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-Le Monde: En direct, guerre en Ukraine : les Européens qui veulent « continuer la guerre » en Ukraine n’ont pas de place dans les futures négociations, affirme Moscou https://www.lemonde.fr/international/live/2025/02/17/en-direct-guerre-en-ukraine-apres-la-conference-de-munich-une-reunion-en-urgence-a-l-elysee-pour-discuter-de-la-securite-collective-en-europe_6549023_3210.html 
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-https://www.lemonde.fr/international/article/2025/02/16/au-bresil-chute-spectaculaire-de-la-popularite-de-lula_6549769_3210.html 
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-JM 
-INTERNATIONAL 
-BRÉSIL 
-====== Au Brésil, le président Lula victime d’une spectaculaire chute de popularité  A mi-mandat, le dirigeant de gauche pâtit de l’inflation mais aussi de l’usure du pouvoir. ====== 
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-Par Bruno Meyerfeld (Sao Paulo, correspondant) 
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-Publié hier à 17h36, modifié hier à 18h20  
-Temps deLecture 3 min. 
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-Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, à Belem, au Brésil, le 14 février 2025. TARSO SARRAF/AFP 
-De tout son parcours au sommet de l’Etat, il n’a jamais été aussi impopulaire. Luiz Inacio Lula da Silva a connu, récemment, une dégradation spectaculaire de son image dans l’opinion. Selon une étude de l’institut Datafolha, publiée vendredi 14 février, seuls 24 % des Brésiliens considèrent positivement son action comme président, soit 11 points de moins qu’à la mi-décembre 2024. 41 % la jugent désormais « mauvaise » ou « déplorable ». 
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-Le dirigeant de gauche n’avait jamais connu pareil discrédit, même aux pires heures de ses deux premiers mandats (2003-2011), au paroxysme du scandale de corruption du « mensalao », en 2005, durant lequel le taux d’approbation avait chuté à 28 %. Il fait désormais jeu égal avec l’ex-président Jair Bolsonaro (2019-2023), responsable du désastre de la gestion de la pandémie du Covid-19, qui n’était plus soutenu fin 2021 que par 22 % de la population. 
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-Il paraît loin le temps du Lula triomphant, « l’homme politique le plus populaire sur terre », selon les mots de Barack Obama, qui quitta le pouvoir en 2011 auréolé d’un taux d’approbation stratosphérique de 87 %. Une apothéose, sur fond de forte croissance économique, de chute spectaculaire de la pauvreté et de la déforestation en Amazonie, couronnée par l’obtention des Jeux olympiques de 2016. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Lula, ou les ambitions contrariées d’un Brésil au centre du jeu 
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-La chute actuelle n’en est que plus douloureuse. L’approbation du président brésilien recule en particulier dans les segments de la population qui lui sont les plus favorables : les femmes et les catholiques (– 14 points), les Noirs et les pauvres (– 15 points). Chez ses propres électeurs, le revers est encore plus prononcé : 66 % d’entre eux approuvaient son action mi-décembre 2024, contre 46 % aujourd’hui, soit une dégringolade spectaculaire de 20 points en deux mois. 
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-Campagne de fausses informations 
-Vu de loin, difficile de discerner les raisons d’un tel revers. Lula bénéficie d’indices plus qu’enviables. Le produit intérieur brut s’est accru de 3,5 % en 2024 et le taux de chômage (6,2 %) est à son plus bas niveau depuis 2012. La déforestation en Amazonie a chuté de moitié par rapport à l’ère Bolsonaro et le Brésil, qui a retrouvé sa place sur la scène internationale, accueillera la COP30 à Belém en novembre. 
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-Pour expliquer cette chute, il faut regarder du côté du pouvoir d’achat. Le pays a connu en 2024 une inflation de 4,83 %, bien au-delà de l’objectif de 3 % fixé par le gouvernement. Plusieurs produits du quotidien, à grande valeur symbolique, ont vu leur prix augmenter de manière spectaculaire, comme le café (+ 50 %), l’orange (+ 59 %) ou l’huile de soja (+ 24 %). 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Lula, un « président-diplomate » du Brésil très actif 
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-Dans ce climat difficile, le gouvernement a fait les frais d’une campagne de fausses informations. Le 1er janvier, celui-ci a annoncé la mise en place de régulations sur les transactions effectuées par PIX, une application de paiement instantané, très populaire dans le pays. L’information a immédiatement été détournée par les « milices digitales » d’extrême droite, qui ont accusé le président de vouloir taxer ces mouvements financiers, engendrant panique et indignation en ligne. Acculé, Lula a dû reculer et annuler les mesures de régulation. 
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-« Le peuple est en train de se réveiller ! », s’est félicité le député bolsonariste Nikolas Ferreira, l’un des propagandistes de cette fake news. Pour renverser la situation, Lula a fait approuver en urgence plusieurs mesures sociales, comme la fourniture de médicaments subventionnés et de gaz gratuit pour des millions de familles. Un remaniement d’ampleur dans les ministères est également à l’ordre du jour. « D’ici la fin de l’année [2025], le gouvernement va renverser la table », répète, dans la presse, Lindbergh Farias, député du Parti des travailleurs (PT, gauche). 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au Brésil, le président Lula peine à désendetter la population 
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-Mais, à mi-mandat, la fatigue, voire l’usure, gagne le pouvoir. Le rétablissement de la normalité démocratique après les années Bolsonaro ne génère guère d’enthousiasme chez des Brésiliens de plus en plus désintéressés par ce mandat un peu tiède, voire fade, dénué de mesures éclatantes. La personne même de Lula, entré en politique il y a cinq décennies, paraît susciter une forme de lassitude. 62 % de la population estime que le président ne devrait pas être candidat à sa réélection en 2026, selon l’institut IPEC. 
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-D’ores et déjà, les ténors de l’extrême droite fourbissent leurs armes. Victime d’une sévère chute dans sa salle de bains, qui l’a éloigné du pouvoir pendant de longues semaines fin 2024, Lula paraît désormais conscient de ses propres limites, politiques et physiques. « J’ai 79 ans, je ne peux mentir à personne ni à moi-même… », a-t-il reconnu, vendredi, en évoquant le scrutin de 2026. 
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-Bruno Meyerfeld (Sao Paulo, correspondant) 
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