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Vous avez été flashé par un radar mais vous n’avez pas reçu votre PV ? Voici l’explication

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Vendredi 27 juin 2025
Sécurité routière

Illustration d’un radar automatique de contrôle de vitesse, ici sur la N13 à Carpiquet (Normandie / Calvados) à proximité de Caen. (Photo : Martin ROCHE/ Ouest-France)
Magazine
Par l’édition du soir.

Chaque année, en France, des millions de PV pour excès de vitesse ne sont jamais envoyés à leurs auteurs. Les explications sont multiples et chaque cas est différent. De la plaque d’immatriculation illisible au radar défaillant, voici les principales raisons qui justifient que vous n’ayez rien reçu.
Depuis le 1er janvier 2024, les « petits » excès de vitesse, inférieurs à 5 km/h, ne sont plus sanctionnés que par voie contraventionnelle et n’entraînent plus la réduction d’un point du permis de conduire. Selon le ministère de l’Intérieur, avant l’entrée en vigueur de cette loi, 58 % des contraventions pour excès de vitesse concernaient des dépassements de moins de 5 km/h, c’est-à-dire près de six procès-verbaux sur dix, comme l’expliquait le magazine Capital en 2022. La réduction d’un point de permis s’applique désormais seulement pour les excès compris entre 5 et 20 km/h. Toutefois, parfois, l’automobiliste se fait flasher en excès de vitesse sans jamais recevoir son PV…

Les principales raisons pour ne pas recevoir un PV

Selon le site spécialisé radars-auto.com, chaque année en France, des millions de PV pour excès de vitesse ne sont jamais envoyés à leurs auteurs. Ainsi, environ 30 % des 18 millions de véhicules flashés termineraient aux oubliettes, soit environ 5,5 millions.

Plusieurs raisons expliquent cela. Tout d’abord, pour qu’un PV pour excès de vitesse puisse arriver à destination, et ne pas être sujet à la contestation de la part du conducteur, il faut évidemment que la plaque d’immatriculation du véhicule flashé soit entièrement lisible, rappelle le site L’Automobile magazine. À partir du moment où une partie de la plaque est masquée, quelle qu’en soit la raison, aucun PV ne pourra logiquement être transmis à l’auteur.

Autre cas, lorsque plusieurs véhicules sont présents au même moment sur une photo radar prise après le déclenchement d’un flash, les autorités ne peuvent pas déterminer lequel des véhicules se trouvait en infraction au moment des faits. Cependant, comme le rappelle le site de la sécurité routière, les nouveaux radars de type double face, autonomes ou tourelles, permettent désormais l’identification de la voie du véhicule en infraction.

Des cas à la marge

Une autre raison qui empêchera l’envoi d’un PV pour excès de vitesse est « l’image noire », c’est-à-dire une cabine de radar fixe dégradée, souvent de manière volontaire.

Par ailleurs, un autre motif de rejet d’une photo après un excès de vitesse tient à la mauvaise qualité du rendu du cliché : qu’il soit flou, sous exposé ou surexposé, mal cadré, autant de raisons pour lesquelles la photo ne sera pas retenue car ne permettant pas une lecture complète de la scène et/ou de la plaque d’immatriculation.

Les conducteurs de deux-roues le savent : l’absence de plaque d’immatriculation à l’avant de leur engin fait qu’en cas d’excès de vitesse de la part d’une cabine de radar classique, ils ne seront pas verbalisés. Mais attention, un radar double face, sur autoroutes et voies rapides, permet de flasher aussi de l’arrière, comme l’explique radar-auto.com

Qu’importe le temps, les radars fonctionnent. Mais parfois, dame Nature joue aussi un rôle : herbes, branches d’arbres, mais aussi neige, givre, brouillard ou encore pluie intense, peuvent empêcher la bonne visibilité d’une photo radar, en s’immisçant sur le cliché qui devient alors caduque.

Enfin, certains conducteurs circulant avec une plaque étrangère (notamment ceux en provenance du Royaume-Uni) « profitent » encore de l’absence d’accords avec les autorités françaises en matière d’infractions routières commises sur le territoire français.

Un radar automatique. (Photo d’illustration : archives Ouest-France)
Combien de temps pour recevoir un PV ?

Le délai pour recevoir l’avis de contravention varie selon le type de radar (radar fixe, mobile, feu rouge…). En effet, il existe plusieurs étapes depuis le flash radar jusqu’à la réception de l’avis de contravention. Si vous êtes sûr d’avoir été flashé et que vous ne recevez pas d’avis de contravention, vérifiez l’adresse indiquée sur votre certificat d’immatriculation (carte grise).

Si l’adresse n’est pas à jour, le délai de réception de l’avis de contravention est rallongé, précise encore le site service-public.fr. Et cela présente un autre risque, recevoir un avis d’amende majorée sans recevoir l’avis de contravention initial. En cas de difficultés, renseignez-vous auprès de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai).

S’il n’y a pas de délai fixe pour recevoir un avis de contravention, un PV est proscrit au bout d’un an. Cela signifie que vous ne pouvez plus être poursuivi et que vous n’aurez pas d’amende à payer.

Lire aussi : Levez le pied ! Voici les départements champions de France du nombre de radars

Comment contester un PV ?

Si vous n’étiez pas au volant de la voiture en infraction et que vous estimez ne pas avoir à payer votre amende, vous pouvez contester votre contravention. Cette contestation s’effectue en ligne, ou par voie postale, en envoyant un formulaire de requête en exonération dûment rempli, joint avec l’avis de contravention, explique le site de la sécurité routière.

Par internet, la contestation de l’amende doit se faire dans les 45 jours suivant la date d’envoi de l’avis de contravention. Pour cela, il faut se rendre sur le site de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions.

Par voie postale, il faut remplir un formulaire de requête en exonération et le renvoyer avec votre avis de contravention au Centre national de traitement (CNT) dans les 45 jours suivant la date d’envoi. Lorsque vous vous opposez au paiement de cette amende, il existe deux modes de contestation, dont l’un vous oblige à payer les frais en amont, en attendant de voir la suite donnée à votre démarche.

Lire aussi : Ces radars de plus en plus intelligents vont repérer de nouvelles infractions, voici lesquelles

Si vous n’êtes au volant de la voiture flashée, ou que votre véhicule a été volé, vendu ou détruit avant la date de l’infraction, vous devez en apporter la preuve et la joindre à votre formulaire. Si vous aviez prêté celui-ci, ou que vous n’êtes pas le conducteur, il vous sera demandé de joindre l’identité de la personne et de la désigner comme le conducteur.

Si vous souhaitez contester pour une tout autre raison, vous devez envoyer le formulaire et joindre le montant de l’amende qui vous est demandé. En revanche, les points ne vous seront pas retirés avant que votre requête n’ait été examinée. Si l’officier du ministère public, chargé de l’examen de votre demande, classe sans suite votre avis de contravention ou, après saisie de la juridiction concernée, que le juge prononce une relaxe, vous serez évidemment remboursé.

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