Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
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elsenews:spot-2025:02:site-espagnol-us-supprime [26/12/2025/H19:26:17] 216.73.216.167 supprimée |
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| - | ====== Le Monde – Madrid choqué par le retrait de l’espagnol du site Internet de la présidence américaine ====== https:// | ||
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| - | International | ||
| - | Madrid choqué par le retrait de l’espagnol du site Internet de la présidence américaine | ||
| - | Quelques heures après l’investiture de Donald Trump, et comme lors de son premier mandat, la langue de Cervantes, pourtant parlée par près de 58 millions de personnes aux Etats-Unis, a disparu du site et des réseaux officiels de la Maison blanche. | ||
| - | Par Sandrine Morel (Madrid, correspondante) | ||
| - | Par Sandrine Morel (Madrid, correspondante) | ||
| - | Par Sandrine Morel (Madrid, correspondante) | ||
| - | Article réservé aux abonnés | ||
| - | LETTRE DE MADRID | ||
| - | Un message d’erreur s’affiche là où était disponible la version en espagnol du site de la Maison Blanche, le 24 février 2025. | ||
| - | Un message d’erreur s’affiche là où était disponible la version en espagnol du site de la Maison Blanche, le 24 février 2025. | ||
| - | La version en espagnol du site Internet de la Maison Blanche affiche de nouveau un message d’« erreur ». Lors de son premier mandat (2017-2021), | ||
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| - | Quelques heures à peine après l’investiture de Donald Trump, la version en espagnol a donc de nouveau disparu, malgré le soutien décisif de la communauté latino à sa victoire et le fait qu’il n’existe pas de langue officielle aux Etats-Unis. Le 22 janvier, le sous-secrétaire de presse, Harrison Fields, a eu beau assurer que le gouvernement s’engageait à remettre en ligne la page en espagnol « à court terme », une fois le processus « d’édition et de réajustement » du site achevé, elle reste toujours indisponible. La même promesse avait été faite en 2017. Et comme en 2017, la suppression de la langue de Cervantes du site a provoqué l’émoi en Espagne. | ||
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| - | Le 5 février, lors de la réunion annuelle du conseil d’administration de l’Institut Cervantes, le roi d’Espagne, | ||
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| - | Une décision « humiliante » | ||
| - | Le président de l’Institut Cervantes, le poète Luis Garcia Montero, a été plus offensif dans ses reproches au président des Etats-Unis, dénonçant une décision « humiliante » et « l’arrogance » de Donald Trump vis-à-vis de la communauté hispanique. « Il ne s’agit pas seulement de défendre le prestige de l’espagnol, | ||
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| - | Le 17 février, le président du Sénat espagnol, le conservateur Pedro Rollan, a lancé un appel au gouvernement des Etats-Unis à « reconsidérer sa décision », insistant sur les « bénéfices culturels, sociaux et économiques » du castillan, qu’il a qualifié de « valeur en hausse ». | ||
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| - | L’Académie royale de l’espagnol, | ||
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| - | Le mépris de Trump envers l’Espagne | ||
| - | Conscient de cette richesse, le gouvernement espagnol a fait du développement de l’« industrie de l’espagnol » l’une des priorités stratégiques du plan de relance NextGeneration. Il voit dans la diffusion de la langue un facteur de « croissance économique et de compétitivité », un atout pour attirer des talents, développer l’industrie culturelle, numérique ou technologique, | ||
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| - | Il n’est pas sûr, cependant, que ces arguments arrivent jusqu’à Donald Trump. S’il fait peu de cas de la langue espagnole, il semble surtout ignorer complètement ce qu’est l’Espagne et même où se trouve le pays. Le 21 septembre 2024, interrogé par un journaliste sur ce qu’il pensait des pays comme l’Espagne, | ||
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| - | Des propos qui n’ont pas manqué de froisser l’amour-propre des Espagnols. « Evidemment l’Espagne ne fait pas partie des BRICS [acronyme qui désigne le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, et l’Afrique du Sud], ce n’est pas un pays émergent… », avait alors réagi la ministre et porte-parole du gouvernement, | ||
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| - | Retrouvez ici toutes les lettres de nos correspondants. | ||
| - | Sandrine Morel (Madrid, correspondante) | ||
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