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| ====== Le Monde.fr: Présidentielle en Roumanie : les électeurs retournent aux urnes pour une élection tendue et incertaine ====== | |
| https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/04/en-roumanie-les-electeurs-retournent-aux-urnes-pour-une-presidentielle-tendue-et-incertaine_6602780_3210.html | |
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| ROUMANIE | |
| Présidentielle en Roumanie : les électeurs retournent aux urnes pour une élection tendue et incertaine | |
| Onze candidats sont en lice, dimanche, après l’annulation du précédent scrutin marqué par des suspicions d’ingérence russe, puis l’exclusion du candidat arrivé en tête. George Simion, chef de file de l’extrême droite, est désormais le favori des sondages. | |
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| Le Monde avec AFP | |
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| Publié aujourd’hui à 05h12, modifié à 06h24 | |
| Temps deLecture 3 min. | |
| Lire dans l’application | |
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| Une affiche électorale de George Simion, candidat d’extrême droite, avant l’élection présidentielle roumaine, à Bucarest, le 29 avril 2025. ANDREEA CAMPEANU / REUTERS | |
| Bis repetita en Roumanie : cinq mois après l’annulation du premier tour de la présidentielle, les électeurs ont repris le chemin des urnes, dimanche 4 mai depuis 7 heures locales (6 heures à Paris), avec à la clé une possible nouvelle victoire de l’extrême droite. | |
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| Campagne sur les réseaux sociaux, colère et désillusion d’une partie de la population, nombreux indécis : les ingrédients sont les mêmes que le 24 novembre, quand le candidat critique de l’Union européenne (UE) et de l’OTAN, Calin Georgescu, avait surgi en tête, à la surprise générale. | |
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| Exclu de l’élection par la Cour constitutionnelle après des suspicions d’ingérence russe, il a depuis été remplacé par une figure établie de l’extrême droite roumaine, George Simion, seul candidat parmi les quatre favoris à avoir concouru lors du scrutin de novembre finalement annulé. Au total, onze candidats briguent ce poste essentiellement protocolaire mais influent en politique étrangère, alors que ce pays membre de l’UE de 19 millions d’habitants est devenu un pilier essentiel de l’OTAN depuis l’invasion russe de l’Ukraine voisine. | |
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| Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Présidentielle en Roumanie : les candidats proeuropéens à la peine face à l’extrême droite | |
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| Fan de Donald Trump | |
| Crédité de quelque 30 % des votes selon des sondages, à manier avec précaution, le patron du parti nationaliste AUR, George Simion, brandit, à 38 ans, sa jeunesse, sa rhétorique souverainiste et sa maîtrise de la plateforme TikTok pour espérer venger son désormais allié Georgescu, qui lui avait volé la vedette au scrutin précédent, le limitant à 14 % des voix. | |
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| M. Simion se réclame du soutien de M. Georgescu, qui ne l’a cependant pas officiellement adoubé. Il fait l’objet d’une enquête du parquet pour incitation à la violence après avoir dit vouloir « écorcher vifs sur la place publique » les responsables du « coup d’Etat » ayant évincé le candidat arrivé en tête en novembre. | |
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| Si le député se dit « plus modéré » et nie toute inclination pour la Russie, il partage la même aversion pour « les bureaucrates bruxellois », les accusant sans preuves de s’être immiscés dans le processus électoral et promet de rendre sa « dignité » à une Roumanie trop souvent méprisée. Sur le thème du conflit en Ukraine, il veut réduire l’aide aux réfugiés ukrainiens et s’oppose à tout soutien militaire. | |
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| Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La Roumanie tente de surmonter sa « marée brune » | |
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| Sur les marchés ou à l’étranger pour convaincre l’importante diaspora, ce fan de Donald Trump se rêve en « président MAGA » (« Make America Great Again »), slogan parfois affiché sur ses casquettes. | |
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| Trois autres principaux prétendants | |
| Face à George Simion, trois prétendants peuvent accéder au second tour prévu le 18 mai, que les experts prédisent très serré. | |
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| Le candidat de la coalition proeuropéenne au pouvoir, Crin Antonescu, offre « stabilité », mais il représente le « statu quo » pour ses adversaires et pourrait souffrir de l’image ternie par les années de gouvernance. Cet ancien professeur d’histoire de 65 ans peut miser sur son expérience politique : il a été chef d’Etat par intérim, président du Sénat, ministre… Déjà candidat à la présidentielle de 2009, il avait recueilli 20 % des voix. Il s’est tenu à l’écart de la politique, ces dernières années, une inactivité qui lui vaut les moqueries de ses rivaux, avant d’être appelé à la rescousse. Même s’il dit abhorrer la « démagogie » et le « populisme », il a indigné récemment en affirmant qu’il « exécuterait dans les stades comme en Chine les trafiquants de drogue », une « sortie malheureuse » qu’il a regrettée par la suite. | |
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| De son côté, le maire de Bucarest, Nicusor Dan, 55 ans, a décidé après « le choc » de novembre de se lancer dans l’arène en espérant pouvoir incarner le renouveau proeuropéen. Réélu en 2024 à la tête de la capitale, ce diplômé en mathématiques de la Sorbonne estime que l’ascension de l’extrême droite est en grande partie due au rejet d’une classe politique « corrompue » et « arrogante » au pouvoir depuis la fin du communisme. | |
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| M. Dan – dont le slogan est « Une Roumanie honnête » – se veut l’homme du « changement » sauf dans le soutien à l’Ukraine et l’engagement atlantiste, voyant l’OTAN comme le « meilleur bouclier » face à la Russie. | |
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| Lire aussi | Article réservé à nos abonnés A la veille de la présidentielle, la Roumanie perd la boussole | |
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| Un scrutin est sous haute surveillance | |
| Plus loin derrière, Victor Ponta mise sur un discours aux accents trumpiens. Après avoir été chassé du pouvoir en 2015 par de grandes manifestations contre la corruption, conséquence de la mort de 64 jeunes dans l’incendie d’une discothèque, cet ancien premier ministre social-démocrate de 52 ans assure avoir changé. Battu en 2014 à la présidentielle, il retente sa chance avec pour devise « la Roumanie d’abord ». | |
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| Désormais partenaire de golf du locataire de la Maison blanche, il s’est affiché ces derniers jours aux côtés de Donald Trump Jr., fils aîné du président américain, en tournée en Europe orientale. Volontiers « caméléon politique », selon les analystes, et désormais sans étiquette, Victor Ponta – qui aime jurer sur la Bible pour appuyer la véracité de ses propos – ferait bien de Calin Georgescu son premier ministre, le jugeant victime d’une cabale judiciaire. | |
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| Lire aussi | Présidentielle en Roumanie : l’extrême droite présente deux nouveaux candidats à la suite de l’exclusion de Calin Georgescu | |
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| Après l’annulation de l’élection précédente – décision rarissime au sein de l’UE –, le scrutin est sous haute surveillance. Des milliers de personnes ont manifesté ces derniers mois pour dénoncer « un coup d’Etat ». Les Etats-Unis sont également intervenus, le vice-président, J. D. Vance, appelant à écouter la voix d’un peuple qu’on a fait taire « sur la base des faibles soupçons d’une agence de renseignement ». | |
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| Les autorités, qui ont renforcé les mesures de prévention et la collaboration avec le réseau TikTok, mis en cause à l’automne, assurent avoir « tiré les leçons » du fiasco et s’engagent à « des élections équitables et transparentes ». | |
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| Le Monde avec AFP | |
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| ====== comment les autorités tentent d'éviter la manipulation du scrutin ====== | |
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| En décembre, le premier tour a été invalidé par la justice roumaine, après des soupçons d'ingérence russe. Le candidat d'extrême droite, Calin Georgescu, était arrivé en tête à la surprise générale, après une campagne massive sur TikTok. Il a depuis été exclu du scrutin. | |
| Comme une impression de déjà-vu. Les électeurs roumains sont une nouvelle fois appelés aux urnes, dimanche 4 mai, pour le premier tour de la présidentielle. Un premier tour a pourtant déjà eu lieu, le 24 novembre, à l'issue duquel le candidat de l'extrême droite, Calin Georgescu, est arrivé en tête, à la surprise générale. Mais le 6 décembre, deux jours avant le second tour, la Cour Constitutionnelle a décidé d'annuler le vote. Ce fait, rarissime au sein de l'Union européenne, a plongé la Roumanie dans une crise politique, sur fond de suspicions d'ingérence russe. Sous la menace d'une destitution, le président sortant, le libéral et pro-européen Klaus Iohannis, a annoncé sa démission le 10 février. | |
| La justice roumaine a pris cette lourde décision en raison notamment d'une "guérilla coordonnée" sur TikTok qui a servi Calin Georgescu, selon des documents des services secrets roumains déclassifiés par la présidence. Inconnu du grand public, celui qui se présentait comme "un vengeur envoyé par Dieu" a mené en quelques mois une campagne active sur le réseau social. Au point de devenir assez populaire pour récolter 22,94% des voix au premier tour et ainsi se qualifier confortablement pour le second. Le scrutin va donc se rejouer et, dans l'espoir d'éviter que l'histoire ne se répète, les autorités ont installé des garde-fous. | |
| Pour comprendre les mesures mises en place, il faut revenir sur les événements de novembre. Alors qu'il n'était crédité que de 1% des intentions de vote dans les sondages réalisés quatre semaines avant le scrutin, Calin Georgescu est arrivé en tête du premier tour. Pour sa campagne, le candidat, critique de l'Union européenne comme de l'Otan et opposé à toute aide militaire à l'Ukraine, ainsi que ses soutiens, ont misé sur les réseaux sociaux. Selon un rapport de Viginum (PDF), l'organisme français de lutte contre les ingérences numériques étrangères, les autorités ont récolté des données qui "révèlent une campagne de promotion agressive, en violation de la législation électorale, et une exploitation des algorithmes pour accroître la popularité de Calin Georgescu de manière accélérée". | |
| TikTok est un réseau social particulièrement populaire en Roumanie, avec près de 9 millions d'utilisateurs pour une population de 19 millions d'habitants. Les documents ont révélé que ces manœuvres visaient également les plateformes du groupe Meta, à savoir Facebook et Instagram. Le plan était clair : inonder les réseaux sociaux, payer des micro-influenceurs pour qu'ils parlent de l'élection en faisant la promotion du candidat idéal pour la Roumanie : un homme présenté comme honnête et intègre. La plupart des vidéos ont depuis été supprimées par l'application. | |
| Sous ces vidéos, des milliers de comptes ont posté des commentaires faisant référence à Calin Georgescu. "L'algorithme de TikTok aime l'engagement, donc cela faisait remonter les vidéos", explique à franceinfo Catherine Durandin, historienne spécialiste de la Roumanie. Selon le rapport de Viginum, TikTok a récemment affirmé avoir trouvé plus de "27 199 comptes inauthentiques ayant ciblé la Roumanie pour promouvoir le parti de l'Alliance pour l'unité des Roumains (AUR) et 'dans une moindre mesure', le candidat Calin Georgescu". Ces comptes "publiaient des commentaires plutôt que des vidéos". TikTok dit les avoir modérés entre décembre 2024 et janvier 2025. Ce qui n'a pas été suffisant selon la Commission européenne, qui a annoncé, le 17 décembre, lancer une enquête contre la plateforme chinoise. Elle reproche à TikTok de ne pas avoir repéré plus tôt les contenus jugés problématiques, en particulier dans un contexte de campagne électorale. Contactée par franceinfo pour faire un point sur les avancées de l'investigation, la Commission européenne n'a pas souhaité répondre. | |
| Cette offensive menée sur TikTok a été couplée d'un nombre important de cyberattaques visant les systèmes informatiques liés au processus électoral. Les documents déclassifiés de la présidence roumaine affirment que certains comptes ayant participé à cette opération "ont été précédemment impliqués dans la promotion de messages prorusses, anti-Otan et anti-Ukraine". Si les soupçons se sont vite tournés vers la Russie, jusqu'ici Calin Georgescu et Moscou ont, tous deux, nié avoir pris part à cette campagne en ligne. Aujourd'hui, l'ex-leader de l'extrême droite est poursuivi par la justice et ne peut se présenter à l'élection présidentielle. Mais malgré cette non-participation, la Roumanie entend se prémunir de nouvelles interférences. | |
| Le 17 mars, le président du pays par intérim, Ilie Bolojan, a convoqué une réunion avec tous les représentants des institutions chargées d'organiser les élections. L'objectif était d'évaluer l'état des préparatifs logistiques et d'assurer l'application de la législation électorale, y compris en ligne. Depuis, le Conseil national de l'audiovisuel (CNA), qui se focalisait sur les médias traditionnels, s'est intéressé aux réseaux sociaux. Depuis le début officiel de la nouvelle campagne électorale, le 4 mars à minuit, le gendarme de l'audiovisuel sanctionne tous les jours plusieurs vidéos pour "désinformation de nature dangereuse qui affecte la santé publique, la sécurité nationale ou l'intégrité des processus démocratiques", détaille le CNA sur sa page Facebook. | |
| "Le Conseil multiplie ce type de décisions. Avant, il ne se concentrait que sur les chaînes de télévision classiques, alors que la majorité de la désinformation se passe en ligne aujourd'hui", observe Anatola Capelle-Pogacean, historienne et politiste au Centre de recherches internationales de Sciences Po. "L'autorité a pris le problème à bras-le-corps", estime-t-elle. Entre le 1er mars et le 8 avril, le Conseil national de l'audiovisuel a interdit 56 contenus, la plupart "visant des publications à contenu politique ou de désinformation", rapporte le journal Europa Libera Romania. Le CNA liste les contenus dont il a demandé la suppression, comme cette vidéo au titre accrocheur : "Calin Georgescu sera président de la Roumanie ! Ecoutez attentivement jusqu'à la fin". Dans une volonté de transparence, le CNA publie tous les jours ses décisions sur Facebook. | |
| En plus de ces sanctions, les autorités roumaines misent sur l'implication des grandes plateformes pour limiter la diffusion de tels contenus. Ainsi, TikTok et Meta collaborent avec les autorités roumaines. "Nous avons organisé une réunion avec les autorités de régulation roumaines et des représentants des grandes plateformes afin d'envisager plusieurs scénarios", relate Madalina Botan, chercheuse au sein de l'Observatoire bulgaro-roumain des médias numériques. "Nous devions réfléchir sur la manière dont il fallait agir en cas de campagne de désinformation par exemple", détaille-t-elle. Le contenu de la réunion n'ayant pas été rendu public, elle préfère rester discrète sur la conclusion de ces échanges. | |
| Même si les plateformes se sont engagées à contrôler davantage, le risque zéro n'existe pas, avertit Catherine Duradin. "Nul Etat n'est à l'abri d'une campagne en ligne organisée pour promouvoir un candidat", explique-t-elle. Pour autant, même en cas de tentative d'ingérence, selon les chercheuses contactées par franceinfo, il est "impensable" que la seconde élection soit à nouveau annulée. "Les Roumains ont besoin d'un président, il y a une crise de confiance des citoyens envers la démocratie, juge Madalina Botan. A mon sens, l'élection pourrait uniquement être annulée si une fraude avérée se tenait dans les bureaux de vote." | |
| Pour ce nouveau premier tour, donc, quatre candidats principaux vont s'affronter. George Simion, 38 ans, est en tête des intentions de vote. Patron du parti d'extrême droite AUR, il est fan de Donald Trump, opposé à l'aide militaire à l'Ukraine, aux droits des LGBT+ et défenseur d'une "Europe souveraine des nations". Il est suivi de Nicusor Dan, 55 ans, l'actuel maire de Bucarest, non affilié à un parti ; de Crin Antonescu, 65 ans, qui représente la coalition gouvernementale pro-Union européenne ; de Victor Ponta, 52 ans, ex-Premier ministre issu du parti démocrate. Vient ensuite Elena Lasconi, 52 ans, présidente du parti d'opposition Union sauvez la Roumanie, qui avait terminé deuxième derrière Calin Georgescu au premier tour du scrutin initial de décembre. Seuls deux d'entre eux se qualifieront pour le second tour, prévu le 18 mai. | |
| https://www.francetvinfo.fr/politique/election-presidentielle-en-roumanie-comment-les-autorites-tentent-d-eviter-la-manipulation-du-scrutin_7182102.html | |
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| ====== Élection présidentielle en Roumanie : le candidat d'extrême droite largement en tête au 1er tour ====== | |
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| Les électeurs roumains étaient appelés aux urnes ce dimanche après l'annulation du premier tour de la présidentielle au mois de décembre 2024. | |
| Le candidat du parti nationaliste AUR, George Simion, recueille de 40,5% des suffrages, selon des résultats quasi-définitifs. | |
| Il affrontera au second tour prévu le maire centriste de Bucarest, Nicusor Dan. | |
| La tendance avait bel et bien été anticipée : le candidat a changé, mais l'extrême droite reste en tête, cinq mois après l'annulation choc du premier tour de la présidentielle. Ce dimanche, la Roumanie a confirmé dans un nouveau vote son virage nationaliste. | |
| Le chef du parti AUR, George Simion, a recueilli 40,5% des suffrages, selon des résultats quasi finaux. Il affrontera au second tour, le maire centriste de Bucarest, Nicusor Dan (20,9%), qui a dépassé de peu le candidat unique des partis au pouvoir, Crin Antonescu (20,3%). | |
| "Ensemble nous avons écrit une page d'histoire aujourd'hui", a réagi le vainqueur dans un message vidéo diffusé au siège de son parti devant des partisans chantant "Dehors les voleurs, vive les patriotes". | |
| Un nouveau vote après des soupçons d'ingérence russe | |
| Il sera cependant "probablement battu au second tour" le 18 mai, car il dispose de peu de réserves de voix, a commenté pour l'AFP le professeur de sciences politiques Sergiu Miscoiu, prédisant une course serrée. D'autres experts pointent les fractures du pôle pro-européen après une campagne marquée par de virulentes accusations et des coups bas. Onze prétendants au total briguaient un poste essentiellement protocolaire, mais influent en politique étrangère, dans ce pays membre de l'UE de 19 millions d'habitants devenu un pilier essentiel de l'Otan depuis l'invasion russe de l'Ukraine voisine. | |
| La victoire surprise en novembre de Călin Georgescu, un ancien haut fonctionnaire accusé par ses détracteurs d'être favorable au Kremlin, avait inquiété dans l'ouest du continent et plongé la Roumanie dans la tourmente politique. La Cour constitutionnelle a invalidé le vote et exclu le sexagénaire de cette nouvelle course, après une campagne massive sur TikTok entachée de suspicions d'ingérence russe. | |
| George Simion, un admirateur de Donald Trump | |
| Il a été remplacé par M. Simion, 38 ans et quatrième à l'automne, et les deux hommes se sont affichés ensemble dimanche dans un bureau de vote de Mogosoaia, près de Bucarest. Pendant la campagne, George Simion a brandi sa jeunesse, sa rhétorique souverainiste et sa maîtrise de la plateforme TikTok pour espérer venger son désormais allié Georgescu. | |
| Si le député nie toute inclination pour la Russie, il partage la même aversion pour "les bureaucrates bruxellois" et s'oppose à tout soutien militaire à Kiev. Sur les marchés ou à l'étranger, pour convaincre l'importante diaspora, ce fan de Donald Trump se rêve en "président MAGA" (Make America Great Again), slogan parfois affiché sur ses casquettes. | |
| Si George Simion accède au poste suprême, il a promis dimanche de "porter Călin Georgescu au pouvoir", évoquant trois options : "un référendum, des élections anticipées ou la formation d'une coalition au Parlement qui le nommerait Premier ministre". Après l'annulation, décision rarissime au sein de l'UE, le scrutin était sous haute surveillance. | |
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| -Élection présidentielle en Roumanie : le candidat d'extrême droite largement en tête au 1er tour | |
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| ====== Le Monde – Présidentielle en Roumanie : George Simion, candidat de l’extrême droite, obtient un score écrasant au premier tour ====== | |
| https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/05/presidentielle-en-roumanie-george-simion-candidat-de-l-extreme-droite-obtient-un-score-ecrasant-au-premier-tour_6603122_3210.html | |
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| INTERNATIONAL | |
| Présidentielle en Roumanie : George Simion, candidat de l’extrême droite, obtient un score écrasant au premier tour | |
| Avec plus de 40 % des voix, le nationaliste, proche de Giorgia Meloni et de l’idéologie MAGA, est, à 38 ans, en bonne voie de devenir le prochain président de ce pays frontalier de l’Ukraine. Le 18 mai, il affrontera au second tour le centriste et pro-européen Nicusor Dan, maire de Bucarest. | |
| Par Jean-Baptiste Chastand (Bucarest, envoyé spécial) | |
| Par Jean-Baptiste Chastand (Bucarest, envoyé spécial) | |
| Par Jean-Baptiste Chastand (Bucarest, envoyé spécial) | |
| Aujourd’hui à 05h27, modifié à 05h44 | |
| Lecture 4 min | |
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| Le candidat George Simion s’adresse à ses partisans par vidéo après la fermeture des bureaux de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle roumaine, à Bucarest, le 4 mai 2025. ANDREEA ALEXANDRU / AP | |
| George Simion a réussi son pari au-delà de toutes les prévisions. Le chef du parti de droite souverainiste Alliance pour l’unité des Roumains (AUR) est arrivé, dimanche 4 mai, largement en tête du premier tour de l’élection présidentielle en Roumanie. Après avoir décroché plus de 40 % des voix, selon des résultats quasi-définitifs, M. Simion fait figure de favori pour le second tour qui l’opposera, le 18 mai, au maire de Bucarest, le centriste et pro-européen Nicusor Dan, péniblement arrivé deuxième avec 21 % des voix. | |
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| « C’est la victoire de ceux qui veulent que la Roumanie soit un pays libre et respecté », a célébré M. Simion dans une brève vidéo diffusée devant quelques partisans, réunis au siège de son parti, à Bucarest, dimanche soir. Enveloppés dans des écharpes aux couleurs de la Roumanie et se filmant tous en direct sur TikTok, le réseau social ultra-populaire dans ce pays d’Europe de l’Est, ils ont chanté « Dégagez les voleurs, les patriotes arrivent » pour célébrer la déroute des partis pro-européens de la coalition gouvernementale. Leur candidat, Crin Antonescu, n’est arrivé que troisième, avec 20 % des voix. | |
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| M. Simion, ancien supporteur de football ultra qui s’est fait connaître pour ses discours irrédentistes sur les territoires moldave et ukrainien [la Moldavie et une partie du sud de l’Ukraine actuelle faisaient partie de la Grande Roumanie à l’entre-deux-guerres et devraient, selon M. Simion, être intégrés à la Roumanie aujourd’hui], est, à 38 ans, en bonne voie de devenir le prochain président de cet Etat de 19 millions d’habitants, frontalier de l’Ukraine et stratégique pour l’effort de guerre de Kiev. Même si le chef de l’Etat n’a pas autant de pouvoir qu’en France, il joue un rôle important dans la politique étrangère. Or M. Simion a fait toute sa campagne en attaquant la politique de l’Union européenne (UE) sur l’Ukraine et en promettant de s’aligner sur celle du président américain. | |
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| « Nous sommes tout à fait d’accord avec l’idéologie MAGA [Make America Great Again]. Nous sommes un parti trumpiste », a répété M. Simion lors d’une conférence de presse en anglais destinée à rassurer la presse internationale. Il a dit soutenir la présence de l’armée américaine sur le territoire roumain et « les plans de paix » de l’administration Trump pour l’Ukraine. Alors qu’il est interdit d’entrée en Moldavie et en Ukraine en raison de ses discours irrédentistes, il s’est dit prêt à continuer la politique de soutien roumaine à ces deux pays « s’ils respectent les droits » des roumanophones habitant sur leurs territoires. | |
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| M. Simion a répété qu’il voulait « rendre au peuple roumain ce qui lui a été pris », dans une allusion à Calin Georgescu, le candidat d’extrême droite prorusse, arrivé en tête à la surprise générale au premier tour du scrutin présidentiel de novembre 2024 après avoir bénéficié d’une opération de manipulation de TikTok. Cette élection avait été annulée par la Cour constitutionnelle après des soupçons d’ingérence de Moscou. Même si M. Georgescu a, depuis, été inculpé pour avoir menti sur ses comptes de campagne et pour avoir préparé des violences, l’extrême droite roumaine continue de dénoncer un « coup d’Etat ». | |
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| Présidentielle en Roumanie : les candidats pro-européens à la peine face à l’extrême droite | |
| M. Simion entretient des relations ambiguës avec M. Georgescu et ne partage pas ses discours radicaux anti-UE et anti-OTAN, mais, dimanche, il est allé voter en sa compagnie. Il a ensuite répété qu’il comptait, s’il était élu, « respecter la volonté du peuple qui est d’avoir Georgescu [au pouvoir] ». Il a notamment évoqué l’idée de convoquer « un référendum », « des élections législatives anticipées » ou « de former une coalition pour devenir premier ministre ». Ces promesses restent sujettes à caution alors que M. Simion n’est pas connu pour partager le pouvoir. | |
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| Carton au sein de l’importante diaspora vivant à l’Ouest | |
| En décrochant 3,8 millions de voix, dimanche, il a réussi à récupérer les électeurs qui avaient voté pour M. Georgescu et pour lui en novembre 2024. Cette fois, aucune manipulation d’ampleur n’a été observée sur l’Internet roumain. Le candidat d’AUR a notamment fait un carton au sein de l’importante diaspora vivant à l’Ouest, qui a profité de l’UE mais entretient un profond rejet des élites roumaines traditionnelles. Ce proche de la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, a obtenu plus de 70 % des voix parmi l’importante communauté roumaine résidant en Italie… | |
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| Face à lui, pour le second tour, Nicusor Dan, 55 ans, va devoir combler un écart de près de 2 millions de voix en deux semaines. Pour ce mathématicien de formation, l’équation s’annonce particulièrement compliquée. « Le second tour contre le candidat isolationniste va être difficile », a reconnu ce brun bouclé et sérieux au milieu de la nuit, après que le décompte des voix a fini par lui permettre de dépasser de quelques dizaines de milliers de suffrages l’autre candidat pro-européen, Crin Antonescu. | |
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| « La Roumanie doit rester dans le camp pro-occidental. On doit focaliser la campagne du second tour là-dessus », a prévenu M. Dan, avec cet air un peu raide caractéristique de cet ancien activiste anticorruption qui va devoir affronter un redoutable hâbleur au second tour. Se revendiquant également « antisystème », le centriste a fait un bon score dans les grandes villes, à commencer par la capitale Bucarest. Mais la clé de l’élection se trouve dans les campagnes, acquises au Parti social-démocrate (PSD) du premier ministre, Marcel Ciolacu. | |
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| Or l’électorat de cette formation en pleine déroute mais toujours très influente reste très traditionnel sur les questions de société, comme le mariage pour tous. Si M. Dan s’est toujours opposé à sa légalisation en Roumanie, la formation qu’il a fondée en 2016, l’Union Sauvez la Roumanie, conserve une image trop progressiste sur ce sujet. « J’ai fait une campagne trop locale et pas assez nationale », a reconnu M. Dan, dimanche soir. Et c’est sans compter qu’aucun des autres candidats pro-européens, y compris M. Antonescu, n’a encore clairement appelé à voter pour lui au second tour. | |
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| Jean-Baptiste Chastand (Bucarest, envoyé spécial) | |
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| ====== "Porter Calin Georgescu au pouvoir" : en tête de la présidentielle roumaine, le candidat d'extrême droite annonce la couleur ====== | |
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| Quelques mois après l'annulation choc du premier tour de la présidentielle en Roumanie, le candidat de l'extreme droite, George Simion, est sorti largement en tête du scrutin qui se tenait ce 4 mai. | |
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| Cinq mois après l'annulation choc du premier tour de la présidentielle en Roumanie, le chef du parti AUR, George Simion, est crédité de 30 à 33% des suffrages, selon deux sondages sortie des urnes. « Ensemble nous avons écrit une page d'histoire aujourd'hui », a réagi le vainqueur dans un message vidéo diffusé au siège de son parti devant des partisans qui chantaient « Dehors les voleurs, vive les patriotes ». | |
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| Onze prétendants au total briguaient un poste essentiellement protocolaire mais influent en politique étrangère, dans ce pays membre de l'UE de 19 millions d'habitants devenu un pilier essentiel de l'Otan depuis l'invasion russe de l'Ukraine voisine. | |
| La victoire surprise en novembre de Calin Georgescu, un ancien haut fonctionnaire accusé par ses détracteurs d'être favorable au Kremlin, avait inquiété dans l'ouest du continent et plongé la Roumanie dans la tourmente politique. La Cour constitutionnelle a invalidé le vote et exclu le sexagénaire de cette nouvelle course, après une campagne massive sur TikTok entachée de suspicions d'ingérence russe. | |
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| Il a été remplacé par George Simion, 38 ans, et les deux hommes se sont affichés ensemble ce 4 mai dans un bureau de vote de Mogosoaia, près de Bucarest. Pendant la campagne, George Simion a brandi sa jeunesse, sa rhétorique souverainiste et sa maîtrise de la plateforme TikTok pour espérer venger son désormais allié Georgescu. | |
| Si le député nie toute inclination pour la Russie, il partage la même aversion pour « les bureaucrates bruxellois » et s'oppose à tout soutien militaire à Kiev. Sur les marchés ou à l'étranger pour convaincre l'importante diaspora, ce fan de Donald Trump se rêve en « président MAGA » (Make America Great Again), slogan parfois affiché sur ses casquettes. | |
| Scrutin sous surveillance | |
| Si George Simion accède au poste suprême, il a promis de « porter Calin Georgescu au pouvoir », évoquant trois options : « un référendum, des élections anticipées ou la formation d'une coalition au Parlement qui le nommerait Premier ministre ». | |
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| Après l'annulation, décision rarissime au sein de l'UE, le scrutin était sous haute surveillance. Des milliers de personnes ont manifesté ces derniers mois pour dénoncer « un coup d'État ». Les États-Unis sont également intervenus, le vice-président J.D. Vance appelant à écouter la voix d'un peuple qu'on a fait taire « sur la base des faibles soupçons d'une agence de renseignement ». | |
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| Les autorités, qui ont renforcé les mesures de prévention et la collaboration avec le réseau TikTok, assurent avoir « tiré les leçons » du fiasco. Alors que l'extrême droite évoque « de multiples signes de fraude », le gouvernement a pointé des campagnes de désinformation, y voyant de « nouvelles tentatives de manipulation et d'ingérence menée par des acteurs étatiques ». | |
| https://www.marianne.net/monde/europe/porter-calin-georgescu-au-pouvoir-en-tete-de-la-presidentielle-roumaine-le-candidat-d-extreme-droite-annonce-la-couleur | |