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Mamadou Traoré, sympathisant LFI en formation à l'institut La Boétie mais non encarté, Mohamed Ben Yakhlef, Juliette Gbagbo, Alpha Camara (encartés LFI) et Insaf Chebâane, sans étiquette, ont pris la décision de constituer un nouveau groupe baptisé « Dignité et solidarité » [ElseNews]

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Mamadou Traoré, sympathisant LFI en formation à l'institut La Boétie mais non encarté, Mohamed Ben Yakhlef, Juliette Gbagbo, Alpha Camara (encartés LFI) et Insaf Chebâane, sans étiquette, ont pris la décision de constituer un nouveau groupe baptisé « Dignité et solidarité »

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L’Insoumis Louis Boyard lâché par ses alliés à Villeneuve-Saint-Georges
Cinq de ses sept colistiers ont décidé de créer leur propre groupe au conseil municipal. Le député se défend d’en avoir été évincé.

Par Thomas Graindorge

Publié le 18/03/2025 à 08h55

Temps de lecture :
2 min

Le jeune élu Insoumis trahi par les siens ? Un mois et demi après sa défaite en février à l'élection municipale partielle de Villeneuve-Saint-Georges (face à la membre des Républicains Kristell Niasme), et alors qu'il siège au conseil municipal, Louis Boyard a vu cinq de ses sept colistiers faire sécession et créer leur propre groupe au sein du conseil.

Mamadou Traoré, sympathisant LFI en formation à l'institut La Boétie mais non encarté, Mohamed Ben Yakhlef, Juliette Gbagbo, Alpha Camara (encartés LFI) et Insaf Chebâane, sans étiquette, ont pris la décision de constituer un nouveau groupe baptisé « Dignité et solidarité ». Mamadou Traoré a officialisé cette constitution par une lettre adressée à la première édile, jeudi 13 mars.

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Au média local 94 Citoyens, il déclare : « On a vu les forces et les limites de chacun », plaidant pour un « compromis qui permette à la gauche de gagner aux municipales de 2026, avec en visée les départementales ». À ses yeux, ce groupe répond au besoin d'une opposition impliquée dans les dossiers municipaux courants, ce qui « nécessite une structuration et une organisation ».

« Je n'ai pas été évincé de mon groupe », se défend Boyard
Mamadou Traoré avait été initialement choisi par le mouvement pour mener la liste « Initiative citoyenne villeneuvoise ». Par souci de la « responsabilité » et pour éviter la « division », il s'était finalement rallié à Louis Boyard mi-décembre au contraire du communiste Daniel Henry, qui s'était désisté sans pour autant fusionner sa liste avec celle de l'Insoumis.

Interrogé, le député Louis Boyard a pris acte de la décision. « C'est de la bureaucratie municipale mais cela ne change rien. Ce qui compte, ce sont les combats que l'on porte au conseil municipal et ce qu'il se passe sur le terrain », a-t-il défendu. « Je n'ai pas été évincé de mon groupe, c'est factuellement faux, car il n'y avait pas de groupe politique. L'Initiative citoyenne villeneuvoise a souhaité en créer un, ce n'était pas mon choix mais je le respecte. Je n'étais pas candidat et n'ai pas pris part au vote. »

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Selon l'entourage du député, qui nie toute éviction, « le collectif Initiative citoyenne villeneuvoise (ICF) avait fusionné avec LFI pour les municipales. Les élections étant terminées, le collectif ICF a choisi de créer son groupe citoyen au sein du conseil avec ses élus ».

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Non membres du groupe, Louis Boyard et Fadwa Sadak, sa colistière, ne peuvent pas en constituer un, car il faut minimum trois élus selon le règlement intérieur du conseil municipal. Une opposition de gauche qui se divise, alors qu'elle est déjà largement minoritaire au conseil (sept sièges, contre trente pour la majorité). « Tout le monde a intérêt à travailler ensemble », pour les municipales de 2026, avance Louis Boyard. Ensemble, derrière sa candidature ?

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