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-====== Le Monde – La révolution budgétaire de l’Allemagne surprend agréablement les Européens ====== 
- https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/06/la-revolution-budgetaire-de-l-allemagne-sidere-ses-partenaires-europeens_6576847_3210.html 
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-INTERNATIONAL 
-La révolution budgétaire de l’Allemagne surprend agréablement les Européens 
-A l’initiative de Berlin, les Vingt-Sept ont demandé à la Commission européenne de travailler à une réforme du pacte de stabilité et de croissance. 
-Par Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) 
-Par Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) 
-Par Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) 
-Hier à 21h59, modifié hier à 23h05 
-Lecture 3 min 
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-Friedrich Merz, après une rencontre avec les responsables des partis conservateurs allemands et du SPD de centre gauche à la chancellerie à Berlin, le 5 mars 2025. ANNEGRET HILSE/REUTERS 
-Friedrich Merz n’est pas encore chancelier – pour cela, les conservateurs de la CDU/CSU doivent encore conclure un accord de coalition avec le Parti social-démocrate (SPD), et leur chef de file se faire élire à la tête du gouvernement par le Bundestag –, mais l’Allemagne a déjà changé, et les Européens ont commencé à intégrer cette nouvelle donne. A sa demande, que le chancelier sortant, Olaf Scholz (SPD), a relayée auprès de ses homologues lors d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement européens à Bruxelles, jeudi 6 mars, les Vingt-Sept ont mandaté la Commission pour qu’elle travaille à de nouvelles mesures de flexibilité budgétaire. Il s’agirait ainsi d’assouplir, au-delà de ce qui est déjà sur la table, les critères du pacte de stabilité et de croissance pour les Etats membres qui augmentent leurs dépenses militaires. 
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-En direct, guerre en Ukraine : que sait-on du plan Réarmer l’Europe, auquel les Vingt-Sept ont donné leur accord lors d’un sommet extraordinaire à Bruxelles ? 
-Mercredi 5 mars, l’ambassadeur d’Allemagne auprès de l’Union européenne (UE), Michael Clauss, a estomaqué ses homologues lorsque, au cours d’une réunion en amont du sommet de jeudi, il a plaidé pour une future réforme des règles budgétaires communautaires. Dans la salle, où on a plus l’habitude de voir Berlin défendre la plus stricte orthodoxie des finances publiques, les rires ont fusé. « Si l’Allemagne a besoin de conseils pour plus dépenser, on peut l’y aider », s’amuse un diplomate européen d’un pays « dépensier ». 
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-Depuis l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier, l’UE est confrontée à un changement de monde, qui voit les Etats-Unis se désinvestir du Vieux Continent, attaquer ses valeurs, abandonner l’Ukraine et se rapprocher de Moscou. Depuis qu’il est sorti victorieux des élections législatives du 23 février, Friedrich Merz a pris acte de cette nouvelle donne et a brisé plusieurs tabous allemands, parfois à la plus grande surprise de ses partenaires. 
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-Les dirigeants européens misent sur Friedrich Merz 
-Au soir de sa victoire, il proclamait la nécessité pour les Européens de prendre leur « indépendance » vis-à-vis de Washington. Mardi 4 mars, il annonçait vouloir consacrer 100 milliards d’euros par an à la défense allemande, en s’exonérant de la règle constitutionnelle du « frein à l’endettement », et investir 500 milliards d’euros en dix ans dans les infrastructures du pays. En moins de dix jours, l’Allemagne a tourné le dos à des décennies d’un transatlantisme sans nuance et d’un attachement sans faille à la rigueur budgétaire. 
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-Soutenir son industrie de la défense 
-Le pacte de stabilité et de croissance, qui limite le déficit public des Etats membres de l’UE à 3 % du produit intérieur brut (PIB) et la dette à 60 % de la richesse nationale, a été réformé en 2024, après des débats intenses entre les Vingt-Sept. L’Allemagne et ses alliés « frugaux » – les Scandinaves, l’Autriche et les Pays-Bas – se sont battus, notamment contre les pays du sud du continent et la France, pour limiter les nouvelles flexibilités que proposait la Commission. 
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-Aujourd’hui, l’exécutif communautaire suggère un aménagement des règles qui permettrait aux Etats membres, dans certaines limites et pour une durée limitée, de ne pas comptabiliser leurs dépenses militaires dans le calcul de leur déficit. Insuffisant, juge Berlin, pour qui le réarmement annoncé sera durable et structurel. 
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-En Allemagne, le « quoi qu’il en coûte » annoncé par la future coalition devrait relancer la croissance en berne 
-À Bruxelles, on qualifie de « révolution » et de « tournant à 180 degrés par rapport à trente ans de politique budgétaire » le changement d’ère allemand. Personne n’est dupe : Berlin, qui dispose de marges de manœuvre budgétaires importantes, veut soutenir son industrie de la défense à l’heure où les constructeurs automobiles et les grands de la chimie allemands traversent une crise sans précédent. « L’Allemagne fait énormément pour elle-même », reconnaît un diplomate européen. Mais, poursuit-il, « autrefois, elle le faisait en ignorant l’Europe. Maintenant, elle se prépare à le faire avec l’Europe ». 
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-Inquiétudes aux Pays-Bas et en Autriche 
-Jeudi, à Bruxelles, l’Italie, très endettée et dont les dépenses de défense sont d’environ 1,5 % du PIB, bien en deçà des 2 % prévus pour les membres de l’OTAN, s’est réjouie de l’évolution allemande. Sa présidente du conseil, Giorgia Meloni, juge néanmoins que la réforme du pacte de stabilité et de croissance devrait aller au-delà du cas spécifique des dépenses militaires. Elle devrait aussi, argue Rome, assouplir les critères dès lors que seraient concernés des investissements qui dopent la compétitivité. 
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-Face à la fracture entre l’Union européenne et les Etats-Unis, Giorgia Meloni s’accroche à l’idée d’une unité de l’« Occident » 
-Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, s’est également félicité de l’état d’esprit de Friedrich Merz. « La Grèce et moi-même nous battons depuis longtemps afin de convaincre les institutions européennes que ce qui commence aujourd’hui aurait dû être fait il y a longtemps », a-t-il néanmoins commenté, en référence au refus catégorique de l’Allemagne, jusqu’ici, d’assouplir les critères de Maastricht. 
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-Aux Pays-Bas et en Autriche, en revanche, on observe avec une certaine inquiétude ce qui se passe outre-Rhin. Car, avant l’Allemagne, d’autres pays « frugaux » ont également donné des signes de faiblesse. La Finlande et le Danemark se sont même dits favorables à un emprunt commun des Européens pour financer leur défense. « Dépensez, dépensez, dépensez pour la défense et la dissuasion », a d’ailleurs martelé, jeudi, Mette Frederiksen, la première ministre danoise, qui, à en croire l’un de ses conseillers, affichait « un énorme sourire quand elle a entendu il y a deux jours les déclarations de Merz sur la nécessité d’augmenter les dépenses de l’Allemagne ». 
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-« Les lignes bougent. Mais ce n’est pas encore la fin des “frugaux”. Il ne s’agit pas de faire un big bang du pacte de stabilité », nuance un diplomate européen, d’un Etat membre très endetté. Reste un préalable : que Friedrich Merz fasse adopter ses projets au Bundestag. 
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-Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Donald Trump suspend l’essentiel des droits de douane qu’il avait annoncés contre le Mexique et le Canada jusqu’au 2 avril 
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