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-jeuxvideo.comHigh-TechNews JVTechTim Cook dit qu'il ne peut pas fabriquer aux États-Unis, mais il existe un pays où Apple vend et fabrique. Ce n'est ni la Chine ni le Viêt Nam
-Tim Cook dit qu'il ne peut pas fabriquer aux États-Unis, mais il existe un pays où Apple vend et fabrique. Ce n'est ni la Chine ni le Viêt Nam
-Publié le 16/04/2025 à 07:30
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-Profil de RommB,  Jeuxvideo.com
-RommB - Journaliste jeuxvideo.com
-Tim Cook l’a déjà affirmé : fabriquer des iPhone aux États-Unis est, selon lui, tout simplement irréaliste. Pourtant, il existe un pays où Apple assemble et vend déjà ses smartphones, et ce n’est ni la Chine, ni le Vietnam. C’est au Brésil que le géant américain a trouvé une solution locale pour contourner certaines barrières commerciales.
-Tim Cook dit qu'il ne peut pas fabriquer aux États-Unis, mais il existe un pays où Apple vend et fabrique. Ce n'est ni la Chine ni le Viêt Nam
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-La Chine numéro un mondial en matière de technologie
-Depuis plusieurs années, les tensions économiques entre les États-Unis et la Chine ne cessent de s’amplifier. Alors que Washington augmente régulièrement les taxes à l’importation sur les produits chinois, Pékin réplique à son tour. Les entreprises technologiques comme Apple se retrouvent prises dans cette guerre commerciale, et la demande de Donald Trump de rapatrier la production sur le sol américain se heurte à une réalité industrielle bien plus complexe.
-Historiquement, la Chine s’est imposée comme le cœur mondial de la fabrication électronique. Les raisons sont multiples : un réseau d’approvisionnement dense et efficace, des usines parmi les plus grandes au monde et une main-d'œuvre spécialisée et abondante. La majorité des composants et des pièces détachées de nos smartphones y sont produits, souvent dans la région de Shenzhen, véritable épicentre de l’électronique mondiale.
-Dans ce contexte, envisager un transfert massif de production vers les États-Unis représenterait un défi logistique et économique considérable. Tim Cook l’a d’ailleurs reconnu, expliquant qu’il était actuellement inviable de réunir aux États-Unis toutes les conditions nécessaires à la fabrication d’un iPhone, des composants à l’assemblage final.
-Si Apple assemble déjà l’iPhone au Brésil, pourquoi ne pourrait-il pas faire la même chose aux États-Unis ?
-Pourtant, un pays a réussi à instaurer un modèle de production locale : le Brésil. Grâce à des politiques fiscales incitatives et à des taxes douanières élevées sur les produits électroniques importés, le pays encourage depuis longtemps les entreprises à produire localement. Dès les années 1990, la « Loi de l’informatique » brésilienne a posé les bases de ce système, régulièrement actualisé depuis.
-Apple n’a pas tardé à s’y adapter. La marque dispose aujourd’hui d’une usine à Jundiaí, dans l’État de São Paulo, opérée par Foxconn, où sont assemblés les modèles d’iPhone les plus vendus localement. Ce montage local permet à Apple d’échapper à certaines taxes et de proposer des prix plus compétitifs sur le marché brésilien. En revanche, les modèles premium comme les iPhone Pro et Pro Max continuent d’être importés.
-Le dispositif repose sur un système baptisé PPB, ou Processus Productif de Base, qui détermine le niveau d’intégration locale exigé pour bénéficier des avantages fiscaux. Plus les composants sont assemblés et testés sur place, plus les entreprises sont exonérées de taxes à l’importation et de taxes industrielles.
-La question qui se pose aujourd’hui est simple : si ce modèle fonctionne au Brésil, pourquoi Apple ne pourrait-elle pas envisager une stratégie similaire aux États-Unis, surtout avec l’implantation récente d’usines de fabrication de composants, comme celle de TSMC en Arizona ? La réponse dépendra largement de l’évolution de la guerre commerciale, des futures décisions politiques américaines et du calcul économique d’Apple.
-En attendant, la situation reste tendue. Les consommateurs, eux aussi, pourraient être affectés : hausse des prix, pénuries sur certains modèles et délais de disponibilité prolongés sont des scénarios envisageables. Reste à voir ce que réservera la prochaine keynote de septembre, où les iPhone 17 devront composer avec ces nouvelles réalités économiques et commerciales.
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