Utilisateur non connecté
elsenews:spot-2025:03:europe-seule-face-russie [ElseNews]

Outils pour utilisateurs

Outils du site


elsenews:spot-2025:03:europe-seule-face-russie

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
elsenews:spot-2025:03:europe-seule-face-russie [26/12/2025/H04:29:06]
216.73.216.167 supprimée
— (Version actuelle)
Ligne 1: Ligne 1:
-{{tag>a1}} 
  
- 
----- 
-====== Le Monde – L’Ukraine et l’Europe seules face à la Russie ====== https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/03/01/l-ukraine-et-l-europe-seules-face-a-la-russie_6571425_3232.html 
- 
-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
-<ifauth @user> 
- 
-https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/03/01/l-ukraine-et-l-europe-seules-face-a-la-russie_6571425_3232.html 
- 
-DÉBATS 
-L’Ukraine et l’Europe seules face à la Russie 
-ÉDITORIAL 
-La violente altercation survenue entre Donald Trump, J. D. Vance et Volodymyr Zelensky, à la Maison Blanche, vendredi 28 février, illustre l’hostilité de la nouvelle administration américaine à l’égard de l’Ukraine et signe un point de rupture dans la relation entre les alliés. 
-Hier à 10h24, modifié à 11h29 
-Lecture 2 min Read in English 
-Vladimir Poutine a enregistré un remarquable succès dans sa guerre contre l’Ukraine, vendredi 28 février. Il l’a obtenu sans tirer le moindre missile, sans avoir même à prononcer un mot. Ce succès, Donald Trump le lui a offert dans le bureau Ovale de la Maison Blanche, à Washington. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, venu signer un accord permettant l’exploitation par les Etats-Unis des richesses minières de son pays pour le prix de leur soutien militaire depuis l’invasion russe du 24 février 2022, a pu y mesurer toute l’hostilité de la nouvelle administration. 
- 
-Lire aussi 
-Guerre en Ukraine : Londres et Kiev signent un accord de prêt de 2,74 milliards d’euros pour soutenir les capacités de défense ukrainiennes 
-Cette hostilité a été illustrée par l’agressivité sans précédent d’un vice-président américain, J. D. Vance, à l’égard du dirigeant d’un pays démocratique en guerre contre une dictature. Echanges aigres, accusations, menaces, jamais dans l’histoire des Etats-Unis des divergences n’avaient été exposées aussi crûment et aussi publiquement entre deux alliés qui ne cessent de s’éloigner l’un de l’autre. Le départ précipité du président ukrainien de la Maison Blanche, manifestement prié de quitter les lieux par ses hôtes, a indiqué qu’un point de rupture avait été atteint. On voit mal comment cette dernière pourrait désormais être évitée. 
- 
- 
-Depuis le nouveau tour pris par la diplomatie des Etats-Unis, qui souhaite négocier directement avec Moscou une issue à cette guerre aux conditions édictées par la Russie, un différend ne cesse de grandir entre Washington et Kiev, qui est soutenu sur ce point par les principaux pays européens. Il s’agit des garanties de sécurité demandées à Washington pour éviter qu’une paix précaire ne se transforme en un simple répit pour la machine de guerre russe, éprouvée par un conflit qu’elle pensait remporter en trois jours, avant de nouvelles offensives destinées à reconstituer ce que Moscou considère comme sa zone d’influence sur le sol européen. 
- 
-Lire aussi 
-Le sort de l’Ukraine plus précaire que jamais après la confrontation spectaculaire entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky 
-En refusant le moindre engagement sur ce point, M. Trump fait de plus en plus clairement le jeu du Kremlin, dont il reprend déjà, à la virgule près, la vision du conflit en cours, y compris de ses origines, comme l’ont montré, le 24 février, des votes spectaculaires aux Nations unies. Au cours de son premier mandat, de 2017 à 2021, le républicain avait déjà épousé systématiquement les vues du président russe, régulièrement couvert d’éloges. Son alignement sur les dénégations de Moscou à propos d’ingérences avérées dans les élections américaines, lors du sommet de Helsinki, en juillet 2018, avait suscité la consternation, y compris dans les rangs de son parti, devenu depuis totalement muet. 
- 
-Renversement des alliances 
-Indignés par la brutalité de MM. Trump et Vance vendredi, les dirigeants européens ont très vite exprimé leur soutien à M. Zelensky, à l’exception notable du premier ministre hongrois, Viktor Orban, qui a remercié le président américain. Mais l’embuscade tendue au leader ukrainien dans le bureau Ovale ne fait que confirmer leurs craintes : la rupture transatlantique est profonde et l’alignement du discours de M. Trump sur celui de M. Poutine laisse présager un renversement d’alliances. L’Europe est désormais seule face à la Russie. 
- 
-Lire aussi 
-Donald Trump et la poutinisation de la politique américaine 
-C’est un immense défi, qui va dominer les discussions lorsque ces dirigeants européens se retrouveront, dimanche 2 mars, à Londres, autour du premier ministre britannique, Keir Starmer. Celui-ci les a initialement invités pour leur rendre compte de ses entretiens à la Maison Blanche, jeudi 27 février, trois jours après ceux du président Emmanuel Macron, et tirer les leçons de la nouvelle donne transatlantique. Mais le ton a radicalement changé entre le festival de flatteries auquel s’est livré jeudi M. Trump, visiblement désireux de diviser Britanniques et Européens, et l’humiliation publique du président ukrainien le lendemain. 
- 
-Pour M. Starmer comme pour M. Macron, l’heure n’est plus à l’offensive de charme pour tenter d’amadouer Washington, qui n’a d’ailleurs guère produit de résultats. Il faut faire bloc, accélérer le calendrier de l’organisation d’une défense européenne forte et préparer les opinions publiques au virage brutal vers un autre monde. 
- 
-Lire aussi 
-Le verbatim de l’escalade verbale entre Trump et Zelensky 
-Le Monde 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Emmanuel Macron, accueilli en leader du continent européen au Portugal, refuse une « soumission » aux Etats-Unis 
- 
-Hier à 10h11 
-Pourquoi la défense européenne est-elle dépendante des Etats-Unis ? Comprendre en trois minutes 
- 
-Hier à 06h00 
-« Les débuts de la présidence Trump ont suffi pour donner au cauchemar de l’Amérique virant au fascisme un amer parfum d’actualité » 
- 
-Aujourd’hui à 04h30 
-Mathilde et Christophe, vingt-huit ans d’écart : « Aucun de nous n’aborde la question de l’âge, chacun dans son déni » 
- 
-Aujourd’hui à 13h43 
-L’exercice d’équilibriste des Britanniques, tiraillés entre les Etats-Unis et l’Europe 
- 
-Hier à 21h00 
-Les contre-vérités de Donald Trump sur les aides à l’Ukraine, pour faire pression au moment de l’accord sur les ressources minières 
- 
-Le 27 février 2025 à 19h21 
-CONTRIBUTIONS 
-Bienvenue dans l’espace des contributions 
-Pour améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation. 
-Voir les contributions 
-</ifauth> 
-</hidden> 
× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested
IP Address:
First usable:
Subnet:
Last usable:
CIDR:
Amount of usable:
Network address:
Reverse address:
Broadcast address: