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-====== Le Monde – D’« Amsterdam » à « Ne me quitte pas », les chansons de Brel entrent dans la danse, à Avignon ====== 
- https://www.lemonde.fr/culture/article/2025/07/08/d-amsterdam-a-ne-me-quitte-pas-les-chansons-de-brel-entrent-dans-la-danse-a-avignon_6619961_3246.html 
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-Culture 
-D’« Amsterdam » à « Ne me quitte pas », les chansons de Brel entrent dans la danse, à Avignon 
-A la Carrière de Boulbon, Anne Teresa De Keersmaeker, accompagnée de Solal Mariotte, met en mouvement 26 standards du chanteur belge, au risque d’en surligner le message. 
-Par Rosita Boisseau (Boulbon (Bouches-du-Rhône)) 
-Par Rosita Boisseau (Boulbon (Bouches-du-Rhône)) 
-Par Rosita Boisseau (Boulbon (Bouches-du-Rhône)) 
-Article réservé aux abonnés 
-« Brel », d’Anne Teresa De Keersmaeker, au Festival d’Avignon, le 4 juillet 2025. 
-« Brel », d’Anne Teresa De Keersmaeker, au Festival d’Avignon, le 4 juillet 2025. CHRISTOPHE RAYNAUD DE LAGE/FESTIVAL D’AVIGNON 
-Elle tourne, elle pirouette, droite, gauche, à l’endroit et à l’envers, en veste grise, puis blanche, en pantalon, en slip et sans. Elle virevolte beaucoup Anne Teresa De Keersmaeker dans le spectacle Brel, cocréé et interprété avec Solal Mariotte. Lui, expert aguerri en breakdance, tourbillonne également énormément. Les chansons de Jacques Brel (1929-1978) étourdissent. Le style de la chorégraphe joue les toupies, mais le vertige ne colle pas toujours à la peau de la valse. 
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-Un rond de lumière blanche, un micro. Les 300 mètres carrés du plateau de la Carrière de Boulbon se resserrent autour de ce cercle momentanément vide qui marque l’espace du chanteur disparu. Son visage et sa silhouette apparaîtront bientôt sur l’impressionnante paroi rocheuse qui surplombe de ses 41 mètres la scène. Il est 22 heures, lundi 7 juillet. Sur les gradins, 1 200 spectateurs ont rendez-vous avec Brel. C’est la huitième production programmée à Avignon d’Anne Teresa De Keersmaeker qui y fut invitée dès ses débuts en 1983. 
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-Dans la lignée de son solo Once (2001), créé sur le disque Joan Baez in concert, la chorégraphe belge, figure de premier plan du spectacle vivant, se risque à un tour de chant dansé dont la playlist aurait gagné à un choix resserré. Aucun des tubes ne manque parmi les 26 titres choisis en concertation avec Solal Mariotte. D’Amsterdam à Quand on n’a que l’amour en passant par Ne me quitte pas, Les Bourgeois et Ces gens-là, les grands refrains se précipitent. Les thèmes amour, mort, danse, temps et vieillesse surfilent la pièce et ouvrent les bras à un album d’images cruellement sentimentales. Un arc narratif massif chez Brel dont on mesure au fil du spectacle combien il peut peser magnifiquement lourd. 
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-« Bruxelles » et « Le Plat Pays » 
-Danser Jacques Brel se révèle plus casse-gueule qu’on ne le pense. Dans le programme, Solal Mariotte le déclare lui-même : « Les chansons de Brel sont tellement riches que l’on peut se demander s’il est nécessaire d’y ajouter de la danse. » De fait, magnifiques, d’une beauté à pleurer, elles sont pour beaucoup dans l’attrait de cette production et son succès public. Sophistiquées et brutes, violemment intimes et raides dans leur façon d’arracher la vérité en laissant la peau à vif, elles ouvrent des béances. Si certaines dégagent une voie royale au mouvement, d’autres, plus datées ou intensément bizarres comme Les Bonbons, sont complexes à mettre en jambes sans se prendre les pieds dans le tapis de l’incarnation à gros traits. 
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-Lors d’une répétition de « Brel », d’Anne Teresa De Keersmaeker, au Festival d’Avignon, le 4 juillet 2025. 
-Lors d’une répétition de « Brel », d’Anne Teresa De Keersmaeker, au Festival d’Avignon, le 4 juillet 2025. CHRISTOPHE RAYNAUD DE LAGE/FESTIVAL D’AVIGNON 
-Cette pente de la théâtralité explicite entraîne parfois le duo dans un sur-jeu. Avec force mimiques, Anne Teresa De Keersmaeker et Solal Mariotte illustrent trop littéralement des situations et des personnages alors que leurs seules présences dansées suffisent à raconter. Pour la chanson J’arrive, par exemple, ils foncent droit jusqu’au bord du plateau et stoppent net comme arrêtés en pleine course. Sans ajouts ni commentaires parasites, cette séquence brille de justesse. 
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-Les tubes de Jacques Brel tendent une perche énorme à Anne Teresa De Keersmaeker. Les deux compatriotes belges et flamands se rejoignent à Bruxelles, où la chorégraphe vit, et dans Le Plat Pays, qui est le leur. Parallèlement, difficile de ne pas relier certaines paroles avec sa trajectoire. Les Flamandes notamment, qui dansent jusqu’à 100 ans, font la fête à cette interprète de haut vol qui a taillé son écriture spiralée à même l’énergie de sa jeunesse intrépide. Régulièrement, quelques passages de son œuvre fondatrice Fase (1982) surgissent : bras balanciers pour allers-retours cadencés. Et lorsqu’elle entonne au micro le début de Rosa, rosa, rosam, elle souligne que sa compagnie fondée en 1983 se nomme Rosas. 
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-L’imposant décor que devient la Carrière de Boulbon, métamorphosée en salle de spectacles, est ici impeccablement habillé par les textes de Brel. Du plateau à la falaise, les phrases défilent et rebondissent les unes sur les autres. Projetées à différentes hauteurs de la roche qui les sculpte, elles se modulent en énormes lettres, puis en plus petites, se dressent bien droites ou s’étalent en serpentant. Des mots sont flashés et appellent en mémoire le reste des chansons. L’ensemble compose un ballet visuel et textuel envoûtant qui se dissout magiquement dans la nuit. Alors, « Chauffe, Marcel ! » 
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-Brel, de et avec Anne Teresa De Keersmaeker et Solal Mariotte. Chansons de Jacques Brel. Scénographie de Michel François. Costumes d’Aouatif Boulaich. Dramaturgie de Wannes Gyselinck. Carrière de Boulbon, à Boulbon (Bouches-du-Rhône). Jusqu’au 20 juillet, à 22 heures. 
-Rosita Boisseau (Boulbon (Bouches-du-Rhône)) 
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