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-====== Le Monde – Cent jours de Trump : la sidération des alliés européens face au mépris du président des Etats-Unis ====== 
- https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/02/cent-jours-de-trump-la-sideration-des-allies-europeens-face-au-mepris-du-president-des-etats-unis_6602150_3210.html 
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-INTERNATIONAL 
-Cent jours de Trump : la sidération des alliés européens face au mépris du président des Etats-Unis 
-Les Européens de tout bord peinent encore à s’adapter aux méthodes diplomatiques agressives et chaotiques de l’administration américaine. 
-Par Sylvie Kauffmann, Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) et Philippe Ricard 
-Par Sylvie Kauffmann, Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) et Philippe Ricard 
-Par Sylvie Kauffmann, Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) et Philippe Ricard 
-Aujourd’hui à 05h30 
-Lecture 6 min 
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-Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, et le vice-président des Etats-Unis, J. D. Vance, lors d’une réunion en marge de la Conférence de Munich sur la sécurité, le 14 février 2025. MATTHIAS SCHRADER / AP 
-La surprise est restée en travers de la gorge des diplomates. Début avril, Donald Trump a pris tout le monde de court en annonçant la reprise de négociations entre Téhéran et Washington en vue d’un nouvel accord sur le nucléaire iranien, sept ans après avoir dénoncé le compromis précédent, lors de son premier mandat. 
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-Sur ce dossier, une quatrième rencontre est prévue à Rome, samedi 3 mai, mais personne ne comprend, dans les capitales européennes comme à Téhéran, où veulent en venir les Etats-Unis. Ni quelle est vraiment l’équipe qui doit mener les pourparlers, en dehors de l’incontournable envoyé spécial du président américain, Steve Witkoff, un novice en diplomatie. 
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-En Europe comme ailleurs, plusieurs dirigeants et diplomates de haut rang étaient déjà en poste lors du premier mandat de Donald Trump (2017-2021). Ils connaissaient ses manières rugueuses, mais se rassuraient en répétant que le président américain était d’abord « transactionnel » et que, dans ce contexte, il y avait un espace pour la discussion. A l’orée de son second mandat, ils imaginaient aussi que, instruit par son expérience, il serait mieux préparé à l’exercice du pouvoir qu’en 2017 et que les relations avec son administration seraient plus professionnelles. 
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-Lire aussi 
-Cent jours de Donald Trump : en diplomatie, un président velléitaire rattrapé par la réalité 
-De ces espoirs, il ne reste pas grand-chose, dans la forme comme sur le fond. Les responsables des pays alliés des Etats-Unis peinent autant à identifier leurs interlocuteurs à Washington, qu’à bien comprendre ce qu’ils veulent. Que ce soit sur l’Ukraine ou les questions commerciales, ils sont plusieurs, autour du président américain, à jouer un rôle dans ces différents dossiers, et ne partagent, d’ailleurs, pas le même avis. « Plus de clarté [de la part des Américains] serait souhaitée », a résumé, le 23 avril, Valdis Dombrovskis, le commissaire européen à l’économie. 
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-Incohérence des conversations 
-En février, un ministre d’un pays balte, de retour des Etats-Unis, semblait ainsi désarçonné par l’incohérence des conversations qu’il avait eues avec ses interlocuteurs américains : « On n’a jamais vu ça avec Washington. Depuis vingt ans, on avait toujours l’impression qu’il y avait un plan, une stratégie. Mais là, impossible d’avoir l’image d’ensemble. On ne sait pas qui parle au nom de l’administration. Ils lancent des idées de manière inconsistante. » 
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-Les velléités de Donald Trump sur le Groenland, son altercation avec Volodymyr Zelensky dans le bureau Ovale de la Maison Blanche, le 28 février, les hausses de droits de douane annoncées tous azimuts, la volonté affichée du président américain de moins financer l’OTAN et la sécurité du Vieux Continent, mais aussi les attaques de son vice-président, J. D. Vance, contre les valeurs européennes, ou le soutien d’Elon Musk au parti d’extrême droite AfD, en janvier, lors de la campagne législative outre-Rhin, ont suscité une onde de choc chez les alliés des Etats-Unis en Europe. 
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-Lire aussi le décryptage 
-Le Groenland, un territoire arctique convoité 
-A la tête de la diplomatie européenne, Kaja Kallas reconnaît que le démarrage fut chaotique. « Chaque matin, confiait l’ex-première ministre estonienne à l’Agence France-Presse, le 24 avril, vous vous réveillez et vous vous dites : “Est-ce que je regarde [mon téléphone portable], est-ce que je regarde ? Bon, que s’est-il passé ?” » Avant d’ajouter : « C’est fou. » 
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-La très atlantiste Kaja Kallas voit mal comment reconstruire sur cette base. « C’est comme quand vous cassez un vase : vous pouvez le recoller, mais ce ne sera plus jamais le même vase, illustre-t-elle. J’ai le même sentiment avec la situation actuelle : on peut essayer de recoller les morceaux, mais la confiance est entamée, ce n’est plus pareil. » 
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-Il faut dire que Marco Rubio, le secrétaire d’Etat américain, lui a clairement signifié le peu d’importance qu’elle revêtait à ses yeux. Fin février, il a poussé l’humiliation en annulant un rendez-vous avec la haute représentante alors même qu’elle était déjà à Washington. Quelques jours plus tôt, Kaja Kallas reconnaissait n’avoir pas encore eu le chef de la diplomatie américaine au téléphone, près d’un mois après l’investiture de Donald Trump. 
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-La prise de conscience est lente 
-Le président américain ne s’en cache pas : il n’aime pas l’Union européenne, laquelle a été conçue, selon lui, pour « entuber les Etats-Unis ». De son point de vue, mieux vaut diviser les Vingt-Sept en négociant avec les capitales des Etats membres plutôt qu’avec les institutions communautaires. S’il a reçu Emmanuel Macron ou Giorgia Meloni, il n’a jusqu’ici pas souhaité échanger avec Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, qui, depuis le 20 janvier, a plusieurs fois demandé à le rencontrer. « Tôt ou tard, il y aura une intensification des contacts », disait-elle le 29 janvier, après avoir rappelé que, la dernière fois qu’elle avait échangé avec Donald Trump, c’était pour le féliciter de son élection, début novembre 2024. Une rencontre en bonne et due forme devrait être organisée en cas de compromis sur les questions commerciales, espère-t-on à Bruxelles, après la « brève interaction » survenue en marge des funérailles du pape François, dimanche 27 avril, à Rome. 
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-Ursula von der Leyen et son chef de cabinet, Björn Seibert, pour qui le lien transatlantique revêt également une importance cruciale, ont d’ailleurs eu du mal à prendre la mesure de la nouvelle donne américaine. Dans les premières semaines qui ont suivi le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, ils sont apparus tétanisés, incapables de réagir aux provocations diverses et variées du président américain. A l’occasion d’un voyage à Washington, le 25 mars, le bras droit de Mme von der Leyen, qui cultivait des relations de grande proximité avec l’administration Biden, a compris que ses interlocuteurs américains mettraient leurs menaces de hausse des droits de douane à exécution. « Jusque-là, ils n’y croyaient pas, ça a été un moment de décilage », confie un haut fonctionnaire européen. 
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-Lire aussi 
-Droits de douane : les Européens prêts à négocier avec Donald Trump sans la moindre ligne rouge 
-Ursula von der Leyen et son fidèle collaborateur ne sont pas les seuls à avoir du mal à appréhender l’étendue du phénomène Trump. Dans les Etats baltes ou scandinaves, en Pologne, en Italie ou encore en Allemagne, où l’on imaginait le parapluie américain immuable, la prise de conscience est lente. 
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-Viktor Orban, le premier ministre hongrois, qui se veut « l’ami » de Donald Trump, a résumé la situation, le 4 février, au lendemain d’une réunion à Bruxelles des chefs d’Etat et de gouvernement européens : « C’était une rencontre étrange. Tout le monde à Bruxelles voit arriver la tornade Trump, mais la plupart pensent encore pouvoir l’éviter. Ils ne réussiront pas. » 
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-« Douche froide » pour Mette Frederiksen 
-A Copenhague, Mette Frederiksen, n’a eu d’autre choix que de comprendre en accéléré que son monde avait changé. Lorsque, avant même son investiture, Donald Trump avait évoqué ses visées sur le Groenland, la première ministre danoise avait demandé à ses partenaires européens de ne pas réagir, pensant qu’un échange avec le président élu permettrait de régler l’affaire. Mais un coup de fil avec lui, quelques jours avant son retour à la Maison Blanche, a eu l’effet d’une « douche froide », selon l’entourage de la dirigeante. La première ministre danoise a compris que Donald Trump ne plaisantait pas et s’est mise en mode crise, entreprenant un tour d’urgence des capitales pour s’assurer de la solidarité de ses partenaires européens. 
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-Lire aussi 
-Au Groenland, la première ministre danoise défend l’intégrité du territoire face aux ambitions américaines 
-Le premier ministre polonais, lui, a encore du mal à acter la détermination de Washington à installer un nouvel ordre mondial. Un jour, Donald Tusk rappelle l’importance du lien transatlantique, l’autre, il défend l’importance pour les Vingt-Sept de prendre leur indépendance. Mais il a, lui aussi, été sidéré d’entendre Elon Musk s’adresser en des termes d’une rare violence à son ministre des affaires étrangères, Radoslaw Sikorski, après que celui-ci a menacé de ne plus payer les services de Starlink à l’Ukraine. « Tais-toi, petit homme. Tu paies une petite fraction du coût. Et il n’y a pas de substitut pour Starlink », lui a écrit le milliardaire sur X, le 9 mars. 
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-En revanche, le président finlandais, Alexander Stubb, a eu droit à un traitement de faveur : sept heures avec Donald Trump à Mar-a-Lago (Floride), le 29 mars. Sept heures, un exploit ! L’arme secrète du président Stubb c’est le golf, sport dans lequel il excelle, au point d’avoir songé devenir professionnel lorsqu’il faisait ses études à l’université de Caroline du Sud. Pour la petite histoire, Donald Trump l’a pris dans son équipe ce jour-là, ce qui lui a permis de gagner la partie. Dans son communiqué, la présidence finlandaise est restée très sobre : « Au cours de la visite, les présidents ont discuté entre autres choses des relations entre la Finlande et les Etats-Unis, et des questions de politique étrangère et de sécurité, y compris l’Ukraine. » 
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-Lire notre synthèse 
-Ce que Donald Trump a fait en cent jours à la Maison Blanche 
-La diplomatie finlandaise a discrètement savouré ce moment de reconnaissance de ses talents trop souvent méconnus. D’autant plus que le lendemain, le 30 mars, pour la première fois, Donald Trump a eu un mot désobligeant pour Vladimir Poutine contre lequel il s’est dit « furieux », dans une interview à la chaîne NBC, le menaçant de taxes sur le pétrole s’il ne permettait pas aux négociations sur l’Ukraine de progresser. Certains ont vu dans cet éclair de colère un effet positif du briefing présidentiel finlandais. L’éclair a été de courte durée. 
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-Sylvie Kauffmann, Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) et Philippe Ricard 
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