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-======  Le Monde – Les ZFE menacées d’être balayées par un vent de fronde  ====== https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/03/27/les-zones-a-faibles-emissions-menacees-d-etre-balayees-par-un-vent-de-fronde_6586661_3244.html 
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-https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/03/27/les-zones-a-faibles-emissions-menacees-d-etre-balayees-par-un-vent-de-fronde_6586661_3244.html 
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-PLANÈTE 
-Les zones à faibles émissions menacées d’être balayées par un vent de fronde 
-Contre l’avis du gouvernement, deux amendements votés en commission à l’Assemblée nationale ont supprimé les ZFE, ces restrictions de circulation aux véhicules les plus polluants. La mesure doit encore être discutée en séance plénière. 
-Par Matthieu Goar et Stéphane Mandard 
-Par Matthieu Goar et Stéphane Mandard 
-Par Matthieu Goar et Stéphane Mandard 
-Aujourd’hui à 05h00, modifié à 12h01 
-Lecture 5 min 
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-A Lille, en 2017. PHILIPPE HUGUEN/AFP 
-Les zones à faibles émissions (ZFE), pierre angulaire de la politique antipollution de l’air du gouvernement, sont-elles condamnées à disparaître ? Mercredi 26 mars, lors des discussions sur le projet de loi de simplification en commission spéciale, deux amendements proposant leur suppression ont été votés à une large majorité (26 voix pour, 11 contre et 9 abstentions). Peu importe que l’un vienne du Rassemblement national (RN) et l’autre du parti Les Républicains (LR), des députés du bloc macroniste les ont soutenus contre l’avis du gouvernement, tandis que la gauche s’est abstenue. 
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-Matignon a « pris acte » de ce vote, et le ministère de la transition écologique se montrait pessimiste sur une autre issue lors de l’examen dans l’Hémicycle, Agnès Pannier-Runacher promettant « une initiative commune dans les prochains jours, afin de poursuivre cet objectif de protection de la santé des Français avec les élus locaux ». Comme un aveu de défaite. 
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-Même si ces amendements sont fragiles juridiquement, le vent de fronde contre les ZFE est puissant. Depuis le début de 2025, alors que l’interdiction progressive des véhicules les plus anciens dans les centres-villes doit être mise en place dans les 28 agglomérations de plus de 150 000 habitants qui n’en possédaient pas encore, pas moins de quatre propositions de loi ont été déposées. Le député RN du Gard Pierre Meurin demande leur abrogation pure et simple. Le député « insoumis » de l’Hérault Sylvain Carrière préconise leur suspension en l’absence d’autre solution que la voiture. Le sénateur Horizons d’Indre-et-Loire Vincent Louault veut supprimer l’obligation d’instaurer une ZFE et en laisser la latitude aux collectivités. La députée LR de la Loire Sylvie Bonnet réclame un moratoire de cinq ans. 
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-Ce dernier texte a déjà reçu le soutien d’une cinquantaine d’élus de centre droit (Horizons, MoDem, Ensemble pour la République), de la très véhémente association 40 millions d’automobilistes et de la Ligue de défense des conducteurs. « Les ZFE sont en fait des zones de fortes exclusions qui pénalisent ceux qui travaillent (…). C’est un peu comme si on rétablissait les remparts du Moyen Age », a lancé Alexandre Portier, député LR du Rhône, lors d’une conférence de presse, mardi, à l’Assemblée nationale. Des mots qui ressemblent à ceux du RN. « C’est une mesure séparatiste mise en place par des techno-écolos-bobos urbains contre des Français bien élevés qui travaillent. Les ZFE sont une atteinte sérieuse à la liberté de circulation », estime M. Meurin. 
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-Le souvenir des « gilets jaunes » 
-Et, à l’approche des municipales, l’extrême droite n’a en tout cas pas l’intention de relâcher la pression. Depuis quelques années, le RN a tenté de capter les récriminations contre les éoliennes lors des élections régionales de 2021 ou contre les voitures électriques lors des européennes en 2024. Un terrain explosif que ne veut pas abandonner Laurent Wauquiez, le président du groupe LR à l’Assemblée nationale et candidat à la présidence de son parti face au ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau. 
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-Lire aussi 
-ZFE : pourquoi les renforcements qui entrent en vigueur le 1ᵉʳ janvier ne vont presque rien changer 
-Dans une tribune publiée dans Le Journal du dimanche du 23 mars, M. Wauquiez a agité le souvenir des « gilets jaunes », estimant que « ces ZFE relèvent de la même logique qui avait inspiré à [l’ancien premier ministre] Edouard Philippe les 80 kilomètres-heure ». « Ce sera un enjeu de ces élections municipales, notamment dans les villes moyennes périphériques, veut croire M. Meurin. Pour le moment, il y a une colère à bas bruit, mais quand tout le monde va se réveiller avec des PV, ce sera autre chose. Attention à la “re-giletjaunisation” de la France. » 
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-Lire aussi (2024) 
-A Angers, Christophe Béchu moqué pour sa ZFE « a minima » 
-Le chiffon des « gilets jaunes » est aussi agité depuis des semaines par l’écrivain Alexandre Jardin. Après les réseaux sociaux, il publie jeudi Les #Gueux (Michel Lafon, 48 pages, 4,90 euros), un pamphlet qui réclame l’« abolition » des ZFE. « Traités comme des #gueux, on dit “Non” à cette rupture d’égalité qui nous écrase. Jamais la ségrégation sociale n’est allée aussi loin », écrit le « romancier et militant associatif » qui prophétise « une révolte qui pourrait bien dépasser en violence celle des “gilets jaunes” ». Le 22 février, ils étaient 14, dont son ami le chanteur Daniel Guichard, à tourner en rond devant la mairie de Sauvian (Hérault), près de Béziers. 
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-« Une dynamique irréversible » 
-Sur ce sujet, comme sur d’autres, les divisions sont importantes au sein du gouvernement. Le ministre des transports soutient même la proposition de loi de la droite, dont les rédacteurs estiment qu’elle a de bonnes chances de passer. Il est loin le temps où Elisabeth Borne, alors ministre des transports, donnait le coup d’envoi du déploiement des ZFE, en octobre 2018, en les présentant comme une « dynamique irréversible ». 
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-Lors de la campagne des municipales de 2020, les candidats rivalisaient de propositions pour réduire la place de la voiture en ville, et des listes comme « Bordeaux respire » ou « Faire respirer Lille » fleurissaient dans les grandes agglomérations. Surfant sur cette vague verte, des candidats écologistes avaient remporté plusieurs grandes villes comme Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Poitiers ou Grenoble… 
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-Lire aussi 
-Les maires écologistes, élus en nombre en 2020, au défi des municipales de 2026 
-Mais, depuis le vote de la loi Climat et résilience en 2021, les différents gouvernements macronistes, marqués par la fronde des « gilets jaunes », ont laissé les communes et les agglomérations en première ligne. Une façon de leur accorder plus de liberté dans l’application de cette mesure qui nécessite de la pédagogie à un « échelon local », selon les termes d’un conseiller ministériel. « Cette proximité est la clé pour assurer une bonne mise en œuvre. On ne peut pas demander à l’Etat de mettre les maires en situation de décider et ensuite le lui reprocher », analyse Mme Pannier-Runacher. 
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-Un manque d’accompagnement des ménages 
-Sauf que l’Etat a aussi un rôle décisif à jouer pour accompagner les ménages. Lors du dernier projet de loi de finances, le soutien à l’électrification des véhicules a été divisé par deux, passant de 1 milliard d’euros à 500 millions d’euros. Le leasing social (un dispositif qui permet aux ménages modestes d’avoir une voiture électrique pour 100 euros par mois), victime de son succès, n’a duré que quelques semaines en février 2024. A cause du déficit public important, la prochaine édition ne devrait être lancée qu’au second semestre de 2025. « Sur les ZFE, les gouvernements laissent les élus locaux aller au front, et nous nous sommes sentis un peu seuls. Et, finalement, la régression des aides peut rendre le dispositif inacceptable socialement. C’est un très mauvais signal », tranche Jeanne Barseghian, maire écologiste de Strasbourg. 
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-Lire aussi 
-En France et en Europe, les gouvernements réduisent leurs dépenses « vertes », loin des ambitions écologiques 
-Depuis qu’elle a mis en place sa ZFE en janvier 2022 en l’appliquant aux Crit’Air 5 (les diesels de plus de 25 ans), la métropole alsacienne a renforcé son réseau de transports en commun, a prévu un budget d’aides de 50 millions d’euros à destination des particuliers et des entreprises et a créé une agence du climat pour guider les automobilistes. La qualité de l’air s’est améliorée, permettant à l’agglomération d’échapper à l’obligation de poursuivre l’extension de sa ZFE à des véhicules plus récents, désormais seulement imposée aux agglomérations de Paris et de Lyon en raison de dépassements de normes de pollution persistants. 
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-Faute d’accompagnement, les collectivités multiplient les dérogations pour rendre leurs ZFE plus indolores. La Métropole du Grand Paris a introduit un Pass ZFE 24h qui permet de rouler librement vingt-quatre jours par an en plus des week-ends pour les véhicules Crit’Air 3 (diesels de plus 14 ans et essence de plus de 19 ans) interdits de circulation depuis le 1er janvier. 
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-Tribune (2022) : 
-« Le déploiement des zones à faible émission (ZFE) doit être l’occasion de repenser la mobilité sur tous les territoires » 
-Lyon, seule agglomération avec Paris, Grenoble et Montpellier à avoir élargi sa ZFE à cette catégorie de voitures, propose un passe « petit rouleur » de cinquante-deux jours par an. A Bordeaux, au Havre, à Lille ou à Toulon, seuls les véhicules très anciens, immatriculés avant 1997, sont concernés par des restrictions de circulation. Des ZFE d’autant plus virtuelles que la vidéoverbalisation, annoncée en 2023, puis en 2024, puis en 2025, est désormais reportée à 2026. « On assiste à une instrumentalisation de la question de la précarité mobilité, regrette Cécile Cénatiempo, conseillère (Parti socialiste) de la métropole Grenoble-Alpes et présidente de l’Alliance des collectivités pour la qualité de l’air. Ce n’est pas la ZFE qui amène 15 millions de Français en précarité mobilité. C’est la dépendance à la voiture, et le manque d’alternatives. » 
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-Matthieu Goar et Stéphane Mandard 
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