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| - | J’adore ces histoires de bidouille légale qui montrent à quel point les ingénieurs peuvent être créatifs quand il s’agit de contourner certaines limitations. Et celle que je vais vous raconter aujourd’hui, | ||
| - | Ce n’est pas quelque chose de récent mais plutôt une astuce géniale qui date d’une époque où les fabricants de PC comme Dell savaient “transformer” des versions d’essai en logiciels complets, et tout ça parfaitement légalement ! | ||
| - | Cette histoire nous vient directement de Raymond Chen, une légende vivante de Microsoft qui bosse sur Windows depuis… eh ben depuis que Windows existe, en gros. Le mec a vu passer tellement de trucs qu’il pourrait écrire une encyclopédie des hacks les plus fous de l’industrie. Et justement, il a récemment partagé une anecdote croustillante sur son blog qui date de l’époque du développement de Windows 95. | ||
| - | Alors voilà le topo… dans les années 90, quand vous achetiez un PC, il était souvent livré avec plein de logiciels en version d’essai. Vous savez, ces trucs qui vous laissent jouer avec pendant 30 jours avant de vous demander de sortir la carte bleue. Sauf que certains constructeurs malins avaient trouvé le moyen de débloquer automatiquement la version complète de ces logiciels sur leurs machines. Comment ? Grâce à une ligne de code planquée dans le BIOS ! | ||
| - | Les éditeurs de logiciels voulaient proposer des deals exclusifs à certains constructeurs et pour faire ça, ils programmaient leur logiciel pour qu’il aille vérifier une chaîne de caractères spécifique dans le BIOS de la machine. Si le logiciel trouvait par exemple “Copyright Fabrikam Computer” dans le BIOS, hop, magie, la version d’essai se transformait en version complète ! | ||
| - | Jusque-là, rien de fou, c’est juste du business entre entreprises. Mais d’autres constructeurs, | ||
| - | Sauf qu’ils ne pouvaient pas juste copier-coller “Copyright Fabrikam Computer” dans leur BIOS, ça aurait été du vol de propriété intellectuelle caractérisé. Alors ils ont fait quoi ces petits malins ? Ils ont ajouté “Not Copyright Fabrikam Computer” ! Ahahaha, trop forts les mecs ! | ||
| - | Techniquement, | ||
| - | C’est ce qu’on appelle un hack légal de compétition. Les constructeurs pouvaient dire en toute bonne foi : “Mais enfin, on a clairement écrit qu’on n’était PAS Fabrikam !” et pendant ce temps, leurs clients profitaient de versions complètes de logiciels qui auraient dû être payantes. Bref, c’était légal et les éditeurs de logiciels s’étaient fait avoir par leur propre système de vérification trop simpliste. | ||
| - | Cette pratique était particulièrement répandue pendant la période de transition vers Windows 95, quand les spécifications Plug and Play étaient encore en développement. Microsoft essayait d’identifier les différents types de PC existants, et les constructeurs profitaient du flou artistique pour glisser leurs petites astuces dans le BIOS. Raymond Chen raconte que quand les équipes de Microsoft ont découvert le pot aux roses, ils étaient à la fois impressionnés et dépités. | ||
| - | D’un côté, fallait quand même saluer l’ingéniosité du truc et de l’autre, ça montrait jusqu’où certains constructeurs étaient prêts à aller… | ||
| - | Mais alors pourquoi cette pratique a-t-elle cessé ? | ||
| - | Eh bien, plusieurs raisons. D’abord, les éditeurs de logiciels ont vite compris la faille et ont complexifié leurs systèmes de vérification. Fini les simples recherches de chaînes de caractères, | ||
| - | Et puis surtout, le modèle économique a évolué. Les constructeurs ont préféré signer des vrais partenariats avec les éditeurs plutôt que de jouer au chat et à la souris. C’était plus simple, plus transparent, | ||
| - | Cette histoire je l’adore car c’est l’archétype de l’époque dorée de l’informatique personnelle, | ||
| - | C’était une autre époque, mais qu’est-ce qu’elle était fun ! | ||
| - | Source | ||
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