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-====== Le Monde – Droits de douane : après le compromis commercial entre l’UE et les Etats-Unis, ce qu’il reste à négocier et arbitrer ====== 
- https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/07/29/droit-de-douane-les-zones-d-ombre-laissees-par-l-accord-entre-ursula-von-der-leyen-et-donald-trump_6624979_3234.html 
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-https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/07/29/droit-de-douane-les-zones-d-ombre-laissees-par-l-accord-entre-ursula-von-der-leyen-et-donald-trump_6624979_3234.html 
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-ÉCONOMIE 
-Droits de douane : après le compromis commercial entre l’UE et les Etats-Unis, ce qu’il reste à négocier et arbitrer 
-Ursula von der Leyen et Donald Trump ont dévoilé de nombreux chiffres, dimanche. Certains points restent toutefois à trancher lors de nouvelles séances de négociations. D’autres paraissent pratiquement hors d’atteinte. 
-Par Elie Allan (Bruxelles, correspondance) 
-Par Elie Allan (Bruxelles, correspondance) 
-Par Elie Allan (Bruxelles, correspondance) 
-Aujourd’hui à 05h15, modifié à 07h51 
-Lecture 4 min 
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-COLCANOPA 
-Donald Trump a accueilli ses hôtes dans son domaine écossais de Turnberry, dimanche 27 juillet, sans dossier écrit, contrairement à la délégation européenne, dont chacun des membres avait emporté avec lui des documents prêts à être consultés. Une fois l’affaire entendue, le président américain a parcouru devant la presse une simple feuille volante, portant des inscriptions en gros caractères, qu’il a ensuite pliée en quatre et rangée dans la poche intérieure de sa veste. Aucune trace écrite de cet arrangement n’a été mise à la disposition des journalistes et du grand public. 
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-Droits de douane : l’UE offre une victoire politique à Donald Trump pour éviter le chaos commercial 
-Les grands paramètres ont été dévoilés à l’oral par les deux dirigeants : la majorité des exportations européennes vers les Etats-Unis sera taxée à hauteur de 15 %, à quelques exceptions près ; les Européens déclarent parallèlement vouloir acheter d’énormes quantités de biens énergétiques américains et investir des centaines de milliards de dollars aux Etats-Unis. 
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-Cette façon de faire est conforme à la pratique établie par Donald Trump. Aucun des « deals » conclus triomphalement par l’ex-homme d’affaires américain avec des pays tiers, dont le Royaume-Uni et le Japon, ne s’est matérialisé juridiquement à ce jour. Il faut le plus souvent se contenter de promesses faites à voix haute, loin des formes ordinaires d’un accord commercial. 
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-Au Japon, flou et inquiétude autour de l’accord commercial tout juste signé avec les Etats-Unis 
-La première étape pour les Européens et les Américains consiste donc à coucher par écrit les éléments agréés autour d’un guéridon en Ecosse. Selon la Commission européenne, la publication devrait avoir lieu d’ici au 1er août, la date butoir arrêtée par Donald Trump pour mener à bien son grand marchandage mondial. Cette future déclaration conjointe, qui pourrait tenir en deux ou trois pages, ne sera pas non plus contraignante juridiquement. 
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-« Beaucoup de sujets restent ouverts » 
-En clair, les négociations ne sont pas définitivement closes. « Beaucoup de sujets restent ouverts », relate un diplomate. Un exemple : la liste de produits devant échapper aux droits de douane de Donald Trump. Outre les avions et leurs pièces détachées, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a cité « certaines substances chimiques », « certains médicaments génériques » ou encore « certains produits agricoles », sans plus de précisions à chaque fois. La délégation américaine n’en a pas dit davantage. 
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-William McKinley, « roi des droits de douane » et modèle pour Donald Trump 
-Le sort des produits pharmaceutiques et des semi-conducteurs est aussi en jeu. L’administration américaine mène des enquêtes portant sur les importations dans ces deux secteurs stratégiques. En attendant les résultats, les transactions ne doivent pas être surtaxées. Mais après ? Les Européens disent avoir obtenu l’assurance que les « tariffs » n’excéderaient pas les 15 %. « Ce point a été clairement établi par la présidente von der Leyen », a signifié le commissaire au commerce, Maros Sefcovic, aux journalistes. 
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-Le Monde Jeux 
-Chaque jour de nouvelles grilles de mots croisés, Sudoku et mots trouvés. 
-Jouer 
-L’industrie pharmaceutique demeure cependant un domaine ultra sensible aux yeux de Donald Trump. Début juillet, il a fait planer la menace de taxes pouvant aller jusqu’à 200 % pour les médicaments. Est-il prêt à faire une entorse durable pour les Européens ? 
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-Les laboratoires pharmaceutiques se servent des droits de douane de Trump pour exiger une hausse des prix des médicaments en Europe 
-Concernant les alcools, les ultimes arbitrages se font attendre. En l’état actuel des échanges, les spiritueux semblent avoir plus de chance que les vins de se frayer une place dans la liste des produits exonérés. Au grand dam, si c’est bien le cas, de la France, laquelle espérait obtenir un traitement de faveur pour ses vignerons. L’incertitude subsiste également pour l’acier et l’aluminium. De nouvelles discussions doivent avoir lieu pour fixer des quotas d’exportations au-delà desquels s’appliqueraient les surtaxes de 50 % aujourd’hui en vigueur. 
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-Le second volet de l’accord, déclinant les investissements auxquels consentiraient les Européens, semble plus nébuleux. L’Union européenne (UE) estime être en mesure d’acheter pour 750 milliards de dollars (647 milliards d’euros) de produits énergétiques américains – gaz naturel liquéfié, pétrole et combustibles nucléaires – au cours des trois prochaines années. « Nous disposons d’une estimation robuste, qui n’a pas été inventée de toutes pièces », affirme un responsable à la Commission. 
- 
-Abîme de perplexité 
-Il s’agit moins d’un engagement pris au nom de la Commission, qui ne peut de toute façon pas dicter aux entreprises leurs politiques d’achats, que d’une prévision. L’Europe, argue l’institution bruxelloise, doit en effet continuer à diversifier ses sources d’approvisionnement pour rompre enfin le cordon avec la Russie. 
- 
-Ce chiffre colossal a néanmoins ouvert chez les spécialistes un abîme de perplexité. Les importations de produits énergétiques américains en Europe représentaient environ 70 milliards de dollars en 2024. Pour atteindre les 750 milliards de dollars, les Vingt-Sept devraient donc multiplier par plus de trois leurs acquisitions aux Etats-Unis, et ce trois années d’affilée. 
- 
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-Droits de douane : les allers-retours de Trump vont-ils ébranler l’économie mondiale ? 
-« C’est improbable pour des raisons tenant à la fois à l’offre et à la demande », balaie Simone Tagliapietra de l’institut Bruegel, à Bruxelles. Les Etats-Unis ne disposent pas des infrastructures, notamment des ports méthaniers, qui permettraient d’augmenter aussi brutalement leurs expéditions. 
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-Autre annonce : l’Union européenne augmenterait de 600 milliards d’euros ses investissements dans l’économie américaine. Là encore, il s’agit de projections réalisées sur la base de données agrégées plutôt que d’un engagement ferme. « Ce n’est pas quelque chose que l’UE, en tant que pouvoir public, peut garantir », concède la Commission européenne. 
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-Nombreuses inconnues 
-Les Européens doivent-ils s’attendre à subir les foudres de Donald Trump s’il s’avère que les chiffres annoncés à Turnberry ne se traduisent jamais dans la réalité ? C’est l’une des nombreuses inconnues de ce « deal ». 
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-Une fois que les dernières ambiguïtés auront été levées, il appartiendra à chacune des deux parties de mettre en œuvre la partie commerciale de l’accord. Donald Trump peut passer par de simples décrets, les fameux « executive orders » qu’il affectionne. La Commission européenne, pour sa part, doit encore choisir le bon instrument juridique pour faire évoluer sa politique douanière. 
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-Droits de douane : en France, même le premier ministre dénonce la « soumission » de l’Union européenne face à Donald Trump 
-Deux possibilités s’offrent à elle : soit une procédure légère, qui aurait l’avantage d’aller vite, soit un accord international, plus lourd à concevoir et donc plus long à mettre en œuvre. « Ça prendrait un temps fou », anticipe un diplomate. La Commission pourrait aussi décider de commencer par la première, et enchaîner avec la seconde. Dans tous les cas de figure, les décisions devront se prendre à la majorité qualifiée des Etats membres comme c’est toujours la règle pour les questions, comme le commerce, relevant des compétences exclusives de l’Union européenne. Il faudra donc l’approbation de 55 % des Etats membres représentant au moins 65 % de la population des Vingt-Sept. 
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-La majorité qualifiée a des implications politiques concrètes. S’il prend à la Hongrie, très critique de l’accord, l’envie de s’y opposer, sa voix seule ne suffira pas à le faire tomber. En revanche, si la France et d’autres Etats membres de premier rang basculent dans l’opposition, le « deal » pourrait être menacé. L’accord de Turnberry n’est pas encore écrit, son avenir non plus. 
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-Elie Allan (Bruxelles, correspondance) 
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-Le 23 juillet 2025 à 05h45 
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