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====== Diplômes étrangers : la fin du rêve pour la classe moyenne chinoise ====== https://www.courrierinternational.com/article/education-diplomes-etrangers-la-fin-du-reve-pour-la-classe-moyenne-chinoise_231041

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Courrier Expat Chine
Éducation. Diplômes étrangers : la fin du rêve pour la classe moyenne chinoise
Crise de confiance envers l’Occident, coût exorbitant, retour sur investissement incertain : le “South China Morning Post” explique pourquoi les parents chinois préfèrent désormais les universités locales aux prestigieuses écoles étrangères.

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Courrier Expat
Lecture 1 min. Publié le 26 mai 2025 à 14h33
PhotoPhoto kunojoe/Pixabay/CC

Le South China Morning Post relève un changement radical chez la classe moyenne chinoise : le recul marqué de l’attrait pour les études à l’étranger. Longtemps perçues comme un passeport vers la réussite sociale, les formations occidentales perdent aujourd’hui de leur éclat, dans un contexte de tensions géopolitiques, de préoccupations économiques et de regain nationaliste.

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“Notre génération croyait que grimper dans la classe moyenne signifiait envoyer nos enfants à l’étranger. Mais aujourd’hui, les jeunes étudiants expatriés sont dans une position de plus en plus inconfortable”, résume Fang Li, mère de famille à Canton. Cette désillusion touche en particulier les expatriés et les étudiants installés en Europe ou aux États-Unis, confrontés à une hausse des coûts, à des perspectives d’emploi limitées, voire à un rejet explicite. “Le coût des études à l’étranger ne cesse de grimper […], et cela peut même ne pas suffire à décrocher un simple entretien d’embauche après le diplôme”, ajoute-t-elle.

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Dans un climat marqué par la méfiance à l’égard des influences étrangères, certaines figures publiques vont jusqu’à rejeter l’idée d’employer des diplômés internationaux : “Nous éviterons de recruter des cadres formés à l’étranger”, a déclaré Dong Mingzhu, puissante patronne du groupe Gree Electric, évoquant un risque d’espionnage. Ce type de déclarations illustre une dynamique inquiétante pour les étudiants chinois expatriés, de plus en plus marginalisés dans leur propre pays à leur retour.

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Les statistiques confirment ce recul : à l’université Tsinghua, les départs à l’étranger ont chuté de 28 % depuis 2019. Le nombre d’étudiants chinois aux États-Unis est au plus bas depuis 2014. Et pour les jeunes comme le fils d’Eva Deng, mère à Shenzhen, l’avenir s’écrit désormais sur le territoire national : “Il semble que les diplômés des meilleures universités techniques chinoises aient un avenir prometteur, en phase avec les besoins stratégiques du pays.”

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