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-====== Le Monde – Elon Musk retourne à ses affaires, après l’échec du DOGE ====== 
- https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/27/elon-musk-retourne-a-ses-affaires-apres-l-echec-du-doge_6608747_3210.html 
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-INTERNATIONAL 
-Elon Musk retourne à ses affaires, après l’échec du DOGE 
-Le patron de SpaceX et Tesla quitte son poste de conseiller du président américain juste avant la date butoir du 28 mai, au-delà de laquelle il n’aurait pu rester dans l’équipe gouvernementale sans remplir des obligations de transparence et de contrôle du Congrès. 
-Par Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) 
-Par Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) 
-Par Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) 
-Aujourd’hui à 05h00, modifié à 07h20 
-Lecture 5 min 
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-Elon Musk dans le bureau Ovale de Maison Blanche, à Washington, DC, le 21 mai 2025. EVAN VUCCI/AP 
-La panne massive qui a perturbé, samedi 24 mai, le réseau social X a scellé le départ définitif d’Elon Musk des équipes de Donald Trump et du département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), qu’il dirigeait depuis l’arrivée au pouvoir du républicain le 20 janvier. « Retour au travail 24 heures/24 et 7 jours/7, et à dormir dans les salles de conférences, les serveurs et les usines. Je dois me concentrer sur X/xAI et Tesla (ainsi que sur le lancement de Starship la semaine prochaine), car nous déployons des technologies critiques », a posté Elon Musk samedi. 
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-Cette décision intervient juste avant la date butoir du 28 mai, soit 130 jours après sa nomination, durée maximale qu’il pouvait passer au sein de l’équipe gouvernementale sans remplir des obligations de transparence et de contrôle du Congrès. Elle survient aussi alors que les ventes de Tesla, affectées par la mauvaise cote politique de son patron, sont en perte de vitesse. A tel point que selon le Wall Street Journal du 1er mai, le conseil de surveillance de la firme, pourtant dévoué à Elon Musk, avait lancé une chasse pour le remplacer. L’entreprise a démenti sans convaincre, mais M. Musk a cherché à rassurer, expliquant sur CNBC le 20 mai qu’il serait encore à la tête de l’entreprise dans cinq ans. 
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-Ce retour aux affaires s’accompagne d’un retrait partiel de la politique de celui qui a investi près de 300 millions de dollars (263 millions d’euros) dans la campagne électorale de 2024. « Je vais faire beaucoup moins dans le futur. Je pense que j’en ai fait assez », a assuré M. Musk à l’agence Bloomberg le 20 mai. Musk semblait vouloir prendre la suite des frères Koch, ces industriels du Kansas qui faisaient et défaisaient les candidats républicains dans le Midwest au début du siècle. Mais, après l’élection de Donald Trump, il a subi un échec retentissant, ne parvenant pas à faire élire son champion à la cour suprême du Wisconsin, fin mars, en dépit de 21 millions de dollars investis. Elon Musk, avec la brutalité de ses propos, ses menaces sur l’aide sociale Medicaid et ses obsessions anti-« woke », a vu sa popularité chuter et est devenu un handicap électoral. Il en tire les conséquences 
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-Lire aussi 
-Le DOGE d’Elon Musk accumule les revers 
-Echec massif et prévisible 
-La séquence à la tête du DOGE, censée rapporter 1 000 milliards de dollars d’économies au budget américain, est un échec massif, comme l’explique Jason Furman, économiste à Harvard. Selon lui, l’entrepreneur a « créé un chaos microéconomique sans impact macroéconomique. C’est certes un désastre pour l’aide [américaine au développement avec notamment la fin des activités de l’agence Usaid] mais l’ampleur globale des dépenses n’a guère changé ». 
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-Cet échec était prévisible pour ceux qui gardaient la tête froide, tel Henry Brands, historien à l’université de Texas, Austin, qui se déclarait, dès octobre 2024, dubitatif sur la capacité de Musk à réformer l’Etat américain et à réduire la dette fédérale. « Ce n’est pas un problème technique. C’est un problème politique. Il y a toutes sortes de groupes d’intérêt qui sont parties dans cette affaire et ils ne vont pas se laisser faire », confiait l’historien. 
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-Lire aussi le décryptage 
-Elon Musk mène l’offensive contre l’Etat fédéral, de l’Usaid à l’agence de protection de l’environnement 
-Comme le résume un commentaire du 11 mai de David Nasaw, professeur d’histoire émérite à l’université Cuny de New York, dans le New York Times, « Elon Musk pensait pouvoir changer le cours de l’histoire. Au lieu de cela, elle l’a brisé ». Son destin complète la liste des entrepreneurs qui se sont piqués de politique et ont échoué, comme l’avait tenté Henry Ford, ami de Woodrow Wilson après la première guerre mondiale ou plus récemment Rex Tillerson, ancien patron d’Exxon et fugace secrétaire d’Etat au début du premier mandat de Donald Trump. 
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-Elon Musk n’a réussi selon les données de son propre site qu’à économiser 170 milliards de dollars, moins d’un dixième du déficit public américain. Et en réalité, ses mesures devraient au contraire alourdir le déficit, les licenciements dans les effectifs du fisc devant conduire à une baisse de la collecte de l’impôt. 
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-Lire aussi 
-Les coupes d’Elon Musk suscitent une hostilité grandissante dans le camp républicain 
-Incertitude éprouvante 
-Elon Musk s’est heurté à quatre adversaires. Le premier est Donald Trump, populiste et certainement pas libertarien comme se revendique Elon Musk. Le président l’a empêché de facto de sabrer dans les trois postes principaux de dépenses de l’Etat fédéral – la retraite par répartition (Social Security), la santé des personnes âgées (Medicare), et la défense. Tout juste a-t-il eu le droit de faire de la « chasse à la fraude », de traiter le système de retraite de « système de Ponzi » ou de critiquer le programme d’avions de chasse américains de Lockheed ; mais les coupes substantielles n’ont pas eu lieu. 
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-Deuxième adversaire, les membres de l’équipe gouvernementale de Donald Trump, notamment le secrétaire d’Etat, Marco Rubio, méprisé ouvertement par Elon Musk, le ministre des transports, Sean Duffy, auquel il demandait de réduire les budgets concernant les contrôleurs aériens alors que les accidents d’avion se multipliaient, et surtout le secrétaire au Trésor, Scott Bessent. Une altercation mémorable en réunion de cabinet le 6 mars a obligé Donald Trump à tempérer son conseiller. « La réalité du pouvoir est revenue aux membres du cabinet », constate M. Furman. La bascule fut patente lorsque Donald Trump désavoua mi-avril M. Musk : le favori qu’il avait fait nommer à la tête du fisc fut remercié immédiatement et remplacé par l’adjoint de Scott Bessent. 
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-Troisième obstacle, le Congrès lui-même qui a la main sur le budget. Le « Big, Beautiful Bill » (le grand et beau projet de loi) voulu par Donald Trump a été adopté le 22 mai par la Chambre des représentants. Il doit passer l’étape du Sénat, mais la tendance est aux déficits de l’ordre de 6 % du produit intérieur brut. Le Congressional Budget Office estime que la loi budgétaire ajoutera 2 400 milliards de dollars de dette sur dix ans. Cette évolution confirme en creux qu’Elon Musk a raison en dénonçant une dette insoutenable, mais qu’il n’est pas parvenu à endiguer le problème. 
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-Medicaid, source de blocage du budget américain et de division chez les républicains 
-Les juges, qui ont stoppé toute une série d’initiatives d’Elon Musk, ont constitué un quatrième obstacle aux ambitions du milliardaire. Ce dernier n’avait pas le pouvoir légal de réaliser les coupes et licenciements décidés. L’affaire a créé de l’incertitude dans l’administration, éprouvante pour les agents fédéraux et leurs interlocuteurs. 
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-Nouvelles frontières 
-Dans ce contexte, Elon Musk va explorer ses trois nouvelles frontières. « Nous aurons probablement des centaines de milliers, voire plus d’un million, de Tesla autonomes aux Etats-Unis », a-t-il assuré à CNBC le 20 mai. Espérant un lancement d’ici à la fin 2026, il veut démarrer des tests à Austin (Texas), puis à Los Angeles (Californie). Parallèlement, il va reprendre le chemin de Mars et du Pentagone. Sa compagnie SpaceX, gérée par Gwynne Shotwell, devait tenter mardi 27 mai, après deux échecs, de lancer une nouvelle fusée Starship, longue de 122 mètres, pour accélérer le programme lunaro-martien. 
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-Mais SpaceX est de plus en plus intégrée dans le complexe militaro-industriel : comme le relève le Wall Street Journal, ces fusées pourraient être utilisées pour transporter du matériel sur le champ de bataille en une heure de l’autre côté de la planète. Enfin, Elon Musk se positionne dans la course de l’intelligence artificielle. Son passage à Washington lui a permis de fusionner X avec sa société xAI, résolvant le problème de la dette accumulée lors du rachat de Twitter pour 44 milliards de dollars en 2024. 
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-Pourquoi Elon Musk fusionne sa société d’intelligence artificielle xAI et son réseau social X 
-L’entrepreneur, qui s’affublait de pseudonymes sur son réseau – Gorklon Rust, un nom de cryptomonnaie étant sa dernière facétie – a repris son patronyme d’Elon Musk, faisant mine de tenter un retour aux affaires, comme si rien ne s’était passé. 
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-Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) 
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