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| ====== Les lieutenants de louveterie autorisés à tuer un loup dans le Cantal ====== | |
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| Les éleveurs étaient sans solutions face aux attaques récentes sur les troupeaux. © Agence SAINT FLOUR | |
| Cinq attaques sur des troupeaux en quelques semaines. Le secteur entre Chastel-sur-Murat et Chavagnac serait devenu un terrain de chasse du loup. A priori des loups, puisqu’un couple aurait été aperçu et il pourrait y avoir des louveteaux. Au grand désarroi des éleveurs d’ovins cantaliens. « Cela fait cinq ou six ans qu’on connaît le loup, expliquait hier, au lendemain d’une attaque diurne sur son exploitation, Jérôme Planchot. Mais c’était de temps en temps, on arrivait à s’en sortir en protégeant nos bêtes. Maintenant, c’est régulier, et il attaque même en journée. Soit il faut rentrer les brebis, soit il faut quelqu’un pour les garder en permanence, ce n’est pas tenable. » | |
| Impuissants | |
| « Les pacages la nuit ne servent plus à rien, les patous ce n’est pas une solution puisqu’ici on a des parcelles très morcelées et rentrer les bêtes 24 heures sur 24 ça n’a pas de sens, a embrayé Jacky Berinque, dont le cheptel de son épouse a été attaqué par deux fois, à Chavagnac. Les brebis, c’est six mois dedans, six mois dehors, c’est comme ça et pas autrement. » Pour Guillaume Roux, un autre éleveur de Chavagnac qui a perdu des bêtes, « la seule solution, c’est de tuer le loup » | |
| Autorisation | |
| Et c’est la solution vers laquelle on s’achemine, dans le secteur, comme l’a annoncé Joël Piganiol, président de la FDSEA du Cantal, hier, à des éleveurs. « Le loup n’a pas sa place adossé à une situation d’élevage, comme dans notre département. C’est de plus en plus difficile de le faire entendre à une société qui ne se rend plus compte de la réalité, mais c’est un fait. Alors, nous avons pressé le préfet et il nous a entendus : désormais, les lieutenants de louveterie seront mobilisés pour prélever un loup. » | |
| « Seule solution » | |
| Jusqu’ici, seuls les chasseurs avaient le droit de procéder à des tirs de défense. « Mais ce n’était pas suffisant, a poursuivi le responsable syndical. Les lieutenants de louveterie ont un autre matériel, avec des fusils à visée nocturne, financés par la chambre d’agriculture et le Département. Nous avons eu leur président départemental des lieutenants de louveterie, Pierre Balez et il nous a assuré que les sept lieutenants seraient disponibles pour assurer cette mission. On peut leur faire confiance. | |
| C’est dommage qu’on doive en arriver à des prédations pour mettre en œuvre ce qui est la seule solution. Mais, au moins, il n’a pas fallu attendre six mois, comme en Margeride, il y a deux ans, pour la déclencher. | |
| Aides | |
| Par voie d’un communiqué, la préfecture a confirmé, hier, cette autorisation conférée aux lieutenants de louveterie, autour de l’exploitation de Jérôme Planchot. Puisque, selon le cadre juridique, il y a eu un deuxième constat de dommage en moins de quatre mois sur ses bêtes. Par ailleurs, les services de l’État ont classé les communes de Chavagnac et Murat en cercle 1 du plan loup, permettant ainsi aux éleveurs impactés d’avoir droit à des aides pour des mesures de protection des troupeaux pour un montant global de 20.900 euros : surveillance et gardiennage renforcés des troupeaux, achat et entretien de chiens de protection, investissements de matériel pour la sécurisation des élevage | |
| A la une | |
| https://www.lamontagne.fr/murat-15300/actualites/les-lieutenants-de-louveterie-autorises-a-tuer-un-loup-dans-les-environs-de-murat-dans-le-cantal_14725613/ | |