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-====== Le Monde – Aux Etats-Unis, l’agressivité et les accents autoritaires de la nouvelle administration Trump ====== 
- https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/29/aux-etats-unis-les-accents-autoritaires-de-la-nouvelle-presidence-trump_6624976_3210.html 
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-https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/29/aux-etats-unis-les-accents-autoritaires-de-la-nouvelle-presidence-trump_6624976_3210.html 
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-INTERNATIONAL 
-Aux Etats-Unis, l’agressivité et les accents autoritaires de la nouvelle administration Trump 
-Le président américain conduit une stratégie de rupture marquée par la mise en œuvre de droits de douane spectaculaires, l’intensification du contrôle de l’immigration et la prolongation de politiques fiscales favorables aux plus aisés. 
-Par Gilles Paris (Washington, envoyé spécial) 
-Par Gilles Paris (Washington, envoyé spécial) 
-Par Gilles Paris (Washington, envoyé spécial) 
-Aujourd’hui à 05h06, modifié à 07h31 
-Lecture 5 min Read in English 
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-Donald Trump, dans un centre de rétention de migrants, à Ochopee (Floride), le 1ᵉʳ juillet 2025. EVELYN HOCKSTEIN/REUTERS 
-Sa réélection incontestable et l’impossibilité constitutionnelle de se représenter en 2028 auraient pu conduire Donald Trump à se poser enfin en rassembleur. Ne serait-ce que pour la postérité. Depuis son retour à la Maison Blanche, le président des Etats-Unis a fait au contraire le choix de renchérir dans l’agressivité, la menace et l’intimidation. Recevant à la Maison Blanche des responsables religieux et du monde des affaires, le 14 juillet, le président des Etats-Unis a attaqué ses adversaires démocrates en assurant qu’ils étaient « le Mal ». Il a relayé, le 1er juillet, les discours xénophobes qui ont accompagné l’émergence d’une figure progressiste dans la course à la mairie de New York, Zohran Mamdani, né en Ouganda, envisageant même un réexamen de sa procédure de naturalisation. 
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-Cette menace a également été agitée envers son ancien allié Elon Musk, lui aussi né en dehors des Etats-Unis, après leur rupture spectaculaire, en juin. Le même mois, le département de la justice a publié une note faisant de la dénaturalisation une priorité, même si elle ne peut s’appliquer qu’à des personnes ayant « obtenu illégalement » leur naturalisation ou en « dissimulant un fait important ou en faisant délibérément de fausses déclarations ». Le 12 juillet, le président n’a pas exclu de retirer sa citoyenneté à l’une de ses critiques les plus mordantes, la comédienne Rosie O’Donnell, née aux Etats-Unis, alors qu’une telle mesure outrepasserait ses pouvoirs constitutionnels. 
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-L’agressivité de l’administration Trump envers ses adversaires a franchi une nouvelle limite, le 14 juillet, lorsque le département de défense a annoncé abruptement qu’aucun de ses responsables ne participerait à un forum annuel devant débuter le lendemain à Aspen, dans le Colorado. Ce rendez-vous bipartisan, consacré aux questions de sécurité et de politique étrangère, était jusqu’alors considéré comme très consensuel. « Les hauts représentants du ministère de la défense ne participeront plus à un événement qui promeut le Mal que constitue le mondialisme, le mépris de notre grand pays et la haine du président des Etats-Unis », a assuré une porte-parole du Pentagone. L’ancien conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, Jake Sullivan, figurait parmi les personnalités invitées. 
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-Privatisation de l’institution judiciaire 
-La visite de Donald Trump au département de la justice, le 14 mars, avait été présentée comme la volonté de mettre fin à son instrumentalisation à des fins politiques. Elle a consacré au contraire une forme de privatisation de l’institution judiciaire, illustrée par la nomination de fidèles aux postes les plus stratégiques de ce département et à la tête de la police fédérale, aujourd’hui empêtrés dans la gestion de l’affaire Jeffrey Epstein. 
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-La mise au pas politique a été illustrée par le limogeage de dizaines de fonctionnaires impliqués dans les enquêtes visant Donald Trump, auxquelles sa réélection a mis fin. Les élus démocrates du Sénat ont vivement protesté, le 16 avril, contre un passage en force au bénéfice de l’un de ses anciens avocats personnels, Emil Bove, propulsé à un poste de juge fédéral d’appel en dépit d’un faible bagage juridique et d’accusations d’un lanceur d’alerte selon lequel ce dernier était prêt à ignorer les décisions de justice bloquant des expulsions de migrants en situation irrégulière. 
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-Lire aussi 
-Donald Trump piégé par ses contradictions sur l’affaire Jeffrey Epstein 
-Donald Trump continue par ailleurs d’instruire la théorie du complot de fraudes lors de la présidentielle de 2020. Son obstination avait conduit à l’assaut de ses fidèles contre le Capitole, à Washington, le 6 janvier 2021, dont il a gracié toutes les personnes jugées et condamnées pour des violences envers les services de police présents sur place. Dans une tentative inédite de prise de contrôle des procédures de vote qui relèvent des Etats, le département de justice a demandé à une dizaine d’entre eux la communication des listes d’électeurs ainsi que d’autres informations relatives aux élections. 
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-Cette initiative alimente les craintes quant à l’usage qui pourrait en être fait lors des élections de mi-mandat, en 2026, traditionnellement difficiles par le parti qui occupe la Maison Blanche. Pour prévenir une défaite, Donald Trump a également apporté son soutien au redécoupage de la carte électorale envisagé par certains Etats dans l’espoir de gagner, notamment au Texas, des sièges supplémentaires au Congrès. 
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-Lire aussi 
-Entre le Texas et la Californie, la guerre du redécoupage électoral a commencé 
-La mansuétude de la justice envers les fidèles du président est devenue la norme, rappelée par la décision de la procureure générale des Etats-Unis, Pam Bondi, le 12 juillet, d’abandonner des poursuites contre un médecin de l’Utah accusé d’avoir détruit des vaccins contre le Covid-19 et d’avoir délivré de faux certificats de vaccination contre de l’argent. 
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-Dans le même temps, une enquête du FBI a été ouverte contre l’ancien directeur du FBI, James Comey, limogé en 2017, l’ancien directeur de la CIA John Brennan, qui avait quitté ses fonctions avant le début du premier mandat du républicain. Elle vise de possibles « agissements répréhensibles » lors de l’enquête sur l’ingérence de la Russie au bénéfice de Donald Trump lors de la campagne présidentielle qui avait précédé. 
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-Un procureur spécial, Robert Mueller, avait conclu en 2019 à la réalité de cette ingérence sans se prononcer sur une éventuelle collusion avec l’équipe de campagne de Donald Trump. L’une des filles de James Comey, une procureure impliquée à New York dans la procédure pénale contre Jeffrey Epstein, a été également limogée le 16 juillet sans explications. 
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-Intimidation de la presse 
-La stratégie d’intimidation assumée adoptée par la Maison Blanche, qui continue par ailleurs de viser les universités, comme l’a montrée la démission du président de l’université de Virginie, le 27 juin, lui a permis de prendre l’ascendant sur les médias. La décision, le 2 juillet, de Paramount, propriétaire de la chaîne CBS, de verser 16 millions de dollars (14 millions d’euros) à Donald Trump pour solder un contentieux judiciaire en a apporté une nouvelle preuve. Le républicain reprochait à CBS d’avoir favorisé la candidate démocrate à la présidentielle Kamala Harris en retouchant le contenu d’un entretien. 
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-Lire aussi 
-CBS annonce la fin du « Late Show » de Stephen Colbert, qui dénonçait un accord passé par la chaîne avec Donald Trump 
-Cette accusation était jugée peu étayée, mais la concession de Paramount est intervenue alors que le groupe attendait un feu vert de l’administration fédérale pour fusionner avec la société de production Skydance. Le 18 juillet, le président des Etats-Unis a engagé des poursuites contre le Wall Street Journal, propriété avec la chaîne conservatrice Fox News du magnat australo-américain Rupert Murdoch, après la publication d’un article rappelant ses liens, pourtant connus de longue date, avec Jeffrey Epstein. L’intimidation, avec Donald Trump, n’épargne personne. 
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-Donald Trump a obtenu de nombreux succès au cours des six premiers mois de son second mandat. Grâce à ses menaces de guerre commerciale visant le Mexique, il a pu parvenir à une diminution historique des entrées de sans-papiers sur le sol américain. Fort d’un Parti républicain totalement à sa main, il a également fait adopter un gigantesque projet de budget prolongeant notamment les baisses d’impôts massives adoptées pendant son premier mandat qui profitent surtout aux plus fortunés. Sa base ne lui a jusqu’à présent pas tenu rigueur des coupes drastiques opérées dans les budgets sociaux, dont il s’était pourtant porté garant par le passé. 
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-Ces coupes claires ne seront cependant pas suffisantes pour limiter la hausse du déficit fédéral. Le Grand Old Party, autrefois très attaché au conservatisme fiscal, s’y est résigné, à une poignée d’exceptions au Congrès, tout comme il a embrassé sans réserve les hausses de taxes douanières défendues par Donald Trump. La Cour suprême, enfin, a validé le principe d’une extension de son pouvoir, en amorçant la révision d’une jurisprudence datant de 1935 garantissant l’indépendance d’agences fédérales, ainsi qu’en limitant la capacité des juges fédéraux à bloquer l’application de décrets présidentiels en attendant un jugement sur le fond. Elle ne cesse de valider sur la forme ces décrets en attendant des jugements sur le fond qui interviendront bien plus tard. Ces résultats n’ont pourtant pas fait baisser les tensions, bien au contraire. La fracture intérieure américaine a de beaux jours devant elle. 
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-Lire aussi 
-« Aux Etats-Unis, le Parti républicain est désormais une secte autoritaire centrée autour d’une personnalité » 
-Gilles Paris (Washington, envoyé spécial) 
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