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-====== Le Monde – Réseaux sociaux : « N’est-il pas temps, pour une Europe en quête de souveraineté, de s’ériger en espace où les adolescents sont protégés de cette jungle » ====== 
- https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/05/11/reseaux-sociaux-n-est-il-pas-temps-pour-une-europe-en-quete-de-souverainete-de-s-eriger-en-espace-ou-les-adolescents-sont-proteges-de-cette-jungle_6604886_3232.html 
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-DÉBATS 
-Réseaux sociaux : « N’est-il pas temps, pour une Europe en quête de souveraineté, de s’ériger en espace où les adolescents sont protégés de cette jungle » 
-CHRONIQUE 
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-Philippe Bernard 
-Editorialiste au « Monde » 
-Dans sa chronique, Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde », s’inquiète de la manière dont nous fermons les yeux face aux ravages sur les jeunes des écrans et des plateformes comme TikTok. 
-Aujourd’hui à 05h30 
-Lecture 3 min 
-Article réservé aux abonnés 
-Offrir 
-Il fut un temps, à portée de mémoire, où les meilleurs parents pouvaient asseoir un enfant à la « place du mort » dans leur voiture ou installer leur progéniture à l’arrière sans ceinture, où l’on fumait dans les lycées, où le harcèlement scolaire et professionnel était tabou. Portera-t-on, dans quelques années, le même regard atterré sur la façon dont nous fermons les yeux ou alléguons de notre impuissance face aux ravages des écrans et des réseaux sociaux sur les enfants et adolescents d’aujourd’hui ? 
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-Paradoxalement, les parents surveillent infiniment plus leurs enfants qu’autrefois, mais acceptent, bon gré mal gré, qu’ils passent des heures (entre trois et cinq par jour chez les 7-19 ans) rivés sur des écrans. Une pratique qui altère durablement les capacités intellectuelles des petits et incite les adolescents à guetter compulsivement des signes de reconnaissance, leur donne en exemple des stéréotypes absurdes de beauté ou de sexualité, les confronte à la violence et à la pornographie, les place sous la domination de harceleurs, de charlatans et de semeurs de haine. 
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-Comme pour la nicotine ou la vitesse sur les routes, la réalité et l’ampleur des dégâts sont établies. « Nous avons des données solides et pourtant il ne se passe rien. (…) Il s’agit de la santé des enfants, or on s’en fout », déplorait, fin avril, Bruno Falissard, président de la Société française de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, cosignataire d’un texte alarmant réclamant des mesures de prévention au gouvernement. 
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-Lire aussi 
-« Pas d’écrans avant 6 ans », alertent plusieurs sociétés savantes 
-Développement du langage et des capacités cognitives freiné, hyperexcitation permanente, troubles du sommeil et de la vision, intolérance à la frustration… Les écrans ne sont « pas adaptés à un cerveau en développement » et devraient être bannis chez les enfants de moins de 6 ans, y tranchaient cinq sociétés savantes. 
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-Enquête centrée sur TikTok 
-Quant aux ados, leur addiction aux réseaux sociaux « réduit drastiquement leurs interactions sociales de visu » et « confisque l’apprentissage social », autrement dit la connexion émotionnelle aux autres, « aussi cruciale pour le développement social que le mouvement et l’exercice pour le développement physique », explique le psychologue social américain Jonathan Haidt dans Génération anxieuse (Les Arènes, 448 p., 24,90 euros). 
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-Il tient le remplacement des jeux de l’enfance par le smartphone pour « la cause majeure d’une épidémie internationale de maladie mentale chez les adolescents », une « catastrophe » marquée par l’explosion du nombre d’épisodes dépressifs, d’automutilations et de suicides aux Etats-Unis, surtout chez les filles. 
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-Lire aussi l’entretien  
-Jonathan Haidt, spécialiste de psychologie sociale : « Avec la diffusion du smartphone, tout ce qui est nécessaire au développement des enfants s’évanouit » 
-Un constat proche émane désormais de multiples institutions, qui justifierait l’application du principe de précaution. En septembre 2024, l’Organisation mondiale de la santé s’est inquiétée de ce que « 11 % des adolescents montrent des signes de comportement problématique vis-à-vis des médias sociaux, (…) subissant des conséquences négatives » comme « des symptômes semblables à ceux de l’addiction » et « l’abandon d’autres activités ». 
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-A Nantes, en janvier 2021. LOIC VENANCE/AFP 
-En 2023, Amnesty International a estimé que « le modèle économique de Meta, Google, TikTok et autres géants du numérique, reposant sur la captation de l’attention » et visant à « collecter toujours plus de données personnelles », porte des « atteintes aux droits humains ». Centrée sur TikTok, son enquête menée dans plusieurs pays constate que « les algorithmes surpuissants [de cette plateforme] peuvent attirer les comptes d’enfants dans des “spirales” de contenus qui idéalisent et encouragent les pensées dépressives », et qualifie son modèle économique d’« intrinsèquement abusif ». 
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-Alliés zélés du chaos trumpiste 
-En avril 2024, Emmanuel Macron avait donné un mois au gouvernement pour traduire en actes les vingt-neuf propositions des experts qu’il avait réunis, notamment celle visant à « s’attaquer, pour les interdire, aux conceptions addictogènes et enfermantes » de certains services numériques. « Nos enfants sont devenus des marchandises (…). Nous ne pouvons laisser faire [ces plateformes] ! », proclamaient-ils. La dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024 a réduit cette promesse à néant, alors que la justice est saisie de plaintes de parents pour « provocation au suicide » et « propagande ou publicité des moyens de se donner la mort ». 
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-Lire aussi l’analyse 
-Enfants et écrans : les constats qui ont nourri les préconisations de la commission nommée par Emmanuel Macron 
-Mais le sujet, objet de vastes polémiques aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, peine en France à trouver des relais politiques. Certes, une commission d’enquête « sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs » a été créée en mars à l’Assemblée nationale. Certes, l’ancien premier ministre Gabriel Attal et le pédopsychiatre Marcel Rufo prônent, dans Le Figaro, l’interdiction pure et simple des réseaux sociaux aux moins de 15 ans et la ministre déléguée chargée du numérique, Clara Chappaz, a assuré que la France se donnait « trois mois » pour « mobiliser ses partenaires européens » sur un « accord européen » contraignant les réseaux sociaux à vérifier l’âge des adolescents, déclarant à La Tribune dimanche du 11 mai : « Les réseaux sociaux, avant 15 ans, c’est non. » Mais le sujet ne semble pas inclus dans la convention citoyenne sur « les temps de l’enfant » annoncée par le président de la République. 
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-Les géants du numérique ont jeté leurs anciens masques de « génies sympas » pour s’afficher en alliés zélés du chaos trumpiste et ce cauchemar politique et sociétal assombrit les promesses de communication et d’éducation universelles du Web. 
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-N’est-il pas temps, pour la France et pour une Europe en quête de souveraineté et d’affirmation de ses valeurs, de s’ériger en espace où les adolescents sont protégés de la jungle addictive et harcelante des réseaux sociaux ? 
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-L’enjeu de la réglementation est immense et complexe, entre libertés, sécurité et santé, entre diplomatie et commerce international. Raison de plus pour s’y attaquer au plus vite, avant que, intelligence artificielle aidant, les Musk, Zuckerberg et Bezos ne mettent à exécution leur dernière menace : remédier à l’isolement social auquel ils contribuent et dont ils profitent aujourd’hui… en nous fournissant des amis grâce à leurs robots conversationnels. 
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-Lire l’analyse (2024) 
-Ecrans et risques pour la santé des enfants : ce que dit la science 
-Philippe Bernard (Editorialiste au « Monde ») 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-A Paris, sur le parcours du défilé des militants d’ultradroite : « Mais comment peut-on autoriser des trucs pareils ? » 
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-Aujourd’hui à 00h40 
-La stratégie séparatiste des Emirats arabes unis 
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-Aujourd’hui à 07h00 
-Aide à mourir : Bruno Retailleau s’oppose à la proposition de loi avant le débat à l’Assemblée nationale 
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-Hier à 23h40 
-« Entre jeunes femmes et jeunes hommes, un clivage politique croissant en France » 
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-Hier à 11h00 
-Edouard Philippe s’imagine en rassembleur de la droite et rêve d’un pacte avec Bruno Retailleau 
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-Aujourd’hui à 05h30 
-En direct : le Hamas diffuse une vidéo de deux otages israéliens en vie dans la bande de Gaza 
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-Aujourd’hui à 11h11 
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