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la chaleur estivale sera-t-elle bientôt prise en compte dans le calcul du DPE ? [ElseNews]

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la chaleur estivale sera-t-elle bientôt prise en compte dans le calcul du DPE ?

Actuellement, dans le Diagnostic de performance énergétique (DPE), comment est évaluée la capacité d’un logement à supporter des températures élevées ?
On a une grille qui, de manière automatisée, évalue si le « confort d’été » est bon, moyen ou insuffisant. Mais c’est un indicateur qui est uniquement informatif et n’a pas d’impact sur la note finale du logement. Parmi les critères, on a la partie exposition, l’orientation au sud, au nord, etc. On a tout ce qui est protections solaires : les volets, les avant-toits, ce qui peut masquer, par exemple un immeuble qui fait de l’ombre. On a aussi la qualité de l’isolation de la toiture et des murs, ou la capacité à ventiler.
Pour évaluer le confort d’été, faudrait-il inclure un critère de localisation géographique du bien ?
Tenir compte de la localisation géographique, ça pourrait être une bonne idée parce qu’il est évident qu’à Marseille, il fait plus chaud qu’à Brest. Après, on peut, dans une même villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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, se trouver dans un couloir de vent ou un endroit cloisonné… Chaque logement est unique. Mais ça pourrait être un paramètre, même si le problème pourrait ensuite être qu’à Marseille, tous les logements auraient un confort d’été qui serait mauvais, alors que tous ceux du Nord seraient bons… Il faudrait y réfléchir.
Évaluer le confort d’été pourrait bientôt peser sur la note finale du logement. Voyez-vous cela comme un nouveau durcissement du DPE ?
Je pense qu’on va encore vers des durcissements réguliers du DPE, qui ont des avantages, notamment celui d’aller vers une professionnalisation du métier. Après, on dit parfois qu’on peut faire trois diagnostics différents et qu’on n’aura jamais exactement la même note. C’est un travail complexe et il y a toujours des biais, des critères qui prêtent à interprétation.
Valérie Létard a dit qu’elle souhaitait rendre le DPE « irréprochable »…
En tant que diagnostiqueur, on mesure des choses et on fait des choix sur certaines décisions, par exemple quand on a la facture d’un artisan qui dit « isolation des murs » sans qu’on sache lesquels, ni les matériaux utilisés, ou si on n’a pas les factures de certains travaux… Il y a toujours une marge d’interprétation, c’est inévitable. Donc un DPE irréprochable, ce n’est pas possible.
Les critères du DPE évoluent régulièrement. En tant que diagnostiqueur, est-ce difficile à suivre ?
Il faut s’adapter. Le législateur change très souvent le DPE. Je suis diagnostiqueur depuis quinze ans et j’en suis au moins à la quatrième ou cinquième mouture, et on nous dit à chaque fois que ce sera mieux. Mettre en parallèle la performance énergétique et la partie confort d’été, je pense par exemple que ce ne sera pas un travail facile à faire. On peut avoir des paramètres antinomiques entre la partie DPE pour le chauffage et celle pour le confort d’été. Quand on a des murs en pierre très épais mais pas isolés, ça va être mauvais pour la note du DPE alors que c’est plus favorable pour la partie confort d’été, le déphasage [temps mis par la chaleur pour traverser des matériaux, NDLR]. L’outil parfait, il n’existe pas…
https://www.sudouest.fr/economie/immobilier/immobilier-la-chaleur-estivale-sera-t-elle-bientot-prise-en-compte-dans-le-calcul-du-dpe-24360043.php

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