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PORTRAIT - Le sulfureux fils de l’ancien président du Conseil constitutionnel a acquis ce vendredi «l’îlot Chirac», un prestigieux complexe immobilier à deux pas de la Tour Eiffel. Passionné de casinos, il a fait l’objet de multiples condamnations. [ElseNews]

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PORTRAIT - Le sulfureux fils de l’ancien président du Conseil constitutionnel a acquis ce vendredi «l’îlot Chirac», un prestigieux complexe immobilier à deux pas de la Tour Eiffel. Passionné de casinos, il a fait l’objet de multiples condamnations.

Il vient de mettre la main sur un joyau de l’immobilier parisien, estimé à 165 millions d’euros. Thomas Fabius, s’est associé à plusieurs investisseurs, notamment des banques suisses et luxembourgeoise ainsi que le groupe Pierre rénovation tradition (PRT), pour acquérir «l’îlot Chirac», cet ensemble prestigieux situé au sein du 7e arrondissement, à quelques pas de la tour Eiffel. Nom de code de l’opération : Eiffel One.

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À 43 ans, le fils de l’ancien président du Conseil constitutionnel est plus connu pour ses frasques et ses démêlés avec la justice que pour ses projets immobiliers. Passionné de casinos, il a fait l’objet de multiples condamnations, en France comme aux États-Unis.

Enquête depuis 2012
Depuis 2012, une enquête est toujours en cours à son encontre pour blanchiment d’argent et escroquerie, déjà au sujet d’un appartement à Paris. Il avait acheté pour plus de 7 millions d’euros sa résidence principale, d’une surface de 285m2, alors qu’il ne payait aucun impôt en France et ne déclarait à l’époque aucun revenu. Naviguant au gré des tables de jeux entre la France, le Maroc, les États-Unis ou Monaco, son parcours tranche avec la longue carrière politique de son père.

Né en 1981 dans le XVIe arrondissement de Paris, Thomas est le fils de la productrice Françoise Castro et de Laurent Fabius, alors fraîchement nommé ministre du Budget par le nouveau président de la République François Mitterrand. Après des études en économie au lycée Henri IV et au lycée Montaigne, qu’il ne termine pas, il travaille un temps comme professeur de tennis dans un Club Med, avant de rentrer par l’entremise de son père dans le groupe Accor, où il gérera pendant deux ans l’hôtel Novotel de la Porte de Bagnolet. La carrière de son paternel lui ouvre des portes, notamment dans les médias. Entre 2002 et 2003, il intervient dans des émissions de BFM TV et de TF1. «Mon nom est un avantage», reconnaissait-il dans les colonnes de l’Express en 2006,

Dévoré par sa passion du jeu
En 2004, il sort de l’ombre de son père et se lance dans l’entrepreneuriat, Il fonde People and Baby, une société de gestion de crèches privées d’entreprises, puis créé la société de conseil TF Conseils l’année suivante. De là proviennent ses premiers démêlés judiciaires. En 2009, il est condamné à 150.000 d’amende pour abus de confiance, après des accusations de l’entreprise Unipay’s, pionnière dans la mise au point de cartes de paiement sans contact. En 2011, nouvelle accusation d’abus, nouvelle condamnation, cette fois de la part de deux de ses associés, qui l’accusent d’avoir détourné presque 100.000 euros.

Sa longue aventure judiciaire dépend surtout de ses liens avec les casinos, car l’homme est dévoré par sa passion du jeu. Réputé «flambeur», il gagne de grosses sommes d’argent en jouant à la roulette, dans des établissements du monde entier. L’absence d’imposition des gains de jeux en France lui permet d’accumuler une fortune de plusieurs dizaines de millions d’euros.

Interdit de casinos en France, il est poursuivi pour des affaires liées aux établissements qu’il a fréquentés. En 2013, il fait l’objet d’une enquête consécutive à l’effacement d’une dette de jeu de 700.000 euros contractée au casino de Monaco. En 2016, suspecté d’avoir écrit un faux ordre de virement de 200.000 euros à un casino de Marrakech, il est mis en examen par le tribunal correctionnel de Paris. Ce dernier le condamne à 75.000 euros d’amende pour escroquerie trois ans plus tard. Depuis 2015, il est également la cible d’un mandat d’arrêt du procureur du Nevada, pour avoir payé avec des chèques «en bois», d’une valeur totale de 3,5 millions de dollars, dans plusieurs établissements de Las Vegas en 2012.

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