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-====== Le Monde.fr: « Plus le management a gagné du terrain, moins il est compris et même toléré » ====== 
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- https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/07/08/plus-le-management-a-gagne-du-terrain-moins-il-est-compris-et-meme-tolere_6619869_3232.html 
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-https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/07/08/plus-le-management-a-gagne-du-terrain-moins-il-est-compris-et-meme-tolere_6619869_3232.html 
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-JM 
-DÉBATS 
-MANAGEMENT 
-« Plus le management a gagné du terrain, moins il est compris et même toléré » 
-TRIBUNE 
-Michel Berry 
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-Chercheur en sciences de gestion et du management 
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-Christophe Deshayes 
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-Chercheur en sciences de gestion et du management 
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-Les spécialistes du management Michel Berry et Christophe Deshayes estiment, dans une tribune au « Monde », que les critiques émises par le rapport de l’inspection générale des affaires sociales sur le management « à la française » reposent sur une définition rabougrie du management. 
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-Publié aujourd’hui à 07h30   Temps deLecture 3 min. 
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-Ala suite d’une mission d’enquête européenne menée par leurs soins, trois hauts fonctionnaires de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) ont acquis la conviction que le management à la française était de médiocre qualité et en retard sur les pratiques de ses voisins, ce qui justifierait, à leurs yeux, une nécessaire « inflexion ». En effet, l’impact de ce « mauvais » management ne se limiterait pas seulement à la qualité de vie au travail ou aux conditions de travail des salariés, il aurait aussi un effet sur les politiques sociales – comprendre, le taux d’emploi, les arrêts maladie, l’absentéisme, le sentiment de perte de sens au travail et in fine le risque de désengagement des salariés. De quoi justifier l’intervention de la puissance publique pour redresser la barre. 
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-Constatant que le management français serait plus encadré par la réglementation que ses voisins, mais de manière indirecte, les trois hauts fonctionnaires suggèrent une intervention plus directe pour remédier à ce qu’ils considèrent comme un paradoxe : « Modifier une ou plusieurs dispositions législatives dans l’objectif d’infléchir effectivement et durablement les pratiques managériales en France ; inscrire les pratiques managériales dans les thèmes du dialogue social obligatoire de la qualité de vie et des conditions de travail ; inscrire les pratiques managériales parmi les orientations stratégiques faisant l’objet de la procédure d’information-consultation avec le comité social et économique (CSE) ; étendre les pouvoirs du CSE en matière d’organisation du travail… » Rien que ça ! 
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-S’il faut bien reconnaître que le management toxique est malheureusement une réalité avérée et qu’il crée effectivement des dégâts destructeurs et peu réparables pour les victimes comme pour la collectivité, est-ce une raison suffisante pour que l’Etat s’en mêle, au-delà de la pénalisation de telles pratiques déviantes déjà en place ? On peut très sérieusement en douter. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les salariés ne veulent plus devenir manageurs à n’importe quel prix 
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-Sans fantasmer sur une éventuelle attaque idéologique cogestionnaire rampante, qui n’est probablement pas la volonté des fonctionnaires en question, la proposition paraît tout de même révélatrice d’une certaine dérive française à tout régenter. Mais c’est sans doute aussi le symptôme d’une crise de croissance du management, victime des effets à retardement de sa victoire à la Pyrrhus. Plus le management a gagné du terrain – il est aujourd’hui partout et tout est devenu management –, moins il est compris et même toléré. Il est souvent accusé de tous les maux. 
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-Raccourci bien trop rapide 
-Seule discipline académique à faire du management son objet d’étude, les sciences de gestion et du management le définissent aujourd’hui comme « l’organisation de l’action collective finalisée » – c’est-à-dire poursuivant un but, pas seulement le profit. Ce n’est pas la définition retenue par l’IGAS, qui préfère une définition réduite aux interactions entre les manageurs et les managés – le commandement chez les militaires ou le leadership chez les Anglo-Saxons. Si cette définition restrictive est fréquente chez les spécialistes du dialogue social et, par voie de conséquence, dans de nombreux esprits, elle n’en constitue pas moins une définition rabougrie du management. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « Qu’est-il arrivé au management pour qu’il soit presque devenu un gros mot ? » 
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-Parler correctement aux collaborateurs et reconnaître la valeur de leur travail peut évidemment être un marqueur intéressant d’un management de qualité, mais il est très loin d’être le seul et peut même parfois n’être qu’une pratique formelle cédant à la dernière convention sociale à la mode. Quant à faire de l’autonomie et de la collaboration dans le travail, voire du télétravail comme le fait l’IGAS, sans qu’aucun de ces termes n’ait été précisé, les marqueurs d’un management moderne indiscutable, quelle que soit la situation managériale, c’est un raccourci bien trop rapide. 
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-La méthodologie hybride suivie repose à la fois sur des données quantitatives macro assez peu convaincantes, car mal reliées aux conclusions, et sur de nombreux entretiens (162, dont une trentaine d’experts et scientifiques) dont la moitié en France et la moitié dans quatre autres pays (Allemagne, Irlande, Italie, Suède). Les entreprises interrogées en France (24), dont quatre personnes pour le seul groupe Renault, sont toutes de grandes entreprises adhérentes du Medef et/ou de l’Association française des entreprises privées. 
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-Manque de nuance 
-A l’étranger, les entreprises interrogées sont peu nombreuses (16 personnes pour 12 entreprises), une seule en Italie, le directeur des ressources humaines italien de Renault Italie, alors que trois personnes sont interviewées à l’ambassade de France en Italie. En Irlande, la moitié des personnes interrogées sont des manageurs locaux d’Axa ou de BNP Paribas. Peut-on vraiment parler de comparaison internationale ? 
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-Ce diagnostic s’appuie donc sur de nombreux entretiens menés très majoritairement dans les grandes entreprises françaises, y compris à l’étranger. Pour autant, les conclusions n’établissent pas de nuances entre les entreprises (taille, secteur, filiale locale, siège social, typologie d’actionnariat…). Cette mission dit s’être appuyée sur les analyses convergentes des chercheurs ; pourtant, un ouvrage de trois universitaires d’Ezra Suleiman (Princeton), Frank Bournois (ESCP Europe) et Yasmina Jaïdi (Paris II) osait parler de « prouesse française » (Odile Jacob, 2017) en parlant du management à la française tel qu’il était vécu par les salariés étrangers des entreprises du CAC 40. On peine à s’expliquer un tel écart. 
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-Lire aussi (2023) | Article réservé à nos abonnés Le rôle de manageur attire toujours, mais pas ses conditions de travail 
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-Finalement, les seules recommandations que l’on pourrait soutenir dans ce rapport concernent le financement de programmes de recherche en management et de formation de grande ampleur au management à condition, bien sûr, de s’assurer de la solidité des savoirs ainsi créés et transmis, car les bonnes intentions peuvent vite tourner au cauchemar. 
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-Michel Berry et Christophe Deshayes sont chercheurs en sciences de gestion et du management (L’Ecole de Paris du management). 
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-Michel Berry (Chercheur en sciences de gestion et du management) et Christophe Deshayes (Chercheur en sciences de gestion et du management) 
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