Utilisateur non connecté
elsenews:spot-2025:03:taux [ElseNews]

Outils pour utilisateurs

Outils du site


elsenews:spot-2025:03:taux

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
elsenews:spot-2025:03:taux [26/12/2025/H03:51:27]
216.73.216.167 supprimée
— (Version actuelle)
Ligne 1: Ligne 1:
-{{tag>a1}} 
  
- 
----- 
-====== Le Monde – Les taux d’intérêt de la France au plus haut depuis 14 ans, malgré une nouvelle baisse des taux d’intérêt directeurs de la BCE ====== 
- https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/03/06/les-taux-d-interet-de-la-france-au-plus-haut-depuis-quatorze-ans_6576826_3234.html 
- 
-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
-<ifauth @user> 
- 
-https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/03/06/les-taux-d-interet-de-la-france-au-plus-haut-depuis-quatorze-ans_6576826_3234.html 
- 
-ÉCONOMIE 
-Les taux d’intérêt de la France au plus haut depuis 14 ans, malgré une nouvelle baisse des taux d’intérêt directeurs de la BCE 
-Les taux auxquels le pays – mais aussi toute l’Europe – emprunte s’envolent, mettant en avant l’étrange impuissance de la Banque centrale européenne. 
-Par Eric Albert 
-Par Eric Albert 
-Par Eric Albert 
-Hier à 18h26, modifié hier à 19h08 
-Lecture 4 min 
-Article réservé aux abonnés 
-Offrir 
- 
-Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, au Forum économique mondial, à Davos, en Suisse, le 22 janvier 2025. YVES HERMAN / REUTERS 
-Curieux paradoxe. Depuis juin 2024, la Banque centrale européenne (BCE) baisse ses taux d’intérêt directeurs. Elle l’a fait une nouvelle fois, jeudi 6 mars, d’un quart de point, portant les coupes au total de 4 % à 2,5 %. Pourtant, les Etats n’en profitent pas. Les taux d’intérêt auxquels ils empruntent augmentent, mettant en avant l’étrange impuissance de la BCE. 
- 
-Depuis deux jours en particulier, le feu s’est répandu sur les marchés obligataires. Jeudi, le taux d’intérêt des obligations françaises à dix ans (qui servent de référence) a atteint 3,6 %, son plus haut niveau depuis avril 2011, il y a quatorze ans. Même chose en Allemagne, où le taux est monté à 2,9 %, un sommet depuis 2011 également. En Italie, les taux sont à 4 %, un niveau pas atteint depuis l’été 2024. 
- 
-Une fois n’est pas coutume, la tension est venue d’Allemagne. Le futur chancelier, Friedrich Merz, qui a remporté les élections du 23 février et négocie actuellement une coalition, a fait deux annonces majeures, mardi 4 mars. Il met fin à des décennies d’orthodoxie budgétaire, en proposant deux grands instruments de relance : un fonds de 500 milliards d’euros sur dix ans (soit 12 % du produit intérieur brut, PIB) consacré aux infrastructures ; une exemption des règles budgétaires allemandes sur les dépenses dans la défense. Au total, c’est une relance « de 1 % à 2 % du PIB par an », selon le cabinet d’études Capital Economics. 
- 
-Cette annonce allemande n’est pas isolée. Sans être précis, le président de la République, Emmanuel Macron, dans son adresse à la télévision, mercredi 5 mars, a affirmé qu’une hausse des dépenses militaires était « indispensable ». Quant à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, elle a proposé de suspendre les règles budgétaires européennes dans ce domaine, ce qui donnerait la possibilité théorique aux Etats d’augmenter leurs dépenses de 650 milliards d’euros, selon elle. Elle évoque aussi la mise en place d’un fonds commun de 150 milliards d’euros. 
- 
-Lire aussi 
-Hausse des taux : alerte sur le coût de la dette française 
-Les marchés financiers n’ont pas attendu de savoir si ces déclarations se concrétiseraient réellement. Ils ont immédiatement anticipé une forte hausse de l’endettement des Etats européens. Logiquement, ils demandent des taux d’intérêt plus élevés. Mercredi, l’effet de surprise des annonces de M. Merz était tel que les taux d’intérêt allemands ont connu leur plus forte hausse sur une seule journée depuis… la réunification en 1990. 
- 
-« Une chose inhabituelle dans le cycle monétaire » 
-Le coup de chaud de ces deux derniers jours a été d’autant plus violent qu’il intervient dans un contexte déjà très tendu. Voilà deux ans que les taux d’intérêt auxquels empruntent les Etats font du surplace. Ceux demandés à la France tournent autour de 3 % depuis début 2023. Si le cas français est accentué par la crise politique qui a fait suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, en juin 2024, tous les autres pays européens connaissent le même phénomène. « Il se passe une chose inhabituelle dans le cycle monétaire, à savoir qu’alors que les taux courts [de la BCE] ont baissé, les taux longs [des obligations à dix ans] ont remonté », reconnaissait, le 22 février, François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, dans un entretien à Alternatives économiques. 
- 
-Le Monde Jeux 
-Chaque jour de nouvelles grilles de mots croisés, Sudoku et mots trouvés. 
-Jouer 
-Pour comprendre, il faut rappeler que les taux d’intérêt de la BCE servent aux banques à se refinancer à très court terme, parfois juste d’un jour sur l’autre ; en revanche, les emprunts à long terme, notamment ceux émis par les Etats ou les grandes entreprises, sont le jeu des marchés financiers, qui anticipent les taux que la banque centrale mettra en place pendant cette longue période. Pour se rémunérer de cette incertitude, les investisseurs réclament une prime de risque, surnommée « prime de terme » dans le jargon. 
- 
-Lire aussi 
-L’arrêt des rachats de dettes par la Banque centrale européenne complique le financement des Etats 
-Avant même les mouvements de ces derniers jours, cette « prime de terme » avait déjà augmenté d’environ 0,7 % ces derniers mois, avec un mouvement qui venait surtout des Etats-Unis. Le gouvernement américain n’en finit en effet pas d’augmenter ses déficits. Depuis une décennie, et encore plus depuis la pandémie de Covid-19, il inonde le marché de sa dette. Pour l’instant, les investisseurs institutionnels – grandes banques, fonds de pension, etc. – restent prêts à l’acheter, mais ils demandent des taux d’intérêt plus élevés pour le faire. Même la première puissance économique au monde, avec le dollar comme monnaie de réserve, n’échappe pas à la règle des marchés financiers. Côté européen, le phénomène est moins marqué mais là aussi, les dépenses des Etats restent élevées. 
- 
-Répercussion sur les prêts immobiliers 
-Dans ce contexte, Mabrouk Chetouane, le directeur stratégie marchés internationaux de Natixis Investment Managers, appelle la BCE à aller plus loin dans sa baisse des taux. « Il faut un appui monétaire à l’effort budgétaire », plaide-t-il. Pas question, a répondu Christine Lagarde, sa présidente : « Participer à l’effort de financement n’est pas la raison d’être de la BCE. » Elle rappelle que son mandat, inscrit dans les traités européens, est celui de la stabilité des prix, et qu’elle se concentre sur son objectif d’une inflation à 2 %. 
- 
-Pour les Etats, cela signifie qu’ils sont entrés dans une période bien plus compliquée pour leur financement avec des taux d’intérêt élevés pour longtemps. « La situation est néanmoins différente des tensions qu’a connues la France l’été 2024, relativise Alexandre Stott, économiste à Goldman Sachs, une banque d’investissement américaine. Cette fois, les marchés prévoient plus de déficit qui entraînerait plus de croissance, alors qu’en France, après la dissolution [de l’Assemblée nationale], les taux d’intérêt augmentaient mais on prévoyait une croissance en berne. » 
- 
-Lire aussi 
-La Banque centrale européenne poursuit sa baisse des taux d’intérêt 
-Par ailleurs, cette hausse des taux d’intérêt à long terme se répercute aussi sur les prêts immobiliers. Alors que la BCE a réalisé une baisse d’un total de 1,5 point depuis juin 2024, les taux immobiliers en France sont passés d’un pic de 3,6 % à 3,14 %, soit un recul d’environ 0,5 point, selon la Fédération bancaire française (FBF). « La stagnation des [obligations françaises à dix ans] freine la baisse des taux des crédits immobiliers », reconnaît la FBF. « Il y a peu de possibilités que les taux d’intérêt des prêts immobiliers (…) baissent beaucoup en France », confirme Eric Dor, directeur de la recherche économique à l’Ieseg, une école de commerce. L’ère du président américain, Donald Trump, et du réarmement de l’Europe est aussi celle de taux d’intérêt élevés pour longtemps. 
- 
-Eric Albert 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Doug Ford, un « Captain Canada » contre Donald Trump 
- 
-Hier à 15h00 
-Ariane-6 a lancé son premier vol commercial avec un satellite espion à bord 
- 
-Hier à 18h43 
-Mikhaïl Khodorkovski, opposant russe : « Les Européens n’ont pas vraiment compris Poutine et Trump » 
- 
-Hier à 17h39 
-La ministre Annie Genevard refuse, en l’état, la mise à jour du Nutri-score, le système de notation des aliments 
- 
-Hier à 18h05 
-Gérald Darmanin choisit Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe comme premières « narcoprisons » 
- 
-Hier à 21h41 
-Après la démission de Martine Aubry, la guerre de succession pour la mairie de Lille est ouverte 
- 
-Hier à 21h09 
-CONTRIBUTIONS 
-Bienvenue dans l’espace des contributions 
-Pour améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation. 
-Voir les contributions 
-</ifauth> 
-</hidden> 
× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested
IP Address:
First usable:
Subnet:
Last usable:
CIDR:
Amount of usable:
Network address:
Reverse address:
Broadcast address: