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-====== Le Monde: Donald Trump gèle brutalement l’aide militaire à l’Ukraine pour soumettre Volodymyr Zelensky à sa volonté ====== https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/04/donald-trump-gele-brutalement-l-aide-militaire-a-l-ukraine-pour-soumettre-volodymyr-zelensky-a-sa-volonte_6576145_3210.html 
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-https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/04/donald-trump-gele-brutalement-l-aide-militaire-a-l-ukraine-pour-soumettre-volodymyr-zelensky-a-sa-volonte_6576145_3210.html 
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-GUERRE EN UKRAINE 
-Donald Trump gèle brutalement l’aide militaire à l’Ukraine pour amener Volodymyr Zelensky à un cessez-le-feu 
-La Maison Blanche a pris la décision de suspendre toute livraison d’armes et de munitions à Kiev. Le but : forcer le président ukrainien à accepter un cessez-le-feu sans conditions et à présenter des excuses après la discussion houleuse dans le bureau Ovale. 
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-Par Piotr Smolar (Washington, correspondant) 
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-Publié aujourd’hui à 05h21, modifié à 07h55  
-Temps deLecture 4 min. 
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-Le président américain, Donald Trump, et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans le bureau Ovale, à Washington, le 28 février 2025. SAUL LOEB / AFP 
-Chantage et brutalisation : l’administration Trump a volontiers recours à de telles pratiques pour tenter de soumettre Volodymyr Zelensky à sa volonté. Trois jours après la rencontre orageuse entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien, la Maison Blanche a offert un nouveau cadeau inespéré à Moscou, lundi 3 mars. Elle a pris la décision de geler toute livraison d’armes et de munitions à l’Ukraine, victime de l’invasion russe en 2022. 
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-Lire aussi | En direct, guerre en Ukraine : pour J. D. Vance, le dialogue avec Kiev reprendra si « Zelensky est prêt à parler sérieusement de paix » 
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-En trois ans, les Etats-Unis ont consacré 67 milliards de dollars (64 milliards d’euros) à l’aide militaire pour Kiev. Aujourd’hui, l’administration américaine cesse de traiter ce pays comme un allié, préférant l’humilier et le rendre plus vulnérable. Au nom d’un souci prétendument égal des morts de part et d’autre, Donald Trump veut arracher un cessez-le-feu par tous les moyens. Pour cela, il tourne le dos à la victime et aux Européens au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, qui ont renouvelé leur engagement aux côtés de l’Ukraine. 
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-Il reste environ 3,8 milliards de dollars de fonds déjà alloués par le Congrès mais non utilisés pour puiser dans les stocks du Pentagone. Au cours de la période de transition, l’administration Biden avait essayé d’employer au plus vite les montants encore disponibles, mais il existe aussi des délais non réductibles, du point de vue administratif et opérationnel. L’aide militaire américaine, depuis trois ans, a été pour l’essentiel une subvention au secteur militaro-industriel et une façon pour l’armée de renouveler ses propres équipements, même si la production a eu du mal à suivre sur certains systèmes. 
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-« Tout ça ne peut pas continuer sans fin » 
-La décision prise lundi par la Maison Blanche confirme un abandon de la cause ukrainienne. Elle n’est pas une surprise, à la vue des réactions officielles depuis cet entretien avorté dans le bureau Ovale, vendredi, après des échanges pleins d’acrimonie devant les caméras. Les conseillers de Donald Trump et le vice-président, J. D. Vance, ont alimenté l’idée que Volodymyr Zelensky était un ingrat, qui n’aurait pas remercié les Etats-Unis pour leur soutien. 
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-Du point de vue américain, il serait même le seul obstacle au projet urgent du président Trump, une cessation des hostilités. « Il a montré clairement son refus de s’engager dans le processus de paix », a prétendu J. D. Vance, dans un entretien enregistré avant l’annonce du gel et diffusé, lundi soir, sur la chaîne Fox News. Le vice-président a mis en cause les déclarations publiques des dirigeants européens et leur supposé manque de réalisme. « Zelensky, il se rend en Europe et beaucoup de nos amis européens le regonflent à bloc. Ils disent : “Vous êtes un combattant de la liberté. Vous devez continuer à vous battre à jamais.” A jamais avec quoi ? Avec l’argent de qui ? Avec quelles munitions, avec quelles vies ? En fait, le président [Trump] adopte une perspective bien plus réaliste, en disant que tout ça ne peut pas continuer sans fin. » 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Serhii Plokhy, historien : « Les Etats-Unis se servent de leur force pour vassaliser un pays qui a le genou à terre » 
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-La Maison Blanche prétend que le chef de l’Etat ukrainien chercherait à prolonger artificiellement le conflit par intérêt personnel, notamment pour se maintenir au pouvoir. En réalité, M. Zelensky a commis l’affront de ne pas accepter la dictée américaine, consistant à signer un accord sur l’exploitation des minerais rares du sol ukrainien, sans aucune garantie de sécurité de Washington. Donald Trump, lui, prétend inventer une forme de dissuasion civile : la présence d’entreprises et d’ingénieurs américains sur le sol ukrainien serait, selon lui, suffisante pour priver le Kremlin de toute envie de nouvelles offensives. 
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-J. D. Vance appelait cela, lundi, un « investissement à long terme dans leur souveraineté ». « Vous ne pouvez pas venir dans le bureau Ovale et dire : “Donnez-nous des garanties de sécurité”, et nous n’allons même pas discuter avec vous ce que nous sommes prêts à abandonner, a expliqué le vice-président, sur Fox News. Cela a été la posture ukrainienne. » A aucun moment de l’entretien, J. D. Vance n’a cité les compromis ou les renoncements auxquels le Kremlin devrait consentir. 
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-Bouc émissaire 
-Depuis vendredi, les officiels américains cherchent des prétextes pour attaquer le dirigeant ukrainien, quitte à déformer ses propos, comme s’ils se préparaient à l’utiliser comme bouc émissaire, en cas d’échec de leur entreprise diplomatique. Lundi matin, Donald Trump a commenté sur son réseau Truth Social une dépêche de l’agence Associated Press, dans laquelle Volodymyr Zelensky estimait que la paix était encore « très, très éloignée ». « C’est la pire déclaration que Zelensky aurait pu faire et l’Amérique ne va plus supporter ça très longtemps ! », a écrit Donald Trump. Puis, dans l’après-midi, il ajoutait ceci, devant les journalistes à la Maison Blanche : « Peut-être que quelqu’un ne veut pas conclure un accord et si quelqu’un ne veut pas conclure un accord, je pense que cette personne ne sera pas très longtemps dans le coin. » 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Derrière les récentes insultes de Donald Trump, le refus de Volodymyr Zelensky de céder l’exploitation de minerais en Ukraine 
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-Outre une interview à la chaîne Fox News, donnée avant même de quitter le territoire américain, vendredi, Volodymyr Zelensky a tenté d’envoyer des signaux de pragmatisme et d’ouverture aux Etats-Unis. Sur le réseau X, le président ukrainien écrivait lundi : « Il est très important que nous essayions de donner vraiment de la substance à notre diplomatie afin d’arrêter la guerre au plus tôt. » Mais ce que souhaite, ce qu’exige même la Maison Blanche, ce sont des excuses publiques, en signe de repentance. 
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-Interrogé, samedi, sur Breitbart Radio, le conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz – censé incarner, dans l’entourage de Donald Trump, l’aile responsable et modérée – a comparé Volodymyr Zelensky à « une ex-petite amie qui veut se disputer à propos de tout ce que vous avez dit neuf ans plus tôt, au lieu de faire avancer la relation ». Selon son propre récit, c’est Mike Waltz et le secrétaire d’Etat, Marco Rubio, qui auraient conseillé à Donald Trump, vendredi, de mettre son invité à la porte. 
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-Piotr Smolar (Washington, correspondant) 
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