Utilisateur non connecté
elsenews:spot-2025:04:politique-fiction [ElseNews]

Outils pour utilisateurs

Outils du site


elsenews:spot-2025:04:politique-fiction

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
elsenews:spot-2025:04:politique-fiction [25/12/2025/H20:25:30]
216.73.216.167 supprimée
— (Version actuelle)
Ligne 1: Ligne 1:
- {{tag>a1}} 
-  
  
- 
----- 
-====== Le Monde – Le retour de Donald Trump ravive les débats sur la souveraineté technologique européenne ====== 
- https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/03/31/le-retour-de-donald-trump-ravive-les-debats-sur-la-souverainete-technologique-europeenne_6588575_3234.html 
- 
-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
-<ifauth @user> 
- 
-https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/03/31/le-retour-de-donald-trump-ravive-les-debats-sur-la-souverainete-technologique-europeenne_6588575_3234.html 
- 
-ÉCONOMIE 
-Le retour de Donald Trump ravive les débats sur la souveraineté technologique européenne 
-De nombreux acteurs du numérique européens estiment que les tensions transatlantiques rendent plus urgente l’idée de réduire la dépendance technologique aux géants américains. 
-Par Alexandre Piquard 
-Par Alexandre Piquard 
-Par Alexandre Piquard 
-Aujourd’hui à 05h00, modifié à 15h03 
-Lecture 4 min 
-Article réservé aux abonnés 
-Offrir 
- 
-SÉVERIN MILLET 
-« Le 4 juillet 2025 : le président Trump (…) a signé un executive order avec effet immédiat, interdisant aux entreprises technologiques américaines de délivrer des produits et des services numériques au Danemark. » Dans un billet de politique-fiction publié le 25 janvier sur LinkedIn, Henri d’Agrain, le directeur général du Club informatique des grandes entreprises françaises, imagine un « embargo numérique » des Etats-Unis pour imposer leur projet de prise de contrôle du Groenland. S’il reconnaît que ce scénario est hypothétique et susciterait probablement une « contestation » des groupes américains concernés, M. d’Agrain estime que, dans un contexte de tension transatlantique, il « expose cruellement le caractère systémique des dépendances numériques des Etats européens » à l’égard de Microsoft, Google, Amazon, Apple ou Meta… 
- 
-La politique commerciale agressive du président américain ravive les débats sur l’autonomie technologique européenne. « Tout cela revient sur la table. Nos clients se posent beaucoup de questions sur la souveraineté et sur les évolutions réglementaires », raconte ainsi Geoffroy Petit, responsable données de BearingPoint, un cabinet européen de conseil en transition numérique. Yves Nicolas, directeur technique du cabinet Sopra Steria, sent également des « signaux faibles » en ce sens, au sein des entreprises, « même en dehors des secteurs publics ou sensibles, comme la défense ou l’énergie ». « L’élection de Donald Trump constitue un électrochoc, pense Julien Daval, vice-président de l’association de directeurs informatiques Club Décision DSI. L’autonomie stratégique numérique de l’Europe n’est plus une option : elle est un impératif vital. » 
- 
-« Ces préoccupations sont les nôtres depuis 2017, mais le contexte géopolitique amène un vrai basculement et pose la question des moyens, au niveau européen, pour accélérer l’autonomie stratégique et nous désensibiliser de nos dépendances numériques », estime la ministre déléguée au numérique, Clara Chappaz. 
- 
-Lire aussi 
-« Face aux Etats-Unis de Donald Trump, l’heure est à la préférence européenne dans la tech » 
-Des entreprises de la tech locales pensent que le « moment » renforce l’idée d’instaurer une « préférence européenne » : « Le contexte d’une guerre commerciale souligne le besoin de faire émerger des alternatives européennes », avance Maya Noël, directrice générale de l’association de start-up France Digitale, favorable à un « Buy European Act » qui réserverait aux acteurs locaux une part de la commande publique numérique. 
- 
-Défendue par la France depuis 2017, cette mesure pourrait-elle faire consensus, même dans les pays membres de l’Union européenne (UE) jusqu’ici méfiants envers tout protectionnisme ? « L’Amérique a toujours été “America First”, et l’élection de Donald Trump devrait dissiper tout doute à ce sujet », argumente Andy Yen, le fondateur de l’application d’e-mails Proton Mail. « Il y a un mouvement pour l’indépendance européenne sur l’armement mais il va devoir porter aussi sur la tech », renchérit Stanislas de Rémur, le cofondateur d’Oodrive, une suite d’outils collaboratifs sécurisés. 
- 
-« Fonds souverain d’infrastructures » 
-Certains ajoutent que Donald Trump pourrait avoir fragilisé le sensible accord transatlantique de transfert des données signé en 2022 en limogeant fin janvier des membres d’une commission chargée de sa supervision. Sur un autre front, Clara Chappaz estime qu’en raison du contexte géopolitique « les choses bougent » sur la certification européenne pour les services de cloud : sur ce dossier, la France s’efforce de convaincre ses partenaires de réserver le niveau le plus élevé aux hébergeurs de droit européen, non soumis aux lois extraterritoriales qui permettent aux autorités américaines d’accéder aux données dans certains cas. 
- 
-Le Monde Jeux 
-Chaque jour de nouvelles grilles de mots croisés, Sudoku et mots trouvés. 
-Jouer 
-Dans cet esprit, deux amendements socialistes ont proposé, mercredi 26 mars, de restreindre à ce type d’acteurs locaux les mesures de simplification des autorisations d’implantation prévues pour les grands data centers dans le projet de loi français sur la simplification, a rapporté Contexte – le gouvernement n’y a pas donné d’avis favorable. Le Parlement néerlandais a, lui, adopté le 19 mars des motions prônant de réduire la dépendance aux géants du cloud américain. 
- 
-Lire le récit : 
-Data centers géants : Emmanuel Macron vante une France « dans la course » de l’IA 
-Le 14 mars, une centaine d’entreprises – dont Airbus ou Dassault Systèmes – ont écrit à Bruxelles pour défendre la préférence européenne et la création d’un « fonds souverain d’infrastructures », ainsi que l’initiative EuroStack. 
- 
-Décrite dans un rapport coécrit en janvier par l’économiste Francesca Bria, cette démarche vise à créer une solution européenne de substitution sur toutes les couches technologiques, des puces aux applications, en favorisant la collaboration entre entreprises et les logiciels open source, accessibles et modifiables gratuitement. Cette approche a les faveurs de la France et de Bruxelles, qui a aussi, en janvier, évoqué l’introduction de critères de préférence européenne pour des secteurs « stratégiques », dans le réexamen des règles des marchés publics, en 2026. 
- 
-« Mémorandum » de Trump 
-Toutefois, tous le reconnaissent, faire progresser la souveraineté technologique européenne est loin d’être aisé. Les Américains dominent largement les moteurs de recherche, les environnements mobiles, l’hébergement dans le cloud, les réseaux sociaux ou l’intelligence artificielle, où le principal fabricant européen de grands modèles de langage est le groupe français Mistral. 
- 
-Le ministère de l’éducation nationale ou l’Ecole polytechnique ont par exemple annoncé, mi-mars, des accords pour l’utilisation de la suite bureautique de Microsoft, Office 365. Ces contrats ont déclenché des protestations du Centre national du logiciel libre et du député de Vendée (MoDem) Philippe Latombe, mais Microsoft répond qu’ils « respectent les règles des marchés publics ». Plus largement, aucun grand groupe n’a annoncé abandonner ses fournisseurs américains pour des européens. 
- 
-Lire aussi 
-Numérique : le feu roulant des Etats-Unis contre la régulation européenne 
-Les Etats-Unis de Donald Trump maintiennent une forte pression : fin février, le président a publié un « mémorandum » promettant des mesures de rétorsion contre toute « amende, sanction, taxe ou fardeau discriminatoire » imposé aux géants de la tech américains. Quant à l’accord transatlantique sur les données, les changements récents « n’ont pas d’impact », estime la branche cloud d’Amazon, qui juge en outre ses services « souverains », car ils permettent aux clients de détenir les clés de chiffrement de leurs données. Le lobby de la tech américaine Chamber of Progress a, lui, estimé que donner naissance au projet EuroStack coûterait 5 000 milliards de dollars (4 600 milliards d’euros)… Et le président de Microsoft, Brad Smith, a rappelé mi-février dans un billet qu’avoir les meilleures technologies était crucial pour la « compétitivité » européenne. 
- 
-Lire aussi 
-La Commission européenne avance deux procédures contre Google et Apple, dans un contexte de forte tension avec les Etats-Unis 
-« Renforcer l’offre numérique européenne prend forcément du temps et cela doit se faire en s’appuyant sur deux jambes : encadrer le secteur tout en soutenant les entreprises », reconnaît Clara Chappaz. Mais la ministre souligne aussi au passage « la responsabilité importante des dirigeants de grands groupes à participer [dans leurs achats technologiques] au projet politique d’autonomie stratégique et économique européen ». 
- 
-Alexandre Piquard 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-En direct, Marine Le Pen condamnée pour détournement de fonds publics : réunion de crise au siège du RN 
- 
-Aujourd’hui à 15h34 
-En direct, guerre en Ukraine : Vladimir Poutine « reste ouvert à tout contact » avec Donald Trump, malgré ses critiques 
- 
-Aujourd’hui à 14h31 
-Avec ses droits de douane, Donald Trump met à l’épreuve LVMH 
- 
-Hier à 17h47 
-« Soyons clairs », les Etats-Unis « n’obtiendront pas » le Groenland, prévient le nouveau premier ministre du territoire autonome danois 
- 
-Hier à 22h10 
-Donald Trump assure qu’il ne « blague pas » et qu’il pourrait se présenter pour un troisième mandat de président des Etats-Unis 
- 
-Hier à 20h10 
-Un important gisement de pétrole découvert en mer de Chine, annonce Pékin 
- 
-Aujourd’hui à 03h27 
-CONTRIBUTIONS 
-Bienvenue dans l’espace des contributions 
-Pour améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation. 
-Voir les contributions 
-</ifauth> 
-</hidden> 
× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested
IP Address:
First usable:
Subnet:
Last usable:
CIDR:
Amount of usable:
Network address:
Reverse address:
Broadcast address: