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-====== Le Monde – Madrid choqué par le retrait de l’espagnol du site Internet de la présidence américaine ====== https://www.lemonde.fr/international/article/2025/02/25/madrid-choque-par-le-retrait-de-l-espagnol-du-site-internet-de-la-presidence-americaine_6562535_3210.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-International 
-Madrid choqué par le retrait de l’espagnol du site Internet de la présidence américaine 
-Quelques heures après l’investiture de Donald Trump, et comme lors de son premier mandat, la langue de Cervantes, pourtant parlée par près de 58 millions de personnes aux Etats-Unis, a disparu du site et des réseaux officiels de la Maison blanche. 
-Par Sandrine Morel (Madrid, correspondante) 
-Par Sandrine Morel (Madrid, correspondante) 
-Par Sandrine Morel (Madrid, correspondante) 
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-LETTRE DE MADRID 
-Un message d’erreur s’affiche là où était disponible la version en espagnol du site de la Maison Blanche, le 24 février 2025. 
-Un message d’erreur s’affiche là où était disponible la version en espagnol du site de la Maison Blanche, le 24 février 2025. 
-La version en espagnol du site Internet de la Maison Blanche affiche de nouveau un message d’« erreur ». Lors de son premier mandat (2017-2021), l’une des premières décisions de Donald Trump avait déjà été de supprimer l’espagnol du site Internet et des réseaux sociaux officiels du bureau du président des Etats-Unis. Il avait fallu attendre 2021 et l’arrivée au pouvoir de Joe Biden pour que la deuxième langue la plus parlée du pays – près de 58 millions de locuteurs et environ 42 millions qui s’expriment en espagnol à la maison, selon le recensement de 2023 – réapparaisse sur le site de la Maison Blanche. 
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-Quelques heures à peine après l’investiture de Donald Trump, la version en espagnol a donc de nouveau disparu, malgré le soutien décisif de la communauté latino à sa victoire et le fait qu’il n’existe pas de langue officielle aux Etats-Unis. Le 22 janvier, le sous-secrétaire de presse, Harrison Fields, a eu beau assurer que le gouvernement s’engageait à remettre en ligne la page en espagnol « à court terme », une fois le processus « d’édition et de réajustement » du site achevé, elle reste toujours indisponible. La même promesse avait été faite en 2017. Et comme en 2017, la suppression de la langue de Cervantes du site a provoqué l’émoi en Espagne. 
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-Le 5 février, lors de la réunion annuelle du conseil d’administration de l’Institut Cervantes, le roi d’Espagne, Felipe VI, a considéré la décision « frappante », tout en espérant qu’elle ne soit que « temporaire », puisque « par la force des faits démographiques et démocratiques, l’espagnol va se consolider comme la deuxième langue la plus utilisée et avec le plus d’influence aux Etats-Unis », où l’Institut Cervantes compte cinq centres et où le nombre de locuteurs devrait dépasser les 100 millions en 2050. Les Etats-Unis sont déjà le deuxième pays qui compte le plus d’hispanophones au monde, derrière le Mexique. 
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-Une décision « humiliante » 
-Le président de l’Institut Cervantes, le poète Luis Garcia Montero, a été plus offensif dans ses reproches au président des Etats-Unis, dénonçant une décision « humiliante » et « l’arrogance » de Donald Trump vis-à-vis de la communauté hispanique. « Il ne s’agit pas seulement de défendre le prestige de l’espagnol, mais de s’opposer à l’humiliation de gens parce qu’ils sont migrants ou pauvres », a-t-il insisté, avant de s’engager à « consolider l’espagnol non seulement comme une langue de culture, mais aussi de science et de technologie ». 
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-Le 17 février, le président du Sénat espagnol, le conservateur Pedro Rollan, a lancé un appel au gouvernement des Etats-Unis à « reconsidérer sa décision », insistant sur les « bénéfices culturels, sociaux et économiques » du castillan, qu’il a qualifié de « valeur en hausse ». 
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-L’Académie royale de l’espagnol, qui a voulu rester prudente dans ses commentaires durant les premières semaines, s’est aussi indignée de la décision. Jeudi 20 février, l’Association des académies de langue espagnole (Asale), qu’elle préside, a publié un communiqué pour exprimer « sa préoccupation pour le retrait de l’espagnol du site Internet et des réseaux sociaux de la Maison Blanche », soulignant son « importance pour les communautés hispanophones du pays ». L’Asale, qui regroupe vingt-trois académies de la langue espagnole dans le monde, principalement en Amérique latine, mais aussi aux Philippines et en Guinée équatoriale, a aussi rappelé la « valeur » de l’espagnol, parlé par 600 millions de personnes dans le monde, dont 500 millions d’hispanophones natifs. Des chiffres que l’Espagne met régulièrement en avant. 
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-Le mépris de Trump envers l’Espagne 
-Conscient de cette richesse, le gouvernement espagnol a fait du développement de l’« industrie de l’espagnol » l’une des priorités stratégiques du plan de relance NextGeneration. Il voit dans la diffusion de la langue un facteur de « croissance économique et de compétitivité », un atout pour attirer des talents, développer l’industrie culturelle, numérique ou technologique, et augmenter sa zone d’influence. « L’espagnol est la deuxième langue de communication internationale avec un développement croissant dans le secteur économique, l’enseignement, les industries culturelles, les médias, la traduction et l’environnement numérique, a insisté l’Asale. Le pouvoir d’achat des hispanophones représente 10 % du PIB mondial et il existe 24,2 millions d’apprenants. » 
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-Il n’est pas sûr, cependant, que ces arguments arrivent jusqu’à Donald Trump. S’il fait peu de cas de la langue espagnole, il semble surtout ignorer complètement ce qu’est l’Espagne et même où se trouve le pays. Le 21 septembre 2024, interrogé par un journaliste sur ce qu’il pensait des pays comme l’Espagne, dont le budget destiné à la défense est très bas, M. Trump avait répondu que « l’Espagne est une nation des BRICS et si les BRICS veulent cela, nous mettrons des droits de douane de 100 % sur le commerce qu’ils font avec les Etats-Unis ». 
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-Des propos qui n’ont pas manqué de froisser l’amour-propre des Espagnols. « Evidemment l’Espagne ne fait pas partie des BRICS [acronyme qui désigne le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, et l’Afrique du Sud], ce n’est pas un pays émergent… », avait alors réagi la ministre et porte-parole du gouvernement, Pilar Alegria, tandis que ces déclarations résonnaient dans le pays comme une marque de mépris. Une de plus. 
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-Retrouvez ici toutes les lettres de nos correspondants. 
-Sandrine Morel (Madrid, correspondante) 
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