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| - | ====== La Cour des comptes secouée par la question du maintien en activité des magistrats ====== | ||
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| - | La Cour des comptes secouée par la question du maintien en activité des magistrats | ||
| - | Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, lors de la présentation du rapport financier annuel de la Cour à son siège, à Paris, le 12 mars 2024. | ||
| - | Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, lors de la présentation du rapport financier annuel de la Cour à son siège, à Paris, le 12 mars 2024. DIMITAR DILKOFF/AFP | ||
| - | Juridiction réputée pour son atmosphère feutrée, la Cour des comptes est le théâtre d’un affrontement inédit. « La Cocotte-Minute est pleine, soupire un magistrat financier. Il règne un sentiment d’injustice et de maltraitance à la Cour. » A l’origine de ces tensions en interne : la question brûlante du maintien en activité des magistrats âgés de 67 ans ou 68 ans, désireux de reporter leur départ à la retraite pour des raisons professionnelles et financières. | ||
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| - | Comme l’a relevé La Lettre, le 26 février, et, selon les recoupements du Monde, une dizaine de magistrats ont vu leur demande de maintien partiellement ou totalement rejetée, depuis 2024, par Pierre Moscovici, premier président de la juridiction depuis 2020, et son administration. Et ce, alors qu’elles étaient « quasi systématiquement acceptées jusqu’en 2023 », souffle un magistrat et comme le confirme la direction de la juridiction. | ||
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| - | Depuis la réforme des retraites de 2023, les hauts fonctionnaires peuvent faire une telle demande pour maintenir leur activité jusqu’à 70 ans. Certains magistrats concernés déplorent un non-respect des procédures législatives et réglementaires, | ||
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| - | Selon nos informations, | ||
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| - | Problématiques « budgétaires » | ||
| - | Alors que les critères de décision pour repousser le départ à la retraite d’un magistrat sont l’intérêt du service, l’aptitude et le mérite, une dizaine de magistrats financiers en poste ou honoraires joints par Le Monde (ils ont tous requis l’anonymat) décrivent « une atmosphère délétère », « une institution abîmée », « des décisions arbitraires et discrétionnaires » de M. Moscovici, « qui mettent à mal les notions d’expérience et d’expertise et les principes d’indépendance, | ||
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| - | Newsletter | ||
| - | La direction de la juridiction assure que « quatorze demandes de recul, prolongation ou maintien d’un an ou plus ont été accordées et cinq demandes de magistrats ont fait l’objet d’un maintien ou d’une prolongation en 2025 ». Elle précise que le maintien, désormais « limité », « est apprécié en considération de l’intérêt du service et de l’aptitude de l’intéressé, | ||
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| - | Lire aussi (2020) | | ||
| - | Signe que l’incendie couve, Le Monde a appris que l’Association des magistrats de la Cour des comptes a adressé, en juin, un courrier à M. Moscovici pour l’interroger sur les bases juridiques de ses décisions. D’après nos informations, | ||
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| - | « Le premier président, qui a le pouvoir de recruter, de proposer des nominations depuis la réforme de la haute fonction publique de 2023, et de décider des maintiens en toute indépendance, | ||
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| - | « Mosco est très politique » | ||
| - | Si le maintien en activité « est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », la « gestion nébuleuse des ressources humaines » et le mode de gouvernance de M. Moscovici sont égratignés par de nombreux magistrats, au premier rang desquels figurent les conseillers maîtres. « Le premier président se comporte comme un ministre », lâche un magistrat, agacé comme de nombreux confrères par les « ambitions politiques », la « communication permanente » de l’ex-député socialiste passé par Bercy (2012-2014) et la Commission européenne (2014-2019), | ||
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| - | « Il ne faut pas confondre la frustration exprimée par quelques individus par rapport à leur situation personnelle avec le climat social de la Cour qui est, lui, particulièrement positif », rétorque la direction de la Cour, estimant « la maison plus attractive que jamais ». « L’institution est en pleine dynamique, grâce au projet collectif mené depuis cinq ans, qui a favorisé de nombreuses avancées sociales », ajoute-t-elle. | ||
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| - | Lire aussi | | ||
| - | « Mosco est très politique, se plie moins à la collégialité et a moins la capacité de se faire à l’ethos de la Cour que ses prédécesseurs, | ||
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| - | « On ne gère pas une institution régalienne comme une entreprise : on peut mesurer tous les dangers de ces pratiques sur le plan de l’indépendance, | ||
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| - | « Je ne suis pas un autocrate » | ||
| - | « C’est un procès d’intention profondément malveillant, | ||
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| - | « Je me suis toujours strictement tenu à mon devoir de neutralité et d’impartialité, | ||
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| - | Sur un plan symbolique, la situation personnelle de M. Moscovici fait grincer des dents en interne. Arrivé à la limite d’âge fixée par la loi, 68 ans, le premier président bénéficie d’un recul de cette limite d’une année « pour enfant à charge et scolarisé ». « Ce recul n’est pas une prolongation d’activité ou un maintien soumis à appréciation, | ||
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| - | Son mandat s’achèvera donc le 26 septembre 2026, « avant l’élection présidentielle, | ||
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