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-======  Article vide : Le Monde – Les services de renseignement européens sur la piste des espions russes  ====== 
- https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/11/les-services-de-renseignement-europeens-sur-la-piste-des-espions-russes_6578596_3210.html 
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-INTERNATIONAL 
-Les services de renseignement européens sur la piste des espions russes 
-« Le Monde », en collaboration avec plusieurs autres médias, a identifié les « diplomates » en poste à Bruxelles expulsés par la Belgique début 2023. Parmi eux figuraient des membres du SVR, le service de renseignement extérieur russe, du GRU, le renseignement militaire, et du FSB, la sécurité intérieure. 
-Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant) 
-Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant) 
-Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant) 
-Aujourd’hui à 07h05, modifié à 07h18 
-Lecture 6 min 
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-L’ambassade de Russie à Bruxelles, le 23 avril 2010. WIKIPÉDIA 
-A Uccle, l’une des dix-neuf municipalités de la région de Bruxelles-Capitale, l’ambassade de Russie occupe un gigantesque terrain de 46 000 mètres carrés, ceint par 900 mètres de clôtures et surveillé par une multitude de caméras. 
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-L’ambassade et le consulat ont compté jusqu’à 220 membres accrédités. La représentation abrite aussi davantage d’antennes paraboliques que toute autre ambassade russe en Europe. De quoi, évidemment, confirmer les soupçons quant aux activités d’espionnage qui ont lieu, ou avaient lieu, à cet endroit : siège de l’Union européenne (UE) et des sites politique et militaire de l’OTAN, la Belgique a toujours été une cible de choix pour les différents services de Moscou. 
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-Pour preuve, les expulsions inédites de « diplomates » auxquelles le royaume a procédé depuis l’invasion de l’Ukraine, en février 2022. Soixante-huit au total. Huit membres de la délégation russe auprès de l’OTAN avaient déjà dû quitter la Belgique en octobre 2021, ce qui avait entraîné sa fermeture. 
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-Lire aussi : en 2022 
-Les diplomates russes expulsés de l’OTAN en octobre 2021 étaient des espions 
-La vague d’expulsions la plus importante, avec vingt fonctionnaires russes concernés, a eu lieu durant les premiers mois de 2023. « Sur le papier, ce sont des diplomates, mais on sait très bien qu’ils exercent d’autres activités. (…) Des activités d’espionnage, de déstabilisation », déclarait Alexander De Croo, alors premier ministre, en mars 2024. Il n’avait toutefois pas livré plus de détails sur ces vingt espions présumés. 
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-Un nombre inégalé d’expulsions depuis la fin de la guerre froide 
-Le Monde, le site EUobserver, les médias belges De Morgen et Humo, ainsi que Radio Free Europe-Radio Liberty, basée à Prague, ont, depuis, enquêté conjointement sur leurs activités. Et leur identité leur a été confirmée par trois contacts indépendants au sein de services de renseignement occidentaux. En janvier, ces derniers comptabilisaient 750 expulsions de « diplomates » russes du territoire des pays membres de l’OTAN – dont quarante en France. Un nombre jamais égalé depuis la fin de la guerre froide. 
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-Le « groupe des vingt » – en réalité dix-neuf expulsés et un membre de l’ambassade « rappelé » par Moscou après sa mise en cause par la Sûreté de l’Etat, le service civil de renseignement belge – comportait des responsables de haut rang de la diplomatie russe à Bruxelles, « attachés commerciaux », « conseillers », « secrétaires », ainsi que des employés de « services techniques ». 
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-Lire aussi 
-Ces espions russes « illégaux » si chers à Poutine 
-Onze ont été identifiés par la Sûreté de l’Etat, qui décline tout commentaire, comme des membres du SVR, le service de renseignement extérieur russe, sept appartenaient au GRU, le service de renseignement militaire, et deux étaient liés au FSB, le service chargé de la sécurité intérieure. Contactées, l’ambassade russe à Bruxelles et seize des vingt personnes dont Le Monde et ses partenaires ont retrouvé la trace n’ont pas répondu. 
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-Les deux principaux représentants présumés du SVR à Bruxelles étaient Dimitri Iordandi, 55 ans, et Igor Goriachev, 46 ans. Tous deux sont passés par Paris : le premier a étudié à l’Ecole nationale d’administration (ENA), le second a été membre de la délégation russe à l’Unesco. M. Iordandi a été un cadre de la mission de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en Bosnie et est actuellement candidat pour diriger une mission en Serbie, au Kazakhstan ou au Kirghizistan. « Nous suivons une politique de recrutement rigoureuse, pour toutes nos fonctions », indique-t-on à l’OSCE. 
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-Surveillance de la diaspora russe 
-M. Goriachev, dont on ne retrouve la trace que lors d’une seule réunion à l’Unesco, en 2018, a été un cadre de l’entreprise Rostec, une société d’Etat spécialisée dans les produits de haute technicité à usage civil et militaire. « Les membres du SVR collectent principalement du renseignement humain concernant l’économie, la politique, le scientifique et aussi le militaire, mais comme la Russie est en temps de guerre, ils peuvent être impliqués dans des campagnes de sabotage et de déstabilisation », souligne Mark Galeotti, un historien britannique spécialiste des questions de sécurité russes. 
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-Sergueï Petrikov, 61 ans, était, pour sa part, la figure la plus importante du GRU dans la capitale belge. Cet ancien cadre de l’agence russe d’armement Rosoboronexport était chargé de la coordination des activités pour le renseignement militaire. Lesquelles, « plus brutales que celles du SVR », incluent, selon M. Galeotti, sabotages, agressions, enlèvements, tentatives de meurtre… L’un de ses adjoints avait donné une adresse à Moscou qui est celle de l’unité 92154, une unité des forces spéciales. 
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-Lire aussi 
-L’itinéraire de K., l’espion russe soupçonné d’avoir voulu « déstabiliser » les Jeux olympiques de Paris 
-Les deux cadres présumés du FSB, eux aussi expulsés, étaient Dimitri Subochev, 45 ans, et Igor Echin, chargés de la protection de l’ambassade contre les tentatives d’espionnage et de la surveillance de la diaspora russe en Belgique, qui compte quelque 30 000 membres. 
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-Les expulsions qui ont eu lieu en Belgique et ailleurs en Europe ont-elles affaibli les capacités des services russes ? Pas vraiment, à en croire James Appathurai, ancien porte-parole de l’OTAN et actuel secrétaire général adjoint pour les défis de sécurité émergents. « Nous avons assisté à une légère diminution de leurs capacités, mais elles ont été reconstituées », indiquait-il le 11 février. Des sabotages, des incendies, des attaques des propriétés de responsables politiques et des déraillements de trains ont, selon ce haut responsable, été le fait des services russes en Europe au cours des mois écoulés, sans que l’on puisse établir si les expulsés de Belgique ont été impliqués dans ces actions. 
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-Colis piégés expédiés depuis la Lituanie 
-Une équipe de l’université néerlandaise de Leyde, aux Pays-Bas, a recensé quarante-quatre incidents clairement « suspects » en 2024, pour treize en 2023. Deux explosions, en juillet 2024, dans des centres de la société DHL à Leipzig, en Allemagne, et à Birmingham, au Royaume-Uni, ont particulièrement intéressé les services européens : des colis expédiés depuis la Lituanie contenaient des explosifs. L’opération aurait pu, selon des experts du renseignement, constituer un test en vue d’éventuels attentats contre des avions à destination des Etats-Unis ou du Canada. « Je ne donnerai pas de détails, je peux seulement confirmer que les craintes quant au fait que la Russie préparerait des attentats contre des avions, non seulement en Pologne mais dans le monde, sont fondées », indiquait en janvier le premier ministre polonais, Donald Tusk. Moscou a démenti à plusieurs reprises. 
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-D’autres incendies suspects, dans un centre commercial de Varsovie, en mai 2024, et quelques jours plus tôt dans un magasin Ikea de Vilnius, ont orienté les enquêteurs vers les services russes. Des embrasements suspects de dépôts appartenant à un Ukrainien, à Londres et à Madrid, ont également semé le doute. Comme des épisodes de brouillage de signaux GPS, de pollution de stations d’épuration d’eau, de rupture de câbles sous-marins, de vandalisme ou de campagnes de désinformation, en Allemagne, en Suède, en Finlande, dans les pays baltes. La Belgique a, elle, mentionné des cyberattaques, déclenchées dès qu’elle manifestait son soutien à l’Ukraine. 
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-L’Allemagne s’inquiète de survols de drones russes au-dessus de sites sensibles, civils ou militaires 
-Pour les chercheurs de l’université de Leyde, la découverte, en juin 2024, à Paris, de cinq cercueils recouverts d’un drapeau français avec une mention « soldats français de l’Ukraine » est l’un de ces autres « incidents isolés » qui, en réalité, font partie d’« une campagne orchestrée, avec des moyens diversifiés », comme l’expliquait, le 8 janvier, Bart Schuurman, spécialiste du terrorisme et de la violence politique. 
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-Un « appétit du risque plus élevé » 
-Francisca Bostyn, directrice de la Sûreté de l’Etat belge, soulignait quant à elle, dans un entretien paru le 17 janvier dans le quotidien belge L’Echo, que « beaucoup d’actions sont toutefois difficiles à attribuer à la Russie et c’est sur cette ambiguïté qu’elle joue, dans l’espoir d’éviter une confrontation directe ou à grande échelle ». 
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-Steve Charlier, porte-parole de l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace, une agence officielle belge, confirme : « On peut suspecter que le régime russe est l’instigateur de certaines actions, mais, habituellement, il œuvre avec des intermédiaires. Et il peut donc toujours nier son implication. » Une technique qualifiée de « déni plausible ». 
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-Le recours à des « proxys » ou « agents de fortune », utilisés pour masquer l’identité des commanditaires d’opérations d’espionnage ou de sabotage, est effectivement une autre caractéristique des nouvelles pratiques russes, confirment les services de l’OTAN. 
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-En Europe, des actes de sabotage à l’explosif attribués à la Russie 
-Leurs homologues belges ont, eux, constaté que des demandeurs d’asile étaient, par exemple, utilisés pour tester des installations militaires proches de leur lieu d’hébergement. Le ministère de la défense évoquait, en janvier, des opérations cherchant à évaluer la robustesse d’installations militaires, comme un site d’enlèvement et de destruction d’engins explosifs, en Flandre-Occidentale. De telles opérations, répétées ailleurs dans l’UE, viseraient à sonder les dispositifs de garde, ainsi que les réactions et les procédures à la suite d’une tentative d’intrusion. 
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-Dans son dernier rapport annuel, la Sûreté de l’Etat belge relevait, mi-janvier, qu’après l’expulsion de ses diplomates la Russie avait recruté des agents free-lance via l’application Telegram. Ils étaient payés en cryptomonnaies après des missions très ponctuelles. « Dans le but de créer des troubles ou de diffuser des narratifs idéologiques », notait le rapport. 
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-Dotés d’un « appétit du risque plus élevé » qu’avant la guerre en Ukraine, selon M. Appathurai, les agents russes n’ont, par ailleurs, pas hésité à envisager, en juillet 2024, une tentative – avortée – d’assassinat contre Armin Papperger, le patron de la société allemande d’armement Rheinmetall, qui fournit l’Ukraine. Des dirigeants d’Euroclear, la société internationale de dépôts basée à Bruxelles et qui abrite notamment 183 milliards de fonds gelés appartenant à la Banque centrale russe, sont sous haute protection depuis plusieurs mois. Umicore, une multinationale belge spécialisée dans la production de produits avancés pour les nouvelles technologies, aurait été une autre cible de « diplomates » russes, selon nos informations. Sa porte-parole, Marjolein Scheers, ne dément ni ne confirme, indiquant seulement « ne pouvoir partager des informations avec des parties extérieures à l’entreprise ». 
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-Menace sur Euroclear, qui gère les avoirs gelés russes 
-Du côté des officiels européens, les informations venues des services de renseignement sont désormais prises très au sérieux. Kaja Kallas, la haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, se fondait sur elles pour affirmer, à la mi-janvier, qu’une possible attaque russe visant à tester les capacités européennes pourrait avoir lieu « dans un délai de trois à cinq ans ». La Belgique maintient des relations diplomatiques « normales mais minimales » avec Moscou, mais « ne peut admettre qu’elles soient détournées à des fins d’espionnage », indique Pierre Steverlynck, porte-parole du ministère des affaires étrangères belge. 
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-Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant) 
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