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-====== Le Monde – A Pékin, Ursula von der Leyen prévient que les relations sino-européennes sont « à un point d’inflexion » ====== 
- https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/24/a-pekin-von-der-leyen-previent-que-les-relations-sino-europeennes-sont-a-un-point-d-inflexion_6623513_3210.html 
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-International 
-A Pékin, Ursula von der Leyen prévient que les relations sino-européennes sont « à un point d’inflexion » 
-Le sommet entre les deux superpuissances économiques, censé célébrer les 50 ans de leurs liens diplomatiques, a mis en lumière les frustrations de l’UE, qui accuse un déficit commercial de 300 milliards d’euros par rapport à la Chine. 
-Par Harold Thibault (Pékin, correspondant) 
-Par Harold Thibault (Pékin, correspondant) 
-Par Harold Thibault (Pékin, correspondant) 
-Article réservé aux abonnés 
-Ouverture du 25ᵉ sommet UE-Chine, à Pékin, le 24 juillet 2025. 
-Ouverture du 25ᵉ sommet UE-Chine, à Pékin, le 24 juillet 2025. ANDRES MARTINEZ CASARES/AFP 
-Au moins les choses ont-elles été dites. Les dirigeants de l’Union européenne (UE) avaient fait le déplacement à Pékin pour évoquer, jeudi 24 juillet, directement avec le président chinois, Xi Jinping, puis avec le premier ministre, Li Qiang, la pile de contentieux qui empoisonnent les relations entre ces deux superpuissances économiques. 
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-La visite devait marquer un demi-siècle de liens diplomatiques sino-européens, mais la tonalité a surtout reflété le degré de frustration côté européen. « A mesure que notre coopération s’est intensifiée, les déséquilibres se sont renforcés. Nous sommes parvenus à un point d’inflexion », a constaté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en ouverture du sommet au Grand Palais du peuple, place Tiananmen. 
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-Deux grands sujets constituent les principaux irritants : le commerce, avec tous les contentieux qui en découlent, et le soutien industriel et diplomatique que la Chine ne cesse d’apporter à la Russie depuis que celle-ci a déclenché sa guerre en Ukraine. Le protocole aurait voulu que Xi Jinping fasse le déplacement à Bruxelles, puisque le précédent sommet s’était déjà tenu à Pékin, mais la diplomatie chinoise l’avait exclu. Les Européens ont choisi de ne pas s’en formaliser, jugeant indispensable d’aller échanger en personne avec le président chinois, tant le pouvoir est concentré autour de sa personne. 
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-Ils entendaient lui expliquer à quel point le déficit commercial de l’UE par rapport à la Chine – un montant de 300 milliards d’euros, qui a doublé en une décennie – n’est plus tenable pour les Vingt-Sept, mais aussi pourquoi les Européens considèrent l’Ukraine comme une question vitale pour leur sécurité. « La façon dont la Chine continue à interagir avec Poutine sera un facteur déterminant de nos relations à l’avenir », a averti Ursula von der Leyen. 
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-Communiqué commun sur le climat 
-Le diagnostic chinois diffère complètement. « Il n’existe pas de conflits d’intérêts ni de désaccords géopolitiques fondamentaux entre la Chine et l’UE », a soutenu le président chinois, appelant à « gérer correctement » les divergences. 
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-Mais les Européens ne se font aucune illusion. Au début du mois de juillet, à Bruxelles, le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, avait expliqué à la responsable de la politique extérieure, Kaja Kallas, qu’il était impensable pour Pékin de lâcher Moscou, car Washington risquerait alors de consacrer toute son attention à la montée en puissance de la Chine. La tonalité de la remarque, encore relativement diplomatique, masquait mal le fait qu’Européens et Chinois soutiennent deux pays en guerre l’un contre l’autre et que ce positionnement suscite une méfiance inévitable entre eux. 
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-Les deux parties sont finalement parvenues à s’entendre sur un communiqué commun sur la question climatique. Mais même cette négociation s’est révélée ardue jusqu’à la dernière minute, les Européens espérant davantage d’engagements précis des Chinois, qui, eux, estiment investir dans les énergies renouvelables plus que quiconque. 
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-Le sommet se présentait sous de mauvais auspices. Son format avait été réduit à un seul jour contre deux prévus initialement, avec un déplacement dans une ville de province en plein rattrapage technologique, Hefei. Pas plus tard que la veille de la rencontre, le ministre du commerce chinois, Wang Wentao, adressait des « représentations solennelles » (protestations) à l’UE pour son inclusion de deux banques du nord-est de la Chine, près de la frontière russe, dans son dix-huitième paquet de sanctions contre Moscou. 
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-Restrictions sur les terres rares 
-Pékin ne décolère pas non plus contre les surtaxes douanières imposées par l’UE, depuis le mois d’octobre 2024, sur les véhicules électriques chinois entrant sur son marché. Des exportations indispensables pour la Chine, la demande intérieure ne suffisant pas à absorber la production. Dans un élan d’optimisme, Ursula von der Leyen a salué le fait que les dirigeants chinois ont commencé à reconnaître, ces dernières semaines, l’existence d’une guerre des prix et donc de surcapacités chinoises, même si Pékin s’en tient au vocable plus codé d’« involution ». 
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-Pour autant, là aussi, les divergences d’appréciation sont profondes. Du point de vue européen, il est évident que le torrent de subventions publiques aux constructeurs chinois a largement contribué au problème, qui menace les industries automobiles européennes. Xi Jinping considère, lui, que les défis auxquels fait face l’UE « ne viennent pas de Chine ». Comprendre : les Européens ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes de n’avoir pas su investir dans des secteurs aussi cruciaux que les batteries électriques et les minerais stratégiques, dont les terres rares. 
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-Ces dernières, indispensables à la fabrication de produits de haute technologie, constituent un nouveau sujet de désenchantement européen, depuis que Pékin a restreint leur exportation en avril, mettant en péril le fonctionnement d’usines, notamment dans l’automobile, aux Etats-Unis ou en Europe. Les licences sont progressivement débloquées, mais l’incertitude s’est installée. Rare avancée concrète d’une journée tendue, Ursula von der Leyen a dit avoir obtenu un mécanisme pour « immédiatement vérifier et résoudre » auprès du gouvernement chinois les blocages qui pourraient advenir sur les livraisons de terres rares. 
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-Harold Thibault (Pékin, correspondant) 
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