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-====== Le Monde – En Allemagne, le vote des seniors en faveur des partis traditionnels a été déterminant ====== https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/03/en-allemagne-le-vote-des-seniors-en-faveur-des-partis-traditionnels-a-ete-determinant_6574331_3210.html 
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-https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/03/en-allemagne-le-vote-des-seniors-en-faveur-des-partis-traditionnels-a-ete-determinant_6574331_3210.html 
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-INTERNATIONAL 
-En Allemagne, le vote des seniors en faveur des partis traditionnels a été déterminant 
-ANALYSE 
-Thomas Wieder 
-L’extrême droite a particulièrement progressé chez les 18-44 ans ainsi qu’auprès de l’électorat populaire lors des législatives qui se sont tenues outre-Rhin le 23 février. 
-Aujourd’hui à 05h00, modifié à 09h58 
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-Le candidat conservateur au poste de chancelier et chef du parti de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), Friedrich Merz, après les élections générales allemandes, à Berlin, le 24 février 2025. LIESA JOHANNSSEN/REUTERS 
-Les élections législatives du 23 février l’ont confirmé : trente-cinq ans après sa réunification, l’Allemagne reste coupée en deux. Vainqueurs du scrutin avec 28,5 % des voix à l’échelle nationale, les conservateurs (CDU/CSU) sont arrivés en tête dans huit Länder, tous situés en ex-Allemagne de l’Ouest. Dans les cinq Länder issus de l’ancienne République démocratique allemande (RDA), c’est en revanche le parti d’extrême droite, Alternative für Deutschland (AfD), qui l’a emporté, et de loin. Deuxième à l’échelle nationale, avec 20,8 % des voix, ce mouvement a totalisé 32 % des suffrages en ex-Allemagne de l’Est. Dans cette partie du pays, il devance la CDU/CSU de 13 points. 
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-Depuis sa fondation, en 2013, l’AfD a toujours fait ses meilleurs scores en ex-RDA. Lors des précédentes législatives, en 2021, il n’était cependant arrivé en tête que dans deux Länder, la Saxe et la Thuringe. Le 23 février, il a non seulement consolidé son assise dans ces deux régions, où il a gagné plus de 15 points en quatre ans et frôlé la majorité absolue dans quelques circonscriptions proches des frontières polonaise et tchèque, mais il a aussi décroché la première place dans le Brandebourg, le Mecklembourg-Poméranie-Occidentale et la Saxe-Anhalt. En 2021, c’est le Parti social-démocrate (SPD) qui s’était hissé en tête dans ces trois régions. 
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-S’il s’est imposé dans l’est, remportant 45 des 48 circonscriptions de l’ex-RDA, l’AfD a également réalisé une percée sans précédent dans l’ancienne Allemagne de l’Ouest, confirmant une progression déjà observée lors des élections régionales en Bavière et en Hesse, en 2023. 
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-Législatives en Allemagne : le parti d’extrême droite AfD obtient un résultat historique 
-Dans cette partie du pays, il n’est certes arrivé premier que dans 2 circonscriptions sur 239, celles de Gelsenkirchen et de Kaiserslautern, jusque-là détenues par le SPD et marquées par la déprime économique. Mais partout ailleurs, il a progressé. En 2021, l’AfD avait recueilli 8,2 % des voix dans l’ouest de l’Allemagne. Dimanche, il y a totalisé 18 % des suffrages, moins que la CDU/CSU (23,5 %), mais plus que le SPD (17,6 %). 
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-Le 23 février, le parti d’extrême droite a largement bénéficié de la hausse du taux de participation, qui a atteint 82,5 %, son plus haut niveau depuis la réunification, en 1990. Par rapport aux législatives de 2021, l’AfD a ainsi gagné environ 5,5 millions d’électeurs (sur 59 millions). Parmi ces nouveaux votants, près de deux millions s’étaient abstenus il y a quatre ans, environ un million avaient voté pour la CDU/CSU, 890 000 pour le Parti libéral-démocrate (FDP) et un peu plus de 700 000 pour le SPD. 
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-Attrait exercé par l’AfD auprès des « actifs » 
-Conformément à ce qui avait été observé lors de précédents scrutins, les législatives du 23 février ont par ailleurs confirmé l’attrait exercé par l’AfD auprès des « actifs », particulièrement les 25 à 44 ans. Dans cette tranche d’âge, le parti d’extrême droite a recueilli près de 25 % des voix exprimées, 5 points de plus que dans l’ensemble de l’électorat, selon l’enquête postélectorale réalisée par l’institut Infratest dimap pour la chaîne publique ARD. 
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-Mais c’est auprès des 18-24 ans que le parti d’extrême droite a le plus progressé, y recueillant 21 % des suffrages exprimés, soit 14 points de plus qu’en 2021. Le 23 février, la part des électeurs qui ont voté pour le parti d’extrême droite a été particulièrement élevée chez les jeunes hommes habitant dans les zones rurales (36 %) et parmi ceux n’ayant pas l’équivalent du baccalauréat (44 %). 
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-Défaits lors des législatives en Allemagne, les sociaux-démocrates tournent la page Olaf Scholz 
-Auprès des jeunes, c’est toutefois le parti de gauche radicale Die Linke qui est arrivé largement en tête, recueillant 25 % des voix parmi les 18-24 ans, soit 17 points de plus qu’en 2021. En perte de vitesse ces dernières années, ce parti a obtenu 8,8 % des voix à l’échelle nationale, soit 4 points de plus qu’en 2021. Sa progression a été particulièrement spectaculaire à Berlin, le seul des seize Länder du pays où il est arrivé en tête (19,9 % des suffrages exprimés, + 8,4 points par rapport à 2021). 
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-Vainqueurs du scrutin avec 28,5 % des suffrages, les conservateurs de la CDU/CSU sont loin d’avoir réalisé une performance exceptionnelle, alors qu’ils comptaient sur leur statut de première force d’opposition pour profiter de la très forte impopularité de la coalition sortante composée du SPD, des Verts et, jusqu’à l’automne 2024, des libéraux du FDP. 
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-Législatives en Allemagne : les conservateurs de la CDU/CSU remportent des élections marquées par le score historique de l’extrême droite 
-Si leur chef de file, Friedrich Merz, a toutes les chances d’être le prochain chancelier, son assise électorale est en effet relativement faible. Législatives de 2021 exceptées, sa famille politique n’a jamais fait un score aussi bas depuis l’après-guerre. 
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-« Sans les plus âgés, l’Allemagne n’aurait plus de centre démocratique », a titré l’hebdomadaire Der Spiegel au lendemain des législatives du 23 février. De fait, c’est auprès des électeurs les plus âgés que les deux forces qui ont dominé la vie politique de l’Allemagne fédérale depuis 1949 ont obtenu leurs meilleurs résultats. 
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-Parmi les plus de 70 ans, la CDU/CSU et le SPD ont ainsi totalisé 68 % des voix, l’AfD seulement 10 %. Chez les 18-24 ans, à l’inverse, les conservateurs et les sociaux-démocrates n’ont séduit que 25 % des électeurs, soit à peine plus à elles deux que le score obtenu par l’extrême droite dans cette tranche d’âge. Sans le vote des seniors, la CDU/CSU et le SPD ne seraient pas en mesure de former un gouvernement de « grande coalition ». 
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-Recul foudroyant du SPD 
-Ce sera d’ailleurs l’un des défis de Friedrich Merz : alors que l’Allemagne est confrontée à des choix majeurs, sans doute les plus difficiles depuis la réunification du pays en 1990, les deux forces qui s’apprêtent à gouverner sous l’égide de M. Merz n’ont jamais disposé d’une majorité aussi faible (12 sièges au Bundestag). Dans le passé, les quatre précédentes « grandes coalitions » CDU/CSU/SPD pouvaient compter sur des majorités beaucoup plus larges (209 sièges en 1966-1969, 141 en 2005-2009, 189 en 2013-2017, 44 en 2017-2021). 
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-En Allemagne, Friedrich Merz veut former au plus vite une coalition pour financer l’effort de défense 
-Si Friedrich Merz a échoué à porter le score de la CDU/CSU à plus de 30 %, comme il l’ambitionnait, il est toutefois parvenu à le faire progresser de 4,4 points par rapport à 2021, en attirant vers elle plus de 1,7 million d’anciens électeurs du SPD, 1,3 million d’électeurs du FDP (qui, pour la deuxième fois de son histoire, n’a pas obtenu les 5 % nécessaires pour entrer au Bundestag) et même 460 000 électeurs qui avaient voté pour les Verts en 2021. 
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-Autant que la poussée sans précédent de l’AfD, c’est le recul foudroyant du SPD qui constitue le fait majeur du scrutin du 23 février. Avec 16,4 % des voix, 9,3 points de moins qu’en 2021, le parti du chancelier Olaf Scholz fait le pire score de son histoire à l’échelle nationale, qui jusque-là datait de 2017 (20,5 %). 
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-Le 23 février, le SPD n’est ainsi arrivé en tête que dans deux Länder (Brême et Hambourg), alors qu’il l’avait emporté dans douze d’entre eux en 2021. Il a également reculé fortement dans toutes les catégories socioprofessionnelles, en particulier les plus modestes. C’est le cas des ouvriers : auprès de ces derniers, les sociaux-démocrates n’ont obtenu que 12 % des voix, soit 14 points de moins qu’en 2021. Pour la première fois, ce n’est pas le SPD qui a fait le meilleur score dans ce segment, mais l’AfD. Dans l’électorat ouvrier, le parti d’extrême droite a obtenu 38 % des suffrages, soit 17 points de plus qu’en 2021. 
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-Pour le SPD, qui avait mis la « justice sociale » au cœur de sa campagne, la sanction est cuisante. En plus d’avoir perdu le vote ouvrier, les sociaux-démocrates ont en effet fortement décroché auprès des employés (15 % des voix exprimées, – 9 points) et des demandeurs d’emploi (13 %, – 10), deux catégories où l’AfD a également réalisé de fortes percées (21 % chez les employés, + 10 ; 34 % chez les demandeurs d’emploi, + 17). 
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-Thomas Wieder 
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