A l’approche des élections municipales de mars 2026, La France insoumise semble intensifier sa stratégie d’implantation dans les zones urbaines, ciblant certaines villes d’Île-de-France où l’électorat leur est très favorable.
Comme l’ensemble des formations politiques, les prochaines élections municipales, en mars 2026, seront capitales avant l’échéance présidentielle de 2027.
En Île-de-France, La France insoumise chercherait ainsi à mettre la main sur de nombreuses grandes communes, où leur ancrage local n’est plus à démontrer. Le mouvement dirigé par Jean-Luc Mélenchon ciblerait ainsi des villes dirigées par la gauche, qu’elle soit socialiste ou communiste, où l’union des listes est impossible.
C’est le cas notamment à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), commune aujourd’hui dirigée par le maire PS Mathieu Hanotin, avec qui l’alliance n’est pas réalisable. LFI dispose d’une réserve de voix importante dans la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia. En 2024, lors des élections européennes, la liste menée par Manon Aubry avait obtenu 50% des voix. Deux ans plus tôt, lors de l’élection présidentielle de 2022, Jean-Luc Mélenchon avait recueilli 61% des suffrages.
Outre Saint-Denis, LFI lorgnerait également, dans ce département, sur les communes de Bobigny, La Courneuve, Villetaneuse ou encore Sevran.
Pour rappel, lors des dernières élections législatives, La France insoumise a remporté 7 des 12 circonscriptions du département, tout en sachant que deux autres ont été gagnées par Alexis Corbière et Clémentine Autain, des anciens du mouvements, évincés.
Des résultats électorats déjà présents
Malgré l’alliance de la gauche, au sein du Nouveau Front populaire, les élections législatives de 2024 ont renforcé le poids de La France insoumise dans de nombreuses zones urbaines d’Île-de-France, au-delà de la Seine-Saint-Denis.
C’est également le cas dans le Val-d’Oise. Ainsi, LFI, pourrait s’appuyer sur la forte présence de ses élus nationaux, notamment du côté de Villiers-le-Bel ou Garges-lès-Gonesse, où le député Carlos Martens Bilongo, avait été réélu dès le premier tour dans sa circonscription avec 58,27% des voix. Argenteuil et Cergy seraient également dans le viseur.
Dans un département partagé entre la gauche et le centre, Jean-Luc Mélenchon avait obtenu 33% des voix en 2022.
Sur le même sujet
Municipales à Marseille : Benoît Payan et Martine Vassal au coude-à-coude, Sébastien Delogu loin derrière, selon un sondage
Lire
L’ancrage local peut cependant ne pas être une certitude de réussite lors de ces élections locales. En février dernier, le député insoumis Louis Boyard avait essuyé un échec lors des municipales de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne).
Au-delà de l’Île-de-France, LFI ambitionne d’être présent sur l’ensemble du territoire. «On se prépare à pouvoir présenter une liste dans chacune des villes du pays», a fait savoir la députée Clémence Guetté ce mardi sur Franceinfo.
you see this when javscript or css is not working correct