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-====== Le Monde – Six mois après le démantèlement du système d’aide internationale des Etats-Unis, des conséquences désastreuses en Afrique ====== 
- https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/07/21/en-afrique-les-effets-ravageurs-du-sabotage-du-systeme-d-aide-internationale-par-donald-trump_6622688_3212.html 
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-https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/07/21/en-afrique-les-effets-ravageurs-du-sabotage-du-systeme-d-aide-internationale-par-donald-trump_6622688_3212.html 
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- LE MONDE AFRIQUE 
-Six mois après le démantèlement du système d’aide internationale des Etats-Unis, des conséquences désastreuses en Afrique 
-ANALYSE 
-Laurence Caramel 
-La brutalité avec laquelle l’administration Trump a saboté l’Agence pour le développement (Usaid) a provoqué une onde de choc dans les pays africains. 
-Aujourd’hui à 06h00, modifié à 09h53 
-Lecture 3 min 
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-Un enfant dort en attendant de remplir des bidons d’eau, à Goma, dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo, où les coupes dans les programmes de l’Usaid ont créé des pénuries d’eau, le 16 juin 2024. ARLETTE BASHIZI/REUTERS 
-Il n’y a pas eu de retour en arrière. Malgré l’avalanche de protestations provoquée par l’annonce de la suspension de l’aide américaine, le 20 janvier, par un Donald Trump à peine installé à la Maison Blanche pour son second mandat, la décision, fondée sur la conviction que les milliards de dollars distribués ne sont que gaspillage, a été mise en œuvre sans les atermoiements dont le président américain fait preuve, par exemple, dans la conduite de sa guerre commerciale contre le reste du monde. 
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-Le 10 mars, sans attendre l’échéance des quatre-vingt-dix jours de gel destinés à passer en revue l’utilisation des fonds engagés par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid), Washington a confirmé l’abandon de 83 % des programmes et la fermeture de cette administration indépendante créée en 1961. L’agence a officiellement tiré le rideau le 1er juillet et le secrétaire d’Etat, Marco Rubio, a profité de l’événement pour lever les derniers doutes sur la détermination des Etats-Unis à rompre avec la politique menée jusqu’à présent par le premier donateur de l’aide publique au développement. 
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-« En dehors de la création d’un complexe industriel mondial d’ONG aux frais du contribuable, l’Usaid n’a pas grand-chose à montrer depuis la fin de la guerre froide. Les objectifs de développement ont rarement été atteints, l’instabilité s’est souvent aggravée et le sentiment antiaméricain n’a fait que croître. Les Américains ne devraient pas payer des impôts pour financer des gouvernements défaillants dans des pays lointains », a-t-il résumé en pointant du doigt l’Afrique, qui, selon lui, s’est montrée particulièrement peu reconnaissante en retour de la générosité américaine. 
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-Lire l’enquête 
-En Afrique, l’onde de choc du retrait de l’Usaid sur la protection de la nature 
-Selon ses chiffres, le continent a reçu 165 milliards de dollars (environ 142 milliards d’euros) depuis 1991, mais il ne s’est aligné sur le vote des Etats-Unis aux Nations unies que dans 29 % des résolutions soumises à l’Assemblée générale. Soit « le taux le plus bas du monde », a-t-il relevé. Le choix de cet indicateur est une autre déclinaison de la vision transactionnelle et mercantiliste des relations internationales de Donald Trump, fussent-elles avec les pays les plus pauvres du monde. 
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-La nouvelle doctrine, conforme à celle imposée lors de son premier mandat (2017-2021), postule que l’augmentation des échanges commerciaux et de l’investissement fera davantage pour le développement et la réduction de la pauvreté que l’assistance internationale, dont la performance a surtout été mesurée par la capacité des donateurs à atteindre l’objectif de solidarité fixé à 0,7 % de leur produit intérieur brut (PIB). Un chiffre adopté dans les années 1970, que peu d’entre eux ont honoré. A commencer par les Etats-Unis, qui consacrent seulement 0,25 % de leur richesse à l’aide publique au développement. 
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-Une générosité « ciblée » 
-« Le commerce plutôt que l’aide » : le département d’Etat, désormais responsable de la politique de coopération internationale, a ainsi averti que la générosité américaine, lorsqu’elle persiste, sera « ciblée et limitée dans le temps ». Elle privilégiera « les nations qui ont démontré leur capacité et leur volonté de s’aider elles-mêmes », et elle sera orientée vers des politiques permettant de renforcer le secteur privé, et cela d’autant plus que des entreprises américaines en seront bénéficiaires. 
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-Nul ne conteste à Donald Trump le droit d’interroger l’efficacité du système de coopération internationale, sa bureaucratie, ses effets pervers en matière de dépendance ou son coût pour les finances publiques américaines. Mais la brutalité avec laquelle il a procédé à ce sabotage a, six mois après l’adoption du décret du 20 janvier, conduit à son quasi-effondrement. Les conséquences sont d’autant plus visibles en Afrique qu’en moyenne, un tiers de l’assistance étrangère y était jusqu’à présent assuré par l’Usaid ; six pays (Ethiopie, Soudan du Sud, Nigeria, Ouganda, Kenya et République démocratique du Congo) figurent sur la liste des dix premiers récipiendaires des subsides américains dans le monde. 
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-Des habitants viennent puiser de l’eau, le 16 juin 2025, à Goma, au Congo, où les branchements défectueux du réservoir, financé auparavant par l’Usaid, leur rendent la vie encore plus difficile. ARLETTE BASHIZI / REUTERS 
-L’impact va en effet bien au-delà de la seule annulation des programmes bilatéraux financés par l’Usaid. Les organisations des Nations unies intervenant dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’urgence, etc., ont perdu en moyenne 25 % de leur budget, voire bien davantage pour certaines d’entre elles. Et la promesse du président américain d’épargner les dépenses humanitaires qui permettent de « sauver des vies » n’a pas été tenue. 
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-Ecouter le podcast 
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-Usaid : les conséquences dévastatrices de la fin de l’aide internationale américaine 
-Dans ce contexte aggravé par le désengagement des autres donateurs, le Programme alimentaire mondial a réduit ses opérations en Mauritanie, au Mali et en Centrafrique, et a averti que sans renfort, il viendrait à bout de ses stocks de nourriture d’ici à septembre dans les sept pays d’Afrique de l’Ouest où il intervient. La situation de milliers de réfugiés et de déplacés se dégrade. Des ruptures dans l’approvisionnement de médicaments pour le traitement des principales maladies, comme le paludisme, sont apparues. La détection et la prise en charge du VIH subissent d’importantes perturbations, même si les élus américains ont sauvé in extremis, le 17 juillet, une partie des financements destinés à Pepfar, le programme mondial de lutte contre le sida créé en 2003 par le républicain George W. Bush. Les politiques de santé maternelle et infantile ont déraillé dans de nombreux pays. 
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-Si certains chefs d’Etat africain, comme le Kényan William Ruto ou le Zambien Hakainde Hichilema, ont remercié le président Trump d’avoir, par sa décision, provoqué une saine réflexion sur la nécessité pour le continent d’assumer ses besoins de développement, gérer un choc qui n’a pas fini de produire ses effets demeure une urgence. 
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-Lire aussi l’entretien 
-« L’Afrique ne doit plus attendre de miracles venant des autres » 
-Laurence Caramel 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-En vacances, on s’était promis de se supporter en famille : « Le féminisme de mon fils s’arrête au ras de mes sandales quand on est ensemble » 
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-Le 19 juillet 2025 à 10h00 
-Explorez la popularité des prénoms en France depuis 1900 : Louise, Elon, Jade… 
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-Hier à 06h00 
-Le dérèglement climatique fait augmenter les prix de certains aliments, comme l’huile d’olive, le café et certains fruits et légumes 
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-Des bombardements russes ont visé plusieurs quartiers de Kiev avant une visite du ministre des affaires étrangères français 
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