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Publié le 26 mars 2025 à 12h00, mis à jour le 26 mars 2025 à 16h57
L’ancien théâtre, reconverti en lieu culturel par la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia, était occupé depuis le mois de décembre par plusieurs centaines de migrants. Abdul Saboor / REUTERS
CHRONIQUE - Juliette Donadieu, la directrice, avait souhaité placer le théâtre au service de personnes en situation de précarité. Elle a été servie.
Directrice depuis bientôt trois ans du théâtre de la Gaîté-Lyrique, « lieu culturel » de la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia de Paris, Juliette Donadieu vient sans doute de comprendre que les mots avaient un sens. Elle avait proclamé dans ses déclarations que son théâtre entendait répondre « à l’urgence culturelle, sociale, démocratique » et même « climatique », avait-elle ajouté. Ce lieu – refait au terme d’un long chantier –, elle voulait le « mettre en partage et l’ouvrir », pour l’offrir « à destination de personnes en situation de précarité », en faire « une première pour que ces personnes (venues des banlieues) se sentent bienvenues et légitimes au cœur de ces murs »…
À qui s’adressait-elle alors ? On peut supposer qu’elle ne croyait être lue et couronnée que par ses homologues de la Café Society parisienne. Mais ce sont les animateurs des associations de banlieue, à la recherche perpétuelle de lieux d’accueil, qui la prennent au mot et deviennent ses premiers gros clients. Le 10 décembre dernier…
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