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L’Élysée dément ces propos rapportés par le JDD, en plein virage pro-Russe des médias Bolloré [ElseNews]

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L’Élysée dément ces propos rapportés par le JDD, en plein virage pro-Russe des médias Bolloré


Politique 09/03/2025 18:33 Actualisé le 09/03/2025 18:37
L’hebdomadaire assure que la présidence de la République assume de « faire peur » aux Français. L’Élysée dément.

LUDOVIC MARIN / AFP
Emmanuel Macron photographié à l’Élysée le 5 mars (illustration)
POLITIQUE - La une de l’hebdomadaire d’extrême droite ce dimanche 9 mars a fait tiquer nombre d’observateurs. « La surenchère de la peur », titre le Journal du Dimanche, reprenant le narratif du Kremlin, à savoir que la menace russe serait largement exagérée par Emmanuel Macron à des fins strictement nationales. Dès la première page, le ton est donné.
L’article revient sur l’allocution présidentielle, lors de laquelle le chef de l’État a pris l’opinion à témoin face à la menace que fait peser la Russie sur le continent européen. « L’Élysée veut “faire peur” », assure l’hebdomadaire appartenant à Vincent Bolloré, qui cite en ces termes la présidence de la République, affirmant donc que l’entourage du chef de l’État assumerait d’effrayer les Français. Une volonté et une formulation démenties ce jour par l’Élysée.
« La Présidence de la République dément avoir employé les termes “faire peur” qui lui sont prêtés dans l’édition du jour du JDD. Il ne s’agit ni de son expression ni de son intention. En cette période grave où, face à la menace russe, la quasi-totalité des chefs d’État et de gouvernement européens prend des mesures inédites pour assurer leur défense, chacun doit veiller au respect de la parfaite véracité des faits», a réagi le Château dans un communiqué.
Virage assumé
« Le moment exige lucidité, patriotisme et sens de l’unité nationale », conclut le démenti élyséen, qui intervient alors que plusieurs personnalités politiques et experts en relations internationales s’alarment du ton ouvertement pro-Poutine adopté récemment par les différentes marques médiatiques du groupe appartenant au milliardaire breton. « Les médias de Bolloré défendent désormais ouvertement la Russie », a dénoncé sur X le député Place-Publique Aurélien Rousseau, en partageant un article du Monde détaillant avec précision ce virage parfaitement assumé.
« Ces derniers jours, les médias Bolloré (CNEWS, Le JDD, Europe 1), sous nos yeux, se sont mis au service d’une fusion des pro-Trump, pro-Poutine, anti-UE, anti-musulmans », observe l’ancien diplomate Gérard Araud, qui a consacré plusieurs tweets à la ligne éditoriale des marques du groupe d’extrême droite, « d’une clarté absolue pour servir les intérêts russes ». En réalité, cela fait plusieurs semaines que toute la galaxie médiatique aux mains du milliardaire montre plus qu’un rapprochement avec la propagande poutinienne.
Ce qui passe, par exemple, par la réhabilitation de Xenia Fedorova, ancienne directrice de RT France qui bénéficie aujourd’hui de l’ensemble de la palette que le magnat de la presse réactionnaire met au service de sa guerre culturelle : un livre sur la « liberté d’expression » publié chez Fayard, un documentaire sur Canal +, une chronique dans le JDNews, des tribunes dans le JDD, des passages sur CNews… Pour rappel, la branche française de la chaîne russe RT, qui adaptait pour l’Hexagone la propagande de Vladimir Poutine, avait été fermée après l’invasion de Ukraine.
« Ils font flipper »
Au-delà de ce casting évocateur, le discours poutinien s’est débridé ces derniers jours. On citera en exemple ce débat proposé par l’animatrice Christine Kelly pour son émission « Face à l’info » sur Cnews mardi 4 mars : « Comment fonctionne la propagande et l’obligation de croire au récit “officiel” en Europe et en Occident ? ». Ou alors cette charge signée Pascal Praud : « Donald Trump disait que Poutine est prêt pour la paix quand Emmanuel Macron affirmait qu’il était prêt pour la guerre ». Dernier exemple, cet article sur le site CNews : « Pourquoi Emmanuel Macron pourrait-il rester à l’Élysée au-delà de 2027 en cas de guerre ?». Le tout pendant qu’une cohorte de commentateurs reproduisent en plateau ce même narratif.
Une offensive qui sidère dans les couloirs du gouvernement. « Ils font flipper. Ils ont vrillé et ont franchi toutes les limites cette semaine », observe auprès du HuffPost un conseiller de l’exécutif, qui cite en exemple la première question posée par Laurence Ferrari à François Bayrou lors de son passage sur CNews ce jeudi 7 mars, dans laquelle « elle dit l’exact inverse de ce que Macron a dit dans son allocution en reprenant la propagande du Kremlin ».
La question reprochée ? « L’Ukraine n’a jamais semblé aussi proche de la paix. Le président Zelensky la veut. Le président Trump la veut. Et pourtant, l’Union européenne, et tout particulièrement la France semblent vouloir partir en guerre, et en guerre contre la Russie ». Effectivement du Sergueï Lavrov dans le texte.
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https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/l-elysee-dement-ces-propos-rapportes-par-le-jdd-en-plein-virage-pro-russe-des-medias-bollore_247211.html#xtor=AL-33281128-%5Bdefault%5D-%5Bandroid%5D

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