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Des milliers d'utilisateurs concernés : WhatsApp désormais complétement interdit par décision du Bureau de la cybersécurité [ElseNews]

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Des milliers d'utilisateurs concernés : WhatsApp désormais complétement interdit par décision du Bureau de la cybersécurité

Publié le 26/06/2025 à 20:20
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Profil de Hadrien Leclercq aka « Warial » , Jeuxvideo.com
Responsable du pôle maison, image et son pour JVTECH. Après quelques années dans le monde de la musique, je me suis tourné vers le journalisme par amour pour mon télé OLED. Oui, on dit UN télé.
Le couperet vient de tomber : WhatsApp est désormais banni par le Bureau américain de la cybersécurité de tous les appareils officiels de la Chambre des représentants, au motif de risques élevés pour les données des utilisateurs.

Des milliers d'utilisateurs concernés : WhatsApp désormais complétement interdit par décision du Bureau de la cybersécurité
WhatsApp écarté des écrans officiels
Depuis ce début de semaine, c’est une véritable opération « mains propres » numérique qui s’opère dans les couloirs du Capitole. Dans une note interne adressée à l'ensemble des employés de la Chambre des représentants des États-Unis, le Bureau de la cybersécurité a clairement indiqué que WhatsApp, pourtant omniprésent sur les téléphones des élus et de leurs collaborateurs, doit impérativement être supprimé de tous les appareils gérés par l'institution. Mobiles, ordinateurs portables, applications web : aucune version du plus populaire des services de messagerie n’est épargnée par la décision des autorités.

Le motif invoqué ? La plateforme détenue par Meta serait une passoire numérique. « Manque de transparence » dans la gestion des données personnelles, absence de chiffrement des données stockées et risques potentiels liés à son utilisation sont les principaux griefs avancés. Ces termes sonnent comme un verdict sans appel et pourraient avoir des répercussions bien au-delà des frontières du Congrès américain.

Une décision et des alternatives contestées par Meta
Dans ce contexte tendu, le Bureau de la cybersécurité a pris soin de fournir une liste de solutions alternatives jugées fiables. Parmi elles figurent Microsoft Teams, Wickr d’Amazon, Signal, iMessage ou encore FaceTime d’Apple. Lorsqu'on s'y connait un minimum en tech, une chose saute aux yeux : ces recommandations ne sont pas sans soulever quelques paradoxes.

Signal, par exemple, pourtant vantée pour son cryptage robuste, a récemment fait les gros titres pour avoir été utilisée par Pete Hegseth, secrétaire américain à la Défense, afin d'échanger des informations sensibles concernant des opérations militaires au Yémen. Plus problématique encore, un journaliste du magazine The Atlantic s'était retrouvé accidentellement inclus dans l’un de ces groupes privés, ce qui avait provoqué un immense tollé médiatique. Le Pentagone lui-même avait, il y a quelques mois, averti à propos d'une vulnérabilité critique dans Signal, exploitée selon ses services par des hackers russes.

La réaction du géant Meta ne s’est pas fait attendre. Andy Stone, porte-parole de la société mère de WhatsApp, a vivement contesté cette interdiction, affirmant « être en désaccord total » avec l’analyse des responsables de la cybersécurité de la Chambre. Selon Meta, le chiffrement de bout en bout activé par défaut sur WhatsApp garantirait une sécurité supérieure à celle offerte par bon nombre des alternatives officiellement recommandées par le Bureau de la cybersécurité. On vient de le voir, force est d'admettre qu'il n'a pas complètement tort.

« Nous savons que les élus et leurs équipes utilisent régulièrement WhatsApp », a insisté Meta dans sa riposte. L’entreprise espère convaincre la Chambre de revenir sur cette décision et d’emboîter le pas au Sénat, où WhatsApp reste, pour l'instant, officiellement autorisé.

WhatsApp s'inscrit dans la longue liste des bannissements numériques américains
L’interdiction de WhatsApp n’est pas un cas isolé, mais le dernier épisode d’une longue série de bannissements technologiques au pays de l'Oncle Sam. Auparavant, TikTok avait déjà été évincé des appareils gouvernementaux américains, tout comme plusieurs outils basés sur l'intelligence artificielle, tels que DeepSeek, ChatGPT dans sa version gratuite, et Microsoft Copilot. À chaque fois, les mêmes motifs reviennent : manque de transparence et crainte d’espionnage.

Sur le plan international, cette décision américaine s'inscrit dans une tendance plus large. Récemment, l'Écosse a interdit WhatsApp pour ses fonctionnaires, mais pour des raisons légèrement différentes, liées à la suppression non contrôlée de messages importants lors de la gestion de la crise du Covid. La défiance vis-à-vis des messageries privées semble donc s'étendre peu à peu à l’échelle mondiale.

Derrière cette interdiction très médiatisée, c’est toute une philosophie d’utilisation des applications numériques par les institutions officielles qui est remise en cause. Les autorités cherchent un équilibre entre sécurité absolue et nécessité d’une communication rapide et fluide. Cette quête révèle la fragilité intrinsèque du numérique : même les applications les plus réputées et adoptées massivement ne sont pas parfaitement dignes de confiance.

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