt su... 
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-Il  
-Clara Barge 
-"Violences", "policiers blessés", "situation incontrôlable"… Voilà l’image qui a été donnée, à la télévision, du festival de théâtre de rue d’Aurillac (3000 artistes et 180000 spectateur·ices), notamment sur CNews et BFMTV. Des conclusions très affirmatives, fondées sur des sources parfois contestables. "Arrêt sur images" a eu accès à d’autres récits des évènements, très éloignés du chaos décrit par la télévision. Certains titres nationaux ont fait état de "300" casseurs. "Complètement faux", selon un journaliste local et plusieurs festivalier·es, qui en ont estimé… six fois moins. Un récit contradictoire absent à l'écran. 
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-Commentaires préférés des abonnés 
-Asinaute sans pseudo 1185a 
-28 août 2025 à 20:38:37 
-6 
-Il se trouve que j'y étais, je suis arrivé en rentrant d'un spectacle sur le square Vermenouze quand les fumées des premières grenades peinaient à se disperser. Une cinquantaine de personnes en grappes de 5 à 10 montaient sporadiquement provoquer 3 r(...) 
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-isaton 
-28 août 2025 à 22:47:40 
-1 
-Enfin, merci pour cet article qui me permet d’avoir l’info : un gars qui tague la façade d’une banque se fait arrêter par la police et des gens viennent protester contre son arrestation ; ensuite, le lendemain une manifestation dite « manif sauvage » est organisée pour protester contre la trop forte présence policière. 
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-j’ai bon, question résumé ? 
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-J’avais eu vent de cette bagarre sans aller plus loin dans l’information ; je restais juste étonné de cet événement dans ce cadre qu’est le festival des arts de la rue à cette période de l’année. 
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-il y a trois/quatre jours, je profitais du post sur Facebook d’une connaissance présente à ce moment là à Aurillac pour l’interroger sur le pugilat. Impossible d’obtenir une réponse, me soupçonnant d’être déjà au parfum, or non, si je questionne c’est parce que je ne sais pas les détails du truc. Bref, j’ai perdu un pote dans cette histoire. 
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-Encore merci à vous d’avoir relayé cette info dans ses juste proportions, d’autant qu’elles me replongent dans les riches heures de la lutte des Intermittents et Précaires en 2003 avec la Coordination parisienne et celle nationale ; un superbe apprentissage qui me sert aujourd’hui dans une chose plus petite : la condition de locataire en résidence sociale ; comment lutter pour voir son bailleur social faire son boulot et pas laisser une résidence se dégrader par négligence. 
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-Asinaute sans pseudo 1185a 
-28 août 2025 à 20:38:37 
-5 
-Il se trouve que j'y étais, je suis arrivé en rentrant d'un spectacle sur le square Vermenouze quand les fumées des premières grenades peinaient à se disperser. Une cinquantaine de personnes en grappes de 5 à 10 montaient sporadiquement provoquer 3 rangées de crs qui tapaient sur leurs boucliers. Un groupe a fracassé un distributeur et endommagé la partie basse d'une vitrine de pharmacie, un barnum de buvette a été mis à terre. Un feu de palette a été allumé. Voilà.  
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-Le lendemain soir, j'ai dû montrer patte blanche pour regagner ma location qui se trouvait dans la rue du commissariat, quartier bouclé, une dizaine de camions pleins se crs qui semblaient s'ennuyer fort. Dans le jardin des Carmes, donnant de l'autre côté de mon logement traversant, une ronde joyeuse et rythmée ignorait tout de la présence des représentants de l'ordre et dansait allègrement. J'aurais pu prendre une photo des uns, ou des autres, à quelques secondes près, et raconter 2 histoires totalement différentes.  
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-L'une aurait été bien mensongère... 
-robin 
-28 août 2025 à 20:06:00 
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-Aurillac et un des plus beau festival de théâtre de rue, il fait référence pour tous les autres à suivre, c'est un rassemblement familial pour tous, c'est du spectacle vivant gratuit, j'y ai pleuré de rire, en marge des dérives sont toujours possible, que la sécurité intervienne contre la violence, les brutalités, d'accord, mais pour un tag, ils auraient du se douter qu'il n'était pas tout seul 
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-il semblerait qu'ils se soient mis au service de leur candidat préféré qui semble avoir intérêt à ce que ça se passe mal pour paraitre le chevalier blanc qui remportera les suffrages 
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-à force de provocations, ils vont peut-être finir par l'avoir leur guerre civile 
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-nul doute que les chaînes anxiogènes viendront couvrir l'évènement l'an prochain dès son ouverture 
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