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-====== 60 heures par semaine et pas de télétravail : la génération Z déteste déjà la politique de temps de travail chez Google Gemini ======
-Publié le 09/03/2025 à 20:10
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-Profil de Audrey OEILLET aka « akazan » ,  Jeuxvideo.com
-Journaliste passée par différents médias spécialisés, jeux vidéo et high-tech ces 15 dernières années, je travaille désormais pour JV Tech sur mes sujets de prédilection : les objets connectés, les smartphones, les périphériques gaming, les jeux de société et les LEGO. Autant dire que les journées sont chargées !
-Dans la course effrénée à l’intelligence artificielle, les entreprises de la tech se doivent d’être réactives. Et cela signifie, bien évidemment, travailler beaucoup. Sergey Brin, le cofondateur de Google, cherche à motiver ses troupes, mais ses demandes en matière de productivité passent assez mal.
-heures par semaine et pas de télétravail : la génération Z déteste déjà la politique de temps de travail chez Google Gemini
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-Imaginez-vous devoir travailler 12 heures par jour, 5 jours par semaine, soit 60 heures de travail hebdomadaires. Vous trouvez ça dingue ? Vous avez probablement raison ! Et, pourtant, c’est ce que demande actuellement Sergey Brin, le cofondateur de Google, aux employés qui s’activent à faire de Gemini l’une des intelligences artificielles les plus perfectionnées du moment.
-L’appel aux employés de Google à « travailler dur »
-Dans une note publiée mercredi dernier à destination des employés de Google Gemini et obtenir par le NY Times, Sergey Brin a invité ses troupes à travailler plus dur que jamais afin de faire de l’entreprise l’un des leaders du secteur de l’intelligence artificielle. Pour lui, il n’y a pas de secret : « Je recommande d’être au bureau au moins tous les jours de la semaine », préconise-t-il, en ajoutant que « 60 heures par semaine constituent le point idéal de productivité ».
-Pour le moment, il s’agit de simples simples recommandations, et pas d’obligation : officiellement, Google demande toujours à ses salariés de venir au moins trois jours par semaine au bureau, les deux jours restants pouvant être passés en télétravail. Mais cela pourrait néanmoins changer un jour ou l’autre, car Sergey Brin vise, en réalité, un objectif bien plus précis que celui de simplement concurrencer ChatGPT et consorts.
-L’AGI, l’objectif assumé de Sergey Brin
-Sergey Brin ne désire pas que Google se limite à Gemini, une IA destinée à jouer les assistants sur les smartphones. Le cofondateur de l’entreprise souhaite, en réalité, que Google soit à l’origine de l’IAG, pour « intelligence artificielle générale ». Il s’agit d’une IA qui n’en est encore qu’au stade de théorie aujourd’hui, mais qui correspondrait à une intelligence artificielle complète, dotée de capacités cognitives et de facultés de compréhension humaines. Ainsi, l’IAG, ou AGI en anglais, serait capable de résoudre des tâches extrêmement complexes.
-Il est fort probable que, même si les grandes entreprises du domaine de l’IA ne l’explicitent pas forcément, toutes ont le même objectif en ligne de mire. Sergey Brin l’assume clairement : « La compétition s’est considérablement accélérée et la course finale vers l’AGI est lancée », a-t-il déclaré. « Je pense que nous avons tous les ingrédients pour gagner cette course, mais nous allons devoir redoubler d’efforts. »
-« Les meilleurs scientifiques de l’IA au monde »
-Sergey Brin avait quitté Google, mais il est revenu au sein de l’entreprise qu’il a cofondée après le lancement de ChatGPT, afin d’aider l’entreprise à reprendre la main sur le marché de l’IA. Il faut dire que Google a développé, par le passé, de nombreux prototypes prometteurs, mais la sortie d’OpenAI en 2022 a pris la firme de Mountain View par surprise.
-« Un certain nombre de personnes travaillent moins de 60 heures et un petit nombre d’entre elles font le strict minimum pour survivre », a ajouté Brin dans sa lettre. « Ce dernier groupe est non seulement improductif, mais peut aussi être très démoralisant pour tout le monde. » Clairement, rien n’est officiellement imposé, mais la pression est là. Sergey Brin n’hésite cependant pas à flatter ses troupes, en estimant qu’en travaillant plus dur, ils deviendront « les codeurs et les scientifiques de l’IA les plus efficaces au monde en utilisant notre propre IA ».

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