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-====== Le Monde – L’exercice d’équilibriste des Britanniques, tiraillés entre les Etats-Unis et l’Europe ====== https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/01/guerre-en-ukraine-l-exercice-d-equilibriste-des-britanniques-tirailles-entre-les-etats-unis-et-l-europe_6572313_3210.html 
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-https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/01/guerre-en-ukraine-l-exercice-d-equilibriste-des-britanniques-tirailles-entre-les-etats-unis-et-l-europe_6572313_3210.html 
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-INTERNATIONAL 
-L’exercice d’équilibriste des Britanniques, tiraillés entre les Etats-Unis et l’Europe 
-Après l’altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, un sommet organisé dimanche à Londres devrait confirmer le soutien financier et militaire des Européens au président ukrainien. Mais plusieurs questions essentielles restent en suspens. 
-Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) 
-Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) 
-Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) 
-Hier à 21h00, modifié à 10h25 
-Lecture 5 min Read in English 
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-Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le premier ministre britannique, Keir Starmer, à Londres, samedi 1er mars 2025. PETER NICHOLLS / VIA REUTERS 
-Le message que Londres voulait envoyer au monde, samedi 1er mars, est clair : il s’agit de renouveler un soutien sans faille à Volodymyr Zelensky, malgré la violente altercation entre le président ukrainien et son homologue américain, la veille à la Maison Blanche. 
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-En direct, guerre en Ukraine : le Royaume-Uni et la France travaillent avec Kiev sur « un plan pour faire cesser les combats », selon Londres 
-Le premier ministre britannique, Keir Starmer, est venu au-devant du dirigeant humilié, samedi vers 17 h 30, quand ce dernier a franchi les grilles de Downing Street. Il lui a donné une chaleureuse poignée de main, s’attardant devant les caméras, avant de l’inviter à franchir le seuil de la résidence officielle du chef du gouvernement pour une rencontre bilatérale qui se voulait en contraste total avec la brutalité déployée par Donald Trump et son vice-président, J. D. Vance, dans le bureau Ovale. 
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-« Nous nous tiendrons aux côtés de l’Ukraine le temps qu’il faudra », a déclaré M. Starmer. M. Zelensky, qui est arrivé directement de Washington, samedi matin, est convié, dimanche, à un sommet européen de crise à Londres et il devrait être reçu par le roi Charles III. Selon The Sun, la rencontre avec le souverain se déroulera à Sandringham, dans le Norfolk. Un geste hautement signifiant, les autorités britanniques n’ignorant rien de la fascination de Donald Trump pour la famille royale et la pompe monarchique. 
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-Confronté à la désintégration des relations entre les Etats-Unis et l’Europe, M. Starmer joue un jeu d’équilibriste. Il espère aider à renouer le dialogue entre Washington et Kiev alors que les rumeurs d’un arrêt brutal de l’aide militaire et financière américaine à l’Ukraine circulaient samedi. Il veut également sauver ce qui peut l’être de la relation transatlantique malgré l’alignement désormais évident de Donald Trump sur les intérêts russes, à l’origine d’une crise de confiance historique des Européens vis-à-vis de Washington. 
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-Ukraine : les Européens, choqués par l’échec et la violence de la rencontre Trump-Zelensky, se préparent à un sommet décisif 
-Il est vrai que Donald Trump n’a pas complètement fermé la porte au dirigeant ukrainien assurant vendredi soir sur son réseau Truth Social qu’il « peut revenir » à la Maison Blanche, quand il sera « prêt pour la paix ». 
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-Mais comment concilier la position de son administration avec celle du président Zelensky, qui continue à réclamer une garantie de sécurité comme condition d’une paix durable en Ukraine ? « Je veux que les Etats-Unis se tiennent plus fermement à nos côtés », a déclaré sur X le dirigeant ukrainien, samedi, soulignant la « gratitude » de son pays pour l’aide américaine et pour le président Trump et se disant toujours prêt à signer l’accord avec Washington sur les minerais. « Malgré un dialogue difficile, nous restons des partenaires stratégiques. Mais nous devons être honnêtes et directs les uns envers les autres pour vraiment comprendre nos objectifs communs », a ajouté M. Zelensky. 
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-Une vingtaine de dirigeants européens attendus à Londres 
-Londres compte sur sa fameuse « relation spéciale » avec Washington pour agir comme un « pont » entre les Etats-Unis et l’Europe, souligne Downing Street. Mercredi 26 février, la veille de sa rencontre avec M. Trump dans le bureau Ovale, M. Starmer assurait : « Quand il s’agit de défense et de sécurité, nous avons agi pendant des décennies comme un pont [entre les deux continents] grâce à notre relation spéciale et à notre allégeance à nos alliés européens. » 
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-En Ukraine, la colère et l’angoisse après « l’humiliation » subie par Zelensky à la Maison Blanche 
-Le fait que son entrevue avec le président américain, jeudi 27 février, se soit plutôt très bien passée, aura conforté le Britannique dans cette voie médiane. L’entrevue avait été soigneusement préparée par Downing Street, précédée par l’annonce surprise d’une augmentation des dépenses de défense de 2,3 % à 2,5 % du produit intérieur brut britannique dès 2027. M. Starmer s’est également déplacé muni d’une carte maîtresse : une invitation du roi Charles III à son château écossais de Balmoral, qui a enchanté M. Trump. Ce dernier a plaisanté sur les qualités de négociateur de M. Starmer, déclaré que le roi était un « homme admirable », et a même laissé entendre qu’il épargnerait le Royaume-Uni de droits de douane. 
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-Mais ce refus de choisir entre Washington, l’Europe et Kiev a-t-il encore un sens alors que les Etats-Unis, garants de l’édifice sécuritaire occidental depuis 80 ans, paraissent désormais un partenaire non fiable ? De plus en plus d’experts et de responsables politiques britanniques, y compris les plus atlantistes, considèrent que le camp occidental s’est désintégré. « L’idée que l’on se faisait de l’Occident n’est pas morte mais elle est en soins intensifs », a résumé David Miliband, ministre des affaires étrangères (2007-2010) de Gordon Brown, dans les colonnes du Financial Times samedi. 
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-Le sort de l’Ukraine plus précaire que jamais après la confrontation spectaculaire entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky 
-Pour Peter Ricketts, ex-conseiller national à la sécurité de David Cameron, M. Starmer devrait abandonner cette ambition d’être un « pont » avec les Etats-Unis. « C’est un état d’esprit ancien chez les Britanniques, mais je pense qu’il n’aide pas. Il est très dur de construire des ponts quand sur une des rives [les Etats-Unis], nous assistons à de violents tremblements de terre. L’urgence est plutôt de réfléchir à ce que fait l’Europe dans ce nouveau contexte. Nous devons supposer que l’accord sur les minerais est probablement mort. Et que l’idée d’une garantie de sécurité américaine [à une force de maintien de la paix européenne en Ukraine, défendue par Paris et Londres] ne va pas se réaliser. Comment l’Europe peut-elle ajuster sa politique à cette réalité ? », explique au Monde M. Ricketts, qui fut aussi ambassadeur en France entre 2012 et 2016. 
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-Une vingtaine de dirigeants européens feront le déplacement à Londres dimanche, à l’invitation de M. Starmer : Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Giorgia Meloni, Mark Rutte – le secrétaire général de l’OTAN –, ou Ursula von der Leyen – la présidente de la Commission européenne. Les discussions devraient porter sur des sujets essentiels : quel soutien additionnel apporter à l’Ukraine et comment financer et coordonner le réarmement collectif des Européens ? Ces derniers jours, l’hypothèse d’un versement à l’Ukraine d’une partie des 300 milliards de dollars (289 milliards d’euros) d’actifs russes gelés dans le cadre des sanctions occidentales a été relancée. Les Européens discutent aussi depuis la fin février, d’une enveloppe de contributions matérielles ou financières supplémentaires à Kiev. Les Etats membres de l’Union européenne (UE) seraient invités à y participer, mais aussi des pays non-membres comme le Royaume-Uni ou la Norvège. 
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-M. Starmer veut jouer un rôle de leader européen 
-Paris et Londres plaidaient par ailleurs ces derniers jours pour l’envoi d’un corps de soldats gardiens de la paix en Ukraine – dans l’hypothèse d’une trêve. Cette proposition sera aussi discutée dimanche. Jusqu’alors, les autres Européens ne se sont pas montrés enthousiastes. Vont-ils répondre à l’appel, alors que la garantie de sécurité américaine réclamée par Londres, Paris et Kiev paraît illusoire ? 
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-Le chancelier allemand sortant, Olaf Scholz, avait critiqué la semaine dernière l’initiative franco-britannique. En revanche, la Turquie s’est dite prête à y contribuer : la présence à Londres, dimanche, du ministre des affaires étrangères turc, Hakan Fidan, est significative. La Turquie est un membre important de l’OTAN, disposant d’une puissante armée et pourvoyant déjà l’Ukraine en drones. Parmi les voix européennes discordantes, le Hongrois Viktor Orban a, en revanche, pressé ses homologues, samedi, de négocier un traité de paix avec M. Poutine. 
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-Les contre-vérités de Donald Trump sur les aides à l’Ukraine, pour faire pression au moment de l’accord sur les ressources minières 
-« Il est très intéressant de voir émerger sous nos yeux une coalition de pays de bonne volonté, sortant du cadre de l’UE. Nous devrions réfléchir aussi à relancer l’idée d’un pilier européen de l’OTAN. C’est un vieux concept redevenu pertinent. Les partenaires européens au sein de l’OTAN doivent mieux coordonner leurs dépenses militaires », suggère Peter Ricketts. L’ex-diplomate, membre de la Chambre des lords, voit aussi dans cette situation de crise inédite des opportunités pour le Royaume-Uni en Europe, après des années d’ostracisation suite au Brexit. 
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-L’armée britannique n’a pas échappé aux coupes budgétaires de l’après-guerre froide, mais le Royaume-Uni reste une puissance européenne de premier plan en matière de défense. Le pays est l’un des deux seuls à disposer de la dissuasion nucléaire avec la France sur le continent. Il entretient des coopérations militaires étroites avec Paris et avec les pays nordiques – dans le cadre de la Force expéditionnaire conjointe britannique. Jusqu’à présent très prudent, M. Starmer a montré ces derniers jours qu’il voulait jouer un rôle de leader européen aux côtés du président Macron, avec la convocation du sommet londonien. 
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-« Keir Starmer dispose de la longévité politique pour jouer ce rôle [il a été élu pour cinq ans, en juillet 2024, avec une forte majorité]. Macron a l’expérience politique, ils sont complémentaires. Avec l’arrivée prochaine du chancelier allemand Friedrich Merz, un trio pourrait apparaître, en faveur d’un réarmement européen et d’un soutien sans faille à l’Ukraine. M. Starmer a fait preuve d’audace mais j’espère qu’il va en montrer encore davantage et faire des offres aux autres Européens, pour plus de coopération dans l’industrie de défense par exemple », ajoute Peter Ricketts, ardent défenseur du rapprochement entre Londres et le continent. 
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-Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) 
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