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-Cette agglo poursuit sa politique de rénovation thermique des copropriétés privées 
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-======  Rénovation thermique mise en lumière jeudi 10 juillet 2025 par Aurillac Agglomération : deux copros aurillacoises ont bénéficié de l’OPAH 2023-2027.    ====== 
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-Devant la copropriété « La Roncière » rue Méallet de Cours à Aurillac. ©Marie Boudon   
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- Par  Marie Boudon   Publié le  18 juil. 2025 à 9h00     
-Jeudi 10 juillet 2025, Pierre Mathonier, président d’Aurillac Agglomération, et Angélique Martins, vice-présidente en charge de l’Habitat et de la Politique de la Ville, ont organisé deux visites de fin de chantier à Aurillac. L’occasion de constater les premiers résultats concrets de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) 2023-2027 en direction des copropriétés, lancée l’an dernier en partenariat avec l’ANAH et l’État. Aurillac Agglomération mobilise cette année une enveloppe de 150 000 € dédiée aux copropriétés, en complément des financements de l’État et de l’ANAH, afin d’encourager ce type d’opérations et maintenir la dynamique engagée. 
-L’association Soliha, accompagnatrice sur la partie administrative 
-Depuis 2021, le dispositif MaPrimeRénov’ est ouvert aux copropriétés. Ces dernières peuvent donc profiter de nouvelles aides financières pour engager des travaux énergétiques. Parmi les conditions d’éligibilité, la copropriété doit impérativement être accompagnée par une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO). L’animation, l’assistance active et les montages de dossiers, les prêts à taux zéro, sont gérés par Soliha Cantal, avec des agents sur place. « C’est un gage du bon suivi des opérations », précise René Condamine, président de Soliha cantal.  
-Une petite copropriété comme il en existe 1 900 dans le département du Cantal. Celle-ci a bénéficié d’une rénovation thermique, aidée par l’ANAH et l’OPAH. ©Marie Boudon 
-Première étape au 19 rue du Docteur Mallet 
-Ce petit collectif de 7 logements, construit en 1960 et géré par un syndic bénévole, a mené un vaste programme de rénovation thermique. L’opération n’était pas simple à monter, comme le rappelle Anne-Sophie, copropriétaire et syndic bénévole : « Nous avions un projet d’isolation extérieure, mais cela n’a pas été possible. Finalement, nous avons voté en réunion pour l’isolation des combles, des planchers, le remplacement des menuiseries extérieures et celui de la chaudière fioul par une chaudière collective gaz ». 
-Avec un gain énergétique de 56 % (passage d’une étiquette F à C) 
-Les travaux, réalisés en un temps record pour ce type d’opération, ont coûté 177 016 € TTC. Le financement public atteint 47 %, dont les aides de l’ANAH et de MaPrimeRénov’ Copropriété. L’association Soliha a accompagné la copropriété dans la conduite du projet. 
-« Cette opération est exemplaire et très encourageante car elle montre que même dans de petites copropriétés, on peut mobiliser les propriétaires pour engager des travaux ambitieux » , a salué Pierre Mathonier. Accord pour les financements : septembre 2024. Fin des travaux : 4 juillet 2025. 
-Vidéos : en ce moment sur Actu 
-Seconde visite à la Résidence La Roncière 
-Au 11 rue Méallet de Cours, cet immeuble de 17 logements, datant de 1969 et géré par un syndic professionnel (ORPI) , a bénéficié de travaux d’isolation des murs par l’extérieur, de ravalement de façade (non pris en charge), du remplacement des menuiseries et de l’installation d’une VMC collective. Bilan : 37 % de gain énergétique (passage d’une étiquette C à B) pour un coût total de 282 511 € TTC. Le financement public représente 17 % du montant global. « C’était nécessaire pour l’environnement et pour la valeur immobilière de nos appartements » , s’enthousiasme une habitante, copropriétaire depuis 23 ans.  
-Les entreprises locales jouent le jeu et participent aux rénovations énergétiques des copropriétés. ©Marie Boudon 
-Angélique Martins a rappelé l’importance de cette politique pour le territoire : « Nous avons identifié environ 200 à 250 copropriétés fragiles sur l’Agglomération, qui sans accompagnement pourraient se dégrader. Ces opérations permettent d’améliorer le confort des habitants, de réduire les charges et de préserver le parc immobilier. D’autant que le département est régulièrement pointé du doigt pour ses « passoires énergétiques ». 
-Objectifs : amélioration de 1 156 logements d’ici 2027 
-Trois copropriétés ont déjà bénéficié de ce dispositif sur le territoire en 2024, et deux autres dossiers sont en cours d’instruction pour 2025. Une dynamique encore récente mais prometteuse : « On a beaucoup travaillé ces dernières années sur les propriétaires bailleurs et occupants individuels. Le volet copropriétés démarre et on voit qu’il répond à un vrai besoin (il y a 1 900 copropriétés dans le Cantal dont 1 156 dans l’agglomération d’Aurillac et Arpajon). L’enjeu est aussi environnemental, car ces opérations contribuent à réduire la consommation énergétique globale du territoire » , a souligné Pierre Mathonier. 
-Enfin, l’élu a insisté sur le travail de sensibilisation mené lors du Salon de l’Habitat en septembre 2024, qui a permis de susciter des vocations parmi les copropriétaires. « Le critère » gain financier « a montré son pouvoir convainquant », sourit le président d’Agglo. « Une fois que l’on démontre la rentabilité sur les factures, il est plus facile de mobiliser les copropriétaires ». 
-Un dispositif mieux encadré et sans fraude locale 
-Si le dispositif MaPrimeRénov’ a récemment connu un ajustement au niveau national, avec une suspension temporaire de la plateforme pour les parcours accompagnés des propriétaires occupants et bailleurs (le temps de redéfinir certaines règles pour mieux sécuriser les aides face au risque de fraude), Angélique Martins, de souligner que le volet dédié aux copropriétés, lui, reste ouvert. « La réouverture générale est prévue pour la mi-septembre ». 
-Sur le territoire d’Aurillac Agglomération, les contrôles sont facilités par la proximité et la connaissance du tissu économique local. « Ici, la fraude est réduite à zéro. Nous connaissons toutes les entreprises qui interviennent et nous pouvons facilement vérifier les réalisations sur le terrain » , souligne René Condamine. « C’est l’un des avantages des petites villes et de la proximité entre les acteurs ». Et d’ajouter que « c’est un contexte qui permet de maintenir un haut niveau de confiance et d’efficacité dans la conduite des projets ». 
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-https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/aurillac_15014/cette-agglo-poursuit-sa-politique-de-renovation-thermique-des-coproprietes-privees_62898849.html 
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