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-====== Frachon : Le Monde – « L’obsession nucléaire de l’Iran pourrait conduire à un affaiblissement sans fin, sinon fatal, de la République islamique » ====== https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/06/19/l-obsession-nucleaire-de-l-iran-pourrait-conduire-a-un-affaiblissement-sans-fin-sinon-fatal-de-la-republique-islamique_6614308_3232.html 
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-https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/06/19/l-obsession-nucleaire-de-l-iran-pourrait-conduire-a-un-affaiblissement-sans-fin-sinon-fatal-de-la-republique-islamique_6614308_3232.html 
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-DÉBATS 
-« L’obsession nucléaire de l’Iran pourrait conduire à un affaiblissement sans fin, sinon fatal, de la République islamique » 
-CHRONIQUE 
- 
-Alain Frachon 
-Editorialiste au « Monde » 
-La guerre qu’Israël mène en Iran est l’aboutissement d’une séquence inaugurée voilà près de quarante ans, lors de l’enfance de la théocratie iranienne, explique, dans sa chronique, Alain Frachon, éditorialiste au « Monde ». 
-Aujourd’hui à 05h00 
-Lecture 3 min 
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-Pourquoi cette obstination à se doter un jour de l’arme nucléaire ? Ou à acquérir la capacité d’en assembler une ? La théocratie au pouvoir à Téhéran depuis 1979 croit dans les vertus de « la » bombe. Elle doit garantir le régime contre une agression extérieure et assurer la prépondérance stratégique de l’Iran sur le Moyen-Orient. Le résultat pourrait bien être l’inverse : un affaiblissement sans fin, sinon immédiatement fatal, de la République islamique. 
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-La guerre qu’Israël mène en Iran depuis la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin est l’aboutissement d’une séquence inaugurée voilà près de quarante ans. Certes, elle a des causes plus conjoncturelles – des inconséquences de Donald Trump à l’opportunisme du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Les avertissements de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), bras mal armé de l’ONU pour faire respecter le traité de non-prolifération nucléaire (TNP), comptent aussi. Elle tire la sonnette d’alarme. 
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-Signataire du TNP, l’Iran, depuis longtemps déjà, viole certaines de ses obligations. Le régime enrichit de l’uranium dans des quantités (aujourd’hui 400 kilos) et à des teneurs (60 %) qui n’ont de sens qu’au service d’une ambition : fabriquer un jour une arme nucléaire – même si Téhéran s’en défend. 
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-L’ayatollah Ali Khamenei, devant des soldats de l’armée de l’air, à Téhéran, le 7 février 2025. OFFICE OF THE IRANIAN SUPREME LE VIA REUTERS 
-Donald Trump est largement responsable. Durant son premier mandat, en 2018, il a sabordé un accord conclu en 2015 et qui plaçait, au moins pour un temps, le programme nucléaire iranien sous surveillance de l’AIEA. Trump prétendait pouvoir obtenir mieux – et reniait la signature des Etats-Unis. La République islamique, s’estimant trahie et, de ce fait, libre de ses engagements, s’est lancée, depuis, dans une course toxique à l’enrichissement de l’uranium. 
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-Mais son entêtement à atteindre le « seuil » nucléaire – être capable d’assembler un engin nucléaire – remonte à l’enfance de la théocratie iranienne. Affichant haut et fort sa volonté de n’être soumis « ni à l’Ouest ni à l’Est », le nouveau régime, qui a mis fin à la dynastie Pahlavi, ne cache pas ses velléités d’exporter sa révolution islamique dans le monde arabe. Les ayatollahs dénoncent les « infidèles » de Bagdad – l’Irak de Saddam Hussein, protégé de l’URSS – et les monarchies « impies », corrompues et décadentes du Golfe – alliées des Etats-Unis. Cas unique dans l’histoire de l’ONU, il appelle à la disparition d’un de ses membres : Israël. 
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-Lire aussi l’entretien 
-Israël-Iran : « Pour Israël, le sujet n’est pas tant les armes nucléaires que faire tomber le régime iranien » 
-Le monde arabe prend peur, Soviétiques et Occidentaux aussi. Appuyé par Moscou, Washington et les Européens, l’Irakien Saddam Hussein, courtisé comme jamais, lance son armée à l’assaut de l’Iran à l’automne 1980 – au nom d’un éternel différend frontalier avec son voisin de l’Est. L’Irakien parie sur la chute rapide d’une République islamique dont l’assise est alors très fragile. La guerre dure près de huit ans (1980-1988), elle provoque des centaines de milliers de morts et d’immenses destructions. 
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-L’agression extérieure soude l’Iran derrière le nouveau régime, elle le conforte et façonne le profil volontiers paranoïaque de la République islamique. Saddam Hussein a utilisé les gaz contre les Iraniens – sans susciter de réactions internationales. Le Guide de la République islamique en tire une conclusion : l’ayatollah Khomeini revient sur sa décision, prise en 1979, d’interrompre le programme nucléaire lancé par son prédécesseur, Mohammad Reza Pahlavi. La question nucléaire iranienne est née. 
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-Lire aussi la chronique 
-Iran-Israël : « Guerre préventive et changement de régime sont rarement couronnés de succès » 
-Les leçons de la guerre avec l’Irak ne s’arrêtent pas là. Parallèlement au nucléaire, l’Iran se lance dans la production de missiles balistiques. Enfin, il tisse un réseau de milices alliées dans le monde arabe, auprès des communautés chiites d’Irak, du Liban puis du Yémen. L’« axe de la résistance » est né, auquel viendra s’adjoindre le Hamas palestinien. Nucléaire, missiles et milices : un triple mur pour défendre la République islamique et assouvir ses ambitions expansionnistes, mais dont les acteurs jurent qu’ils ne sont là que pour défaire l’« ennemi sioniste ». La vraie mission est moins la cause palestinienne que la protection de l’Iran. 
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-L’hostilité des Etats arabes 
-En envahissant l’Irak et en destituant le régime de Saddam Hussein, en 2003, au prétexte de neutraliser un arsenal d’armes de destruction massive inexistant, le président George W. Bush va apporter sa contribution au renforcement de la République islamique : l’ennemi le plus redouté de celle-ci, « Saddam », est éliminé et remplacé par des partis chiites irakiens proches de Téhéran. L’Iran devient « la » grande puissance régionale. 
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-A l’intérieur, le tableau est moins brillant. La quête du nucléaire – quelle que soit l’ambition définitive de Téhéran – lui vaut d’être en permanence sous sanctions économiques. Coûteux, l’entretien des milices de l’« axe de la résistance » suscite l’hostilité des Etats arabes, qui se rapprochent d’Israël. Entre une population jeune et appauvrie et un régime tyrannique toujours incarné par son Guide, Ali Khamenei, 86 ans, le fossé se creuse. 
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-Le martyre infligé aux Gazaouis par Israël en réponse aux massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023 déclenche la solidarité de l’« axe de la résistance » : Hezbollah, milices irakiennes (à partir de la Syrie) et houthistes yéménites bombardent, sporadiquement, Israël. Qui réplique courant 2024 en neutralisant le Hezbollah et en décimant la défense antiaérienne de l’Iran – deux préludes à l’offensive actuelle de l’Etat hébreu contre la République islamique. 
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-L’architecture de défense érigée au lendemain de la guerre contre l’Irak – le triptyque : projet nucléaire, arsenal de missiles et milices arabes chiites – , loin de protéger l’Iran, se retourne, involontairement, contre lui. Alliées du régime, la Chine et la Russie ne bougent pas. La République islamique est seule. 
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-Lire aussi 
-Le droit international et les leçons de l’histoire 
-Alain Frachon (Editorialiste au « Monde ») 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-En direct, Israël-Iran : l’hôpital Soroka de Beersheba, dans le sud d’Israël, a été touché par une frappe 
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-Aujourd’hui à 06h25 
-A la frontière avec l’Iran, les risques sécuritaires pour la Turquie : « Je sais que les étrangers ne sont plus les bienvenus ici » 
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-Aujourd’hui à 05h15 
-Qui est Gonjeshke Darande, le groupe derrière la cyberattaque visant la banque Sepah en Iran ? 
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-Hier à 18h00 
-Itai Ater et Yossi Spiegel, universitaires israéliens : « Nous ne sommes pas notre gouvernement » 
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-Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine dit qu’une rencontre avec Volodymyr Zelensky est possible dans la phase finale de négociations de paix 
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-Aujourd’hui à 06h41 
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