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-====== Le Monde – L’ombre d’Elon Musk et de Starlink plane, depuis l’espace, sur les opérateurs de téléphonie mobile ====== https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/03/02/l-ombre-d-elon-musk-plane-depuis-l-espace-sur-les-operateurs-de-telecoms_6572817_3234.html 
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-https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/03/02/l-ombre-d-elon-musk-plane-depuis-l-espace-sur-les-operateurs-de-telecoms_6572817_3234.html 
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-ÉCONOMIE 
-L’ombre d’Elon Musk et de Starlink plane, depuis l’espace, sur les opérateurs de téléphonie mobile 
-Après la connexion à Internet, la constellation de satellites du milliardaire veut occuper le marché des télécoms, avec le risque de chambouler tout le secteur. Logiquement, chez les opérateurs historiques, on est sceptique. 
-Par Olivier Pinaud 
-Par Olivier Pinaud 
-Par Olivier Pinaud 
-Aujourd’hui à 06h00, modifié à 13h34 
-Lecture 5 min 
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-Une fusée Falcon 9, de SpaceX, décolle de la base spatiale de Cap Canaveral (Etats-Unis) pour installer vingt et un satellites Starlink, le 10 janvier 2025. CRAIG BAILEY/FLORIDA TODAY/USA TODAY NETWORK VIA REUTERS 
-Elon Musk n’ira pas au Mobile World Congress, le salon des télécoms qui se tient du 3 au 6 mars à Barcelone, en Espagne. Mais le milliardaire sera dans tous les esprits, pas seulement pour son rôle auprès de Donald Trump. Starlink, sa constellation satellitaire, bouscule un peu plus l’univers du secteur. 
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-Lire aussi : 
-Télécommunications : comment les satellites Starlink d’Elon Musk connectent les déserts d’Amérique du Nord 
-Après son offre de connexion à Internet, accessible dans plus de cent pays, dont la France, depuis 2021 − elle comptait, en septembre 2024, plus de quatre millions de clients dans le monde −, Elon Musk vise le mobile. Starlink a lancé, le 9 février, avec l’opérateur américain T-Mobile, une solution dite « direct to cell », qui permet d’utiliser un appareil 4G standard, même dans les zones où il n’y a aucune antenne de téléphonie mobile. Pour l’instant, ce service ne peut envoyer que des SMS. Mais les prochaines générations de satellites devraient permettre des appels voix et vidéo. 
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-En phase de test, l’offre sera commercialisée aux Etats-Unis à partir de juillet. Et Starlink vise grand : le 10 février, T-Mobile et lui se sont offert une publicité à la mi-temps du Superbowl, la finale du championnat de football américain, pour promouvoir le service auprès des 130 millions de téléspectateurs. 
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-Un marché de masse 
-Pour Elon Musk, le « direct to cell » n’est pas une niche, mais bien un marché de masse. Sinon pourquoi lancer autant de satellites avec toujours plus de puissance ? Starlink compte déjà 7 000 engins en orbite basse et sa flotte devrait monter à 12 000, fin 2025, pour atteindre, à terme, 42 000. D’où cette question : Elon Musk veut-il voler des millions de clients aux opérateurs mobiles ? Il a déjà chamboulé les secteurs des lanceurs spatiaux (SpaceX) et de l’automobile (Tesla), pourquoi pas les télécoms ? 
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-« Si l’on fait de la pure prospective, le risque est dans toutes les têtes », admet Stéphane Villard, associé chez Deloitte. « Il y a quatre ans, on disait que Starlink, c’était bien pour les militaires ou pour relier des plateformes pétrolières. Aujourd’hui, l’antenne est en vente dans les magasins d’électronique grand public », souligne-t-il. 
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-Le Monde Jeux 
-Chaque jour de nouvelles grilles de mots croisés, Sudoku et mots trouvés. 
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-Selon Alexandre Ménard, associé chez McKinsey, le « direct to cell » « ne se substituera pas aux solutions mobiles classiques dans les zones peuplées et à fort trafic de données ». Mais il chiffre, tout de même, « son potentiel, au maximum, entre 5 % et 10 % du marché total de la téléphonie mobile mondialement ». Ce qui fait plusieurs centaines de millions de clients potentiels, notamment en Afrique, où Starlink est déjà très présent. 
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-Logiquement, chez les opérateurs mobiles, on est sceptique. « Imaginer que les solutions satellites vont remplacer les groupes de télécoms classiques n’a aucun sens », explique Jérôme Berger, le directeur de la stratégie d’Orange. Il ne voit ces constellations que comme un complément aux réseaux terrestres, dans les zones peu denses ou difficiles à couvrir (montagne, mer…). 
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-Lire aussi 
-Starlink à la conquête du marché africain de l’Internet 
-Premier argument, selon lui : « Une constellation, aussi importante soit-elle, ne peut pas transporter l’intégralité du trafic mobile qui transite aujourd’hui via les antennes des réseaux mobiles terrestres. » La France compte plus de 60 000 sites de téléphonie mobile, qui couvrent près de 99 % de la population. « La qualité du signal de ces satellites est mauvaise à l’intérieur des bâtiments », ajoute M. Berger et la latence, c’est-à-dire le temps mis par une donnée pour aller du téléphone au serveur, est bien plus longue quand on passe par l’espace. 
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-Surtout, une solution comme celle de Starlink « a besoin, aujourd’hui, des fréquences des opérateurs pour fonctionner sur les mobiles usuels, ce qui nécessite l’accord desdits opérateurs », insiste M. Berger. Sans T-Mobile, Elon Musk n’aurait pas pu lancer son offre « direct to cell ». Cela a également nécessité l’octroi d’une licence spéciale de la Federal Communications Commission (FCC), le régulateur des télécoms américain. 
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-Or, comme les opérateurs ont souvent payé très cher le droit d’utiliser ces fréquences, ils n’ont pas vraiment envie d’en faire cadeau à Starlink. Dans une lettre adressée à la FCC, en septembre 2024, sept groupes de téléphonie mobile, dont les européens Orange, Vodafone et Telefonica, prévenaient que « tout assouplissement [de la réglementation] qui dégrade l’utilité du spectre, dont les opérateurs de téléphonie mobile ont obtenu la licence auprès de leurs autorités nationales respectives (…), constituerait un motif légal de demande de dommages-intérêts ». 
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-Objets mobiles 
-« Les opérateurs résisteront au maximum », confirme Didier Verhulst, président du cabinet de conseil Cell & Sat. Il souligne aussi qu’à la différence des Etats-Unis, vaste territoire régi par une seule réglementation, « ce sera plus compliqué en Europe pour Starlink, car il lui faudra trouver des fréquences pays par pays ». « Avant d’être lancée, cette technologie nécessite un cadre réglementaire clair en Suisse et dans les pays voisins. Le processus d’approbation prend plus de temps lorsqu’il s’agit de nouvelles technologies », reconnaît le suisse Salt, détenu par Xavier Niel (actionnaire à titre individuel du groupe Le Monde), seul opérateur européen à avoir signé un accord avec la constellation d’Elon Musk dans le « direct to cell ». 
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-Starlink n’est pas la seule menace spatiale. Depuis 2022, Apple s’appuie sur Globalstar pour permettre aux détenteurs d’iPhone 14 et de modèles ultérieurs d’être couverts par satellite là où le réseau mobile ne passe pas. Pour l’instant, le service se limite à l’envoi de messages de secours ou de partage de position GPS. Mais difficile d’imaginer que le géant américain se contente de cela. En novembre 2024, il a acheté 20 % du capital de Globalstar et va lui apporter 1,1 milliard de dollars (environ 1 milliard d’euros) pour l’aider à développer sa constellation. Kuiper, la constellation d’Amazon, doit voir le jour en 2025. Des start-up, comme les américaines Lynk et AST SpaceMobile, ou la chinoise GeeSpace, filiale du constructeur auto Geely, sont également sur le coup. 
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-Lire aussi (2024) 
-L’Europe lance sa future constellation de satellites de communication 
-L’Europe suit le mouvement. Iris2, la constellation promise par la Commission européenne pour 2030, embarquera une solution de connexion des appareils mobiles. 
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-Eutelsat, l’opérateur de satellites détenu à 13,6 % par l’Etat français à travers la banque publique d’investissement Bpifrance, prévoit aussi que sa constellation en orbite basse, OneWeb, puisse connecter les téléphones ou des objets mobiles. Il a annoncé, le 24 février, un test concluant avec Airbus Defence and Space et le fabricant de puces taïwanais MediaTek. « Notre solution ne cherche pas à entrer en compétition ou à se substituer aux réseaux mobiles terrestres des opérateurs. C’est une extension du réseau vers l’espace et un gain de couverture pour l’utilisateur », assure Guillaume Scottez, directeur de l’innovation d’Eutelsat. Une start-up française, Constellation Technologies & Operations, s’est également positionnée. 
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-Circuit fermé 
-Selon M. Scottez, « Starlink est un facteur d’accélération pour le secteur ». Mais ces constellations concurrentes et les opérateurs, qui disent tous réfléchir à des solutions de mobile par satellite, pourront-ils suivre le rythme imposé par Elon Musk ? Ou faut-il des alliances européennes, voire des rapprochements entre opérateurs, comme certains le demandent, notamment pour une question de souveraineté, pour que l’Europe puisse rester dans la course ? 
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-« Starlink a l’avantage de pouvoir s’appuyer sur la taille du marché américain pour s’attaquer ensuite à d’autres régions du monde », souligne M. Ménard. Il n’est pas impossible d’imaginer que les Tesla soient un jour connectées à Starlink, ce qui apporterait à la constellation des millions de clients potentiels et créerait une sorte de circuit fermé. 
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-Et si Elon Musk doit aujourd’hui passer par les opérateurs, il pourrait très bien s’affranchir de cette dépendance en achetant ses propres fréquences à l’avenir. Voire, à sabrer dans les réglementations des télécoms actuelles en jouant de son nouveau pouvoir politique. La remise sur le marché, en 2027, par la Commission européenne, de licences satellitaires, dites « en bande S », sera un excellent test pour mesurer les intentions du milliardaire et la capacité de réaction des autorités et des acteurs traditionnels. 
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-Olivier Pinaud 
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