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-Qui sont ces médiateurs que la Ville d'Aurillac compte massivement déployer pendant le Festival de théâtre de rue ? 
-==== Pour l’édition du Festival international de théâtre de rue, qui se tiendra du 20 au 23 août 2025, la Ville va de nouveau se doter d’Aurillac Écoute, un dispositif ambitieux de médiation et de prévention. Des agents municipaux et des spécialistes vont assurer une cohabitation apaisée entre festivaliers, habitants et artistes. Oui à la fête, pas à n’importe quel prix. ==== 
  
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-====== Qui sont ces médiateurs que la Ville d'Aurillac compte massivement déployer pendant le Festival de théâtre de rue ? ====== 
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-L’an dernier, en 2024, les médiateurs avaient déjà arpenté les rues de la ville. Trois cent cinquante appels avaient été enregistrés, principalement pour des nuisances sonores. © Jérémie FULLERINGER 
-Ce n’est plus un scoop pour personne : chaque été, Aurillac se transforme en capitale éphémère du théâtre de rue. Une grand-messe artistique et culturelle, 3.000 spectacles, 200 compagnies, mais avec son lot de mésaventures et de comportements parfois déviants. « Tout le monde le sait, l’événement est bouillonnant de créativités et de festivités, mais aussi parfois source de tensions », rappelle le maire, Pierre Mathonier. 
-Pour mieux concilier liberté artistique, convivialité et respect du cadre de vie, la municipalité d’Aurillac reconduit pour cette édition 2025 un dispositif renforcé baptisé Aurillac Écoute, en concertation avec l’association Éclat, organisatrice du festival. L’objectif est clair : « Favoriser un climat de fête inclusif et sécurisant, à travers un travail de fond mené avec des professionnels de la médiation, de la prévention spécialisée et de l’écoute. » 
-"Favoriser un climat de fête inclusif et sécurisant, à travers un travail de fond mené avec des professionnels de la médiation, de la prévention spécialisée et de l’écoute" 
-Pierre Mathonier (maire d'Aurillac) 
-Concrètement ? Côté médiation, une douzaine de médiateurs municipaux formés à l’écoute et à la régulation des tensions dans l’espace public seront mobilisés. En lien avec l’association Freeform, ils interviendront en particulier sur les zones les plus fréquentées (campings, rues festives, points de passage). La Ville confirme qu’un numéro vert (0.801.34.15.15) sera, comme l’an dernier (350 appels au total) accessible 24 heures sur 24 pendant toute la durée de l’édition 2025, permettant aux habitants comme aux festivaliers de signaler toute « situation conflictuelle ». À entendre les nuisances sonores, les incivilités… 
-Sensibilisations en amont 
-Un second pilier portera sur la prévention spécialisée, avec la présence de deux équipes complémentaires. L’association nantaise Les Catherinettes, déjà active sur le festival en 2024, jouera ainsi un rôle majeur dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Forte d’une trentaine d’experts et de bénévoles formés à ces enjeux, elle assurera des maraudes dans les lieux sensibles et animera, elle aussi, une permanence téléphonique 24 heures sur 24. 
-« Des sensibilisations en amont sont aussi prévues auprès des compagnies artistiques accueillies à Aurillac », précise le maire. Autre acteur engagé, Apt-Oppelia, partenaire historique du festival, interviendra pour prévenir les risques liés aux consommations de substances psychoactives, notamment chez les publics jeunes ou « en errance ». Une douzaine de professionnels seront positionnés sur les principaux sites du festival et tiendront un stand d’information rue des Carmes. La municipalité précise qu’un travail de fond avec les collectifs est également prévu avant l’événement pour réduire les risques en amont. 
-Montée en compétences des agents 
-Le troisième pilier, la coordination opérationnelle, est, lui, piloté par la mairie. « Une cellule dédiée permettra d’ajuster les actions en temps réel », appuie Nicolas Mignard, directeur général adjoint à la mairie. Ce dispositif est censé favoriser une communication fluide entre les forces de l’ordre, les secours, les agents municipaux, les médiateurs et les associations partenaires. Par ailleurs, la Ville mise sur la montée en compétences de ses agents. Une formation spécifique, dispensée depuis mercredi 11 juin par les différents partenaires, vise à renforcer « leur posture, leur communication et leur capacité d’intervention ». 
-La mairie envoie donc un message clair à sa population : oui à la fête, mais pas à n’importe quel prix. Ce dispositif traduit une volonté politique forte de préserver la tranquillité publique, sans renier l’esprit de liberté qui fait l’âme du festival. « Il y aura, comme il y a toujours eu, des désagréments, on ne fait pas un festival impunément. Mais on va faire en sorte qu’il y en ait le moins possible », assure l’édile. Les gilets verts seront encore là, au cas où… 
-Dégradations 
-Mesures. En parallèle du dispositif de médiation et afin de réagir aux multiples dégradations subies par la ville en marge de l’édition 2024, la municipalité élabore actuellement une stratégie visant à réduire de manière radicale l’impact de l’édition 2025 sur les édifices publics et les bâtiments privés. Ainsi, la Ville étudie la possibilité de prendre un arrêté temporaire plus restrictif que celui déjà existant, qui interdit notamment la vente des bombes de peinture dans les commerces de la ville pendant la durée du festival. La mesure pourrait aussi porter sur l’interdiction de transporter des bombes de peinture. Un effet potentiellement dissuasif avant la confiscation des bombes et la verbalisation des contrevenants. Un message de sensibilisation aux coûts et aux dommages des graffs pourrait être diffusé sur les réseaux sociaux pendant le théâtre de rue. Tout comme des affiches pourraient être installées sur le parcours des festivaliers. Des murs temporaires dédiés aux graffs devraient également voir le jour. 
-A la une 
-https://www.lamontagne.fr/aurillac-15000/loisirs/qui-sont-ces-mediateurs-que-la-ville-d-aurillac-compte-massivement-deployer-pendant-le-festival-de-theatre-de-rue_14702473/ 
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